des visages célèbres du hip hop avec des artistes tels que Queen Latifah, Snoop Dogg, Missy Elliott, Will Smith, Salt -n- Pepa, Jay-Z et bien d’autres

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13 juillet 1977. L’air est moite et dense. Une vague de chaleur s’abat sur le béton et l’asphalte des rues de New-York. Nous sommes mercredi soir, dans le sud du Bronx et deux DJ’s – Disco Wiz et Grandmaster Caz – ont installé les haut-parleurs de leur sound system à côté du terrain de basket délabré du parc, à l’angle de Ryer Avenue et de la 183eme rue. Depuis quelques années, ils sont quelques-uns : Afrika bambaata et la Zulu Nation, Grandmaster Flash, Wiz et Caz… à rapper et à mixer des vynils dans les rues des quartiers pauvres de New-YorkIls ont acheté des allonges électriques bon marché et se branchent sur les lampadaires de la ville pour pomper l’électricité et organiser des battles, des combats entre DJ, dans les parcs et sur les trottoirs.

Ce mercredi soir, la foule est là. L’ambiance monte. Mais soudain, alors que Grandmaster Caz se lance, la musique ralentit. Le lampadaire auquel le haut-parleur est branché grésille puis s’éteint. Les autres ampoules de la rue sautent les unes après les autres. D’un coup, les volets métalliques des magasins se baissent.

Disco Wiz et Gandmaster Caz se regardent incrédules. Est-ce qu’ils ont fait sauter l’électricité dans le quartier ? Ils vont mettre quelques minutes à comprendre. Il est 21h37 et le blackout est total. New-York est privée d’électricité.Cette nuit du 13 juillet 1977 va accoucher du chaos. Pour comprendre pourquoi, il faut revenir un tout petit peu en arrière, et regarder d’un peu plus loin ce New-York de 1977. Après le choc pétrolier de 1973, des mesures d’économie drastiques ont été prises. La dette de la Ville de New-York s’élève à 3 milliards de dollars.

Alors le 13 juillet 1977, dans la moiteur de la soirée, à 21h37, c’est -littéralement- une étincelle qui va mettre le feu à une poudrière qui ne demandait qu’à exploser. La foudre tombe sur une sous-station électrique à Buchanan South, le long de l’Hudson River. La centrale électrique d’Indian Point s’éteint. En quelques minutes, la ville est plongée dans le noir.A Manhattan, dans l’Upper East Side, les restaurants allument des bougies , les taxis braquent leurs phares pour illuminer les vitrines des diners, on se partage la nourriture qui est en train de décongeler et qu’il ne faudrait pas gaspiller. C’est comme une petite fête de l’Apocalypse.

Dans le noir, à la lampe de poche, les supermarchés, les bijouteries sont pillés. Dans un indescriptible chaos, les gens ressortent les bras chargés de nourriture, de télévisions, de meubles.

Dans le sud du Bronx, l’ambiance est radicalement différente. La musique de Gandmaster Caz et de Disco Wiz vient de s’éteindre. Et tout à coup, la foule crie “Hit the stores !” Dans la seconde, Tout le monde se rue vers les magasins. Les jeunes. Les mères de famille. Les travailleurs. Dans le noir, à la lampe de poche, les supermarchés, les bijouteries sont pillés. Dans un indescriptible chaos, les gens ressortent les bras chargés de nourriture, de télévisions, de meubles.

Les deux DJ sortent leur arme, leur révolver, pour protéger le matériel. Et l’un d’eux l’a avoué des années plus tard. Gandmaster Caz va faire quelque chose que des dizaines d’autres jeunes hommes vont faire cette nuit-là. Il vole du matériel : une table de mixage « clubman-two » dans un magasin d’électro.

RÉVOLUTION: La naissance du rap

Le lendemain matin, quand le soleil se lève sur le tours du World Trade Center, qui viennent d’être construites, le courant n’est pas encore revenu. Et c’est la désolation chez les commerçants du Bronx. Pendant la nuit, 3700 personnes ont été arrêtées, 550 policiers blessés, 1037 incendies ont été éteints. Le coût des dégâts s’élève à 300 millions de dollars.

Pourtant de cette nuit de chaos, de cet éclat de rage qui a duré 24 heures, est né une petite flamme. Tous ceux qui avaient volé du matériel, ont formé des crews. Ils se sont mis à jouer, à rapper dans les rues, puis dans les clubs. Quelques mois après le black-out, ils étaient des centaines.

Sylvia Robinson fonde Sugar Hill Records, la première maison de disques hip-hop. En 1982, le label sort “The Message” de Grandmaster Flash and The Furious Five, hymne politique qui raconte le quotidien d’un habitant du Bronx.

