The True Story of N.W.A. Playing “Fuck Tha Police” Live in Detroit | GQ

La brutalité policière selon N.W.A :

Ice Cube sur la brutalité policière: « They stereotype you; make you get out your car, get you face down on the ground and then start questioning you. If I was white and in another neighbourhood, they would not do that. Because I have a beeper, they accuse me of selling drugs every time they stop me. A beeper only costs $19 a month but, in the black community, they figure the only blacks with beepers must be drug dealers. »

De plus, dans la musique « Fuck tha police », il est dit: Fuck the police comin’ straight from the underground A young nigga got it bad ’cause I’m brown And not the other color, so police think They have the authority to kill a minority. N.W.A insinue que les policiers sont plus durs avec les afro-américan plutôt qu’avec les caucasiens, jusqu’à tuer les personnes noires.

Selon Ice Cube, même les policiers noirs sont tout aussi brutal avec les afros-américains des quartiers défavorisés de Compton:

But don’t let it be a black and a white one
‘Cause they’ll slam ya down to the street top
Black police showing out for the white cop

La chanson « Fuck tha police » est encore aujourd’hui une chanson importante pour les protestations sur la brutalité policière, comme dans le cas de la mort de George Floyd

Brutalisation de Rodney King en 1991 : https://www.npr.org/2017/04/26/524744989/when-la-erupted-in-anger-a-look-back-at-the-rodney-king-riots

Rodney King après l’attaque policière

Les quatres policiers acquittés

Et celle de George Floyd en 2020 : https://www.nytimes.com/2020/05/31/us/george-floyd-investigation.html

George Floyd est décédé parce que sa respiration était restreinte selon un  médecin | Monde | Actualités | Le Soleil - Québec
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Eazy-e sur la situation de rodney king, un afro-américain qui a été battu pendant 15 minutes par des policiers en 1991 et qui causa une rage sur l’abus policière:

La violence dans les quartiers défavorisés de Compton

Selon Ice Cube: “We deal with reality. Violence is reality. When you say something like that, it scares people. You’re supposed to picture life as a bowl of cherries, but it’s not. So we don’t do nothin’ fake.”

Survival is a major issue in Los Angeles black communities. A black male teenager is twice as likely to be unemployed as his white equivalent and six times more likely to be murdered, and there have been nearly 3,000 gang-related killings and 15,000 woundings since 1980.

Dissertation

« In the black community, the ministers and teachers don’t deny that the problems we rap about exist, but they’d rather sweep it under the rug. »

Ice Cube, The Guardian

Il n’est pas nouveau dans le hip-hop d’écrire sur des problèmes de la vie quotidienne des afro-américains. Un problème qui revient dans plusieurs musiques de hip-hop serait probablement celui de la brutalité policière, d’autant plus prévalant aujourd’hui avec les récents évènements avec George Floyd. C’est pourquoi nous allons examiner la situation de la brutalité policière selon le groupe de hip-hop, N.W.A et leur musique « Fuck Tha Police ».

Il est très difficile de comprendre la brutalité policière chez les personnes racisées quand on ne vit pas cette situation. En tant que personne blanche, je n’ai jamais réellement compris l’injustice que ces personnes vivent. Grâce aux nombreuses recherches que j’ai pu faire et aux paroles du groupe N.W.A, je comprends dorénavant mieux la situation. Cela m’enrage que dû au fait d’une simple couleur de peau qui diffère du « blanc normal », il serait acceptable de réprimer une culture complète dans la pauvreté et dans la violence. Mon esprit ne peut se faire à l’idée que l’autorité qui est censée protégé la population, a failli à sa tâche et va même jusqu’à elle-même causer le chaos dans des populations déjà fragiliser par la pauvreté et la violence. Cette idée est bien vulgarisée par Boogie Down Productions qui dit: « You were put here to protect us, But who protects us from you? », dans sa chanson « Who protects us from you »[1], adressé au corps policier.

Dans l’espace public, j’ai interviewé mon entourage et certains pensent que la brutalité policière serait une nécessité pour les criminels qui représente une menace pour les policiers ou les autres. Cependant, quand c’est pour une raison racialement motivé, la brutalité n’a pas sa place dans la société. Je suis partiellement d’accord avec cette opinion. En effet, je comprends que si les policiers n’avaient pas accès à un pistolet ou un pistolet à impulsion électrique, il serait difficile pour eux de reconnaître leur autorité. Cependant, c’est quand cette reconnaissance d’autorité devient utilisée trop souvent et dans des contextes qui ne méritent pas cette violence que cela devient inacceptable pour les policiers d’utiliser les outils qu’ils ne doivent qu’utiliser en cas d’urgence.