Effets de la ségrégation racial

The Notorious B.I.G et Tupac Shakur
1. Mouvement politique

Des groupes identitaires se forment progressivement dans les ghettos revendiquant l’égalité des droits, la reconnaissance d’une identité noire et luttant contre le racisme pour résumer, l’abrogation de la ségrégation raciale institutionnelle. Ce sont, soit des mouvements politiques pacifistes (Black Muslims de Malcom X et Black Power dirigé par Martin Luter King) ou révolutionnaires (Black Panters). Toutes ces organisations sont réprimées par l’ordre, infiltrées et démantelées par le F.B.I. et leurs leaders assassinés.
Toutes les manifestations pacifistes sont automatiquement interdites et fortement réprimandées par la police. Les chiens sont lâchés sur la foule et toutes personnes interpellées terminent en prison

2. Mouvement artistique

En parallèle, la revendication politique de la communauté des ghettos américains se fait à travers l’art. En effet, la musique noire américaine s’impose à travers le soul et la funk avec des artistes tel que James Brown ou Stevie Wonder. Ces artistes utilisent le support musical dans un état d’esprit positif pour exprimer leurs protestations sociétales.
La culture Hip-Hop naît de ce genre musical positif, revendicatif.

Graffiti

L’art graffiti des années 1970 a provoqué de grands impacts historiques sur les arts visuels. Il a influencé et changé la mode, le style, le design graphique et même le marketing et la promotion utilisés dans la publicité. Le graffiti est un style d’art et de peinture fait avec des bombe de peinture en aérosol. Étonnamment son origine viens des métros urbains de New York, et il est toujours l’un des principaux aspects qui ont contribué à créer la culture hip-hop.

Le graffiti était très unique pour de nombreuses raisons. C’est la seule forme d’art visuel connue pour être créée sans « contact physique ». Cela signifie que les mains et les doigts ne touchent pas la surface sur laquelle l’œuvre est conçue et peinte. L’art réel est fait avec de la peinture en aérosol, tenu à une courte distance de la surface, ce qui signifie que l’artiste peintre graffeur devait avoir un but précis et sa propre technique parfaite dans la mise en forme et la conception de l’art réel. Une autre chose qui rend ce style d’art visuel si unique est que quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux ont été faits à l’extérieur en public. Vous pouvez facilement trouver des graffitis sur les bus, les trains, les bâtiments et les murs. Vous avez non seulement compris le look et les illustrations des graffitis hip hop, vous avez également compris que vous étiez dans un environnement de culture hip hop. Aussi beau et fascinant soit-il, il est illégal de pulvériser l’art du graffiti sur les métros et les bâtiments publics. Il s’agit simplement de montrer l’amour que ces artistes avaient pour ce métier, ils étaient prêts à prendre le risque d’être arrêtés juste pour afficher leurs performances et exposer leurs œuvres.

Née en Philadelphie, devient la signature du ghetto, les graffeurs qui sont dans le temps des jeunes noirs ayant rien, ils bravent le danger.

La mode

AAliyah

La mode hip-hop a évolué à un rythme de nœuds depuis que le son a émergé du quartier du Bronx à New York au milieu des années 1970 et les styles ont varié de ville en ville, d’un océan à l’autre et d’une scène à l’autre.

Les années breakdance (b-boy)

BBoying vient de Beat Boys qu’on pourrait traduire par « les enfants de la
pulsation ».
Break dance provient de la notion de break, de « cassure » rythmique.
Le break dance est un terme utilisé pour désigner un style de danse développé à
New York dans les années 1970 caractérisé par son aspect acrobatique et ses
figures au sol

Le premier uniforme hip-hop a été porté par des rappeurs, des DJ, des breakdancers et des graffeurs. Le look b-boy du début des années 80, qui a émergé sur la côte est, comprenait des chapeaux de seau Kangol, de grosses chaînes en or de tuf de rue et de colliers nominatifs, des baskets à bout de coquille avec des lacets « phat » et des hauts de survêtement noirs (parfois en cuir).

Vers la fin des années 80, des groupes de hip-hop tels que Public EnemyEric B And RakimBrand NubianMain SourceQueen LatifahKRS-OneSalt-N-Pepa et bien d’autres ont commencé à célébrer leur héritage africain, ainsi qu’à revisiter des mouvements nationalistes noirs tels que les Black Panthers. Les treillis paramilitaires mélangés aux couleurs nationalistes noires du jaune, du rouge, du noir et du vert, et même les bijoux ont pris un sens, avec les boucles d’oreilles en or de Salt-N-Pepa liées à l’africanisme.

Après les concepts et les années de show-off, la mode hip-hop s’est simplifiée du milieu à la fin des années 90. Les costumes et les uniformes sont sortis et sont arrivés des jeans amples bas, des snapbacks, des bottes de travail, des vestes bouffantes, des fils Tommy Hilfiger et – une vivacité hip-hop – des vêtements de sport.Le Wu-Tang Clan a bercé ce look, tout comme Gang StarrMissy Elliot et d’autres. Plus tard, les rappeurs de Dirty South tels que Nelly et Ludacris ont ajouté des do-rags et des hauts de basket-ball