Pour continuer, il est primordial de comprendre la brutalité policière dont le groupe de hip-hop N.W.A revendiquait. En effet, la brutalité policière était un thème récurrent dans les paroles du « World’s Most Dangerous Group ». Dans la chanson « Fuck tha police », il est dit: Fuck the police comin’ straight from the underground A young nigga got it bad ’cause I’m brown And not the other color, so police think They have the authority to kill a minority[2]. N.W.A insinue dans ces paroles que les policiers sont plus durs avec les Afro-Américains plutôt qu’avec les Caucasiens, jusqu’à tuer les personnes racisées. Ils affirment aussi que si les afro-américains des quartiers de Compton étaient blancs, la brutalité policière dont ils sont victime cesserait de les cibler, car selon le membre de N.W.A, Ice Cube : « They stereotype you; make you get out your car, get you face down on the ground and then start questioning you. If I was white and in another neighbourhood, they would not do that. Because I have a beeper, they accuse me of selling drugs every time they stop me. A beeper only costs $19 a month but, in the black community, they figure the only blacks with beepers must be drug dealers[3]. ». De plus, dans la même chanson, il est affirmé que même les policiers de couleur iraient jusqu’à être tout aussi brutaux avec les Afro-Américains plutôt qu’avec les personnes blanches : But don’t let it be a black and a white one ‘Cause they’ll slam ya down to the street top Black police showing out for the white cop[4]. Cette chanson est encore utilisée aux fins de protestations contre la brutalité policière. En effet, de l’incident Rodney King ou de celle de George Floyd, cette chanson est pour certain un hymne pour un changement pour la justice sociale envers les Afro-Américains. En effet, en mars 1991, Rodney King fut arrêté par la police pour conduite sous l’influence. Il fut ensuite battu pendant 15 minutes par des policiers à l’aide de matraque. Les quatre policiers furent acquittés et le sud de Los Angeles explosa à la suite de cette nouvelle[5]. Par la suite, le membre de N.W.A Eazy-e commenta sur cet incident: « A lot of people didn’t understand at the time, and when this Rodney King situation happened, everybody opened their eyes and said: « Oh that’s why they did Fuck tha police[6] », and they understand now ». Encore plus récemment, en mai 2020, George Floyd fut brutalement tué par un policier qui immobilisa celui-ci en mettant son genou sur sa gorge et ainsi l’asphyxia durant le processus[7]. Cet évènement commença une vague pour le « Black lives matters », encore en motion aujourd’hui[8]. C’est pourquoi les textes de N.W.A qui dénoncèrent la brutalité policière chez les personnes racisées sont encore aujourd’hui un problème grandissant et encore d’actualité.

Pour conclure, on peut comprendre qu’un réel problème est présent dans le corps policier. Selon plusieurs protestants, il serait primordial que les policiers soient coupables de leurs actions, qu’il y ait une réforme dans le recrutement des policiers et que dans ces recrutements, il y est plus d’Afro-Américains, et même que dans certains quartiers principalement racisés, ce ne soit que des policiers afro-américains qui soit présents sur les lieux[9]. Nous pouvons donc comprendre qu’il existe un bel et bien du racisme des institutions gouvernementales et les personnes racisées. Cependant, cette même problématique institutionnelle peut-elle aussi être aperçue parmi les autochtones au Canada ?


[1] Genius. (4 juillet 1989). « Boogie Down Productions – Who Protects Us From You? Repéré le 20 février 2022 à https://genius.com/Boogie-down-productions-who-protects-us-from-you-lyrics

[2]  Genius. (9 août 1988). “N.W.A – Fuck Tha Police.” Repéré le 20 février 2022 à https://genius.com/Nwa-fuck-tha-police-lyrics

[3] Cooper, M. NWA: ‘Our raps are documentary. We don’t take sides’. (7 août 2013). The Guardian. Repéré le 22 février 2022 à https://www.theguardian.com/music/2013/aug/07/nwa-1989-classic-interview

[4] Genius. (9 août 1988). “N.W.A – Fuck Tha Police.” Repéré le 20 février 2022 à https://genius.com/Nwa-fuck-tha-police-lyrics

[5] Krbechek, A. & Bates, K. When LA Erupted In Anger: A Look Back At The Rodney King Riots. (26 avril 2017). NPR. Repéré le 22 février 2022 à https://www.npr.org/2017/04/26/524744989/when-la-erupted-in-anger-a-look-back-at-the-rodney-king-riots

[6] 5150 ENT. (17 novembre 2020). Rare Eazy-E Interview Talks F’ The Police & Rodney King 1991 [Vidéo en ligne]. Repéré le 24 février 2022 dans Youtube à  https://www.youtube.com/watch?v=J9zF9KlAhJo&ab_channel=5150ENT.

[7] Hill, E., Tiefenthäler, A., Triebert, C., Jordan, D., Willis, H. & Stein R. How George Floyd Was Killed in Police Custody. (31 mai 2020). The New York Times. Repéré le 22 février à https://www.nytimes.com/2020/05/31/us/george-floyd-investigation.html

[8] Taylor, D. George Floyd Protests: A Timeline. (5 novembre 2021). The New York Times. Repéré le 22 février à https://www.nytimes.com/article/george-floyd-protests-timeline.html

[9] Moore, L. « police brutality in the United States. » Encyclopedia Britannica, 27 juillet 2020. https://www.britannica.com/topic/Police-Brutality-in-the-United-States-2064580.

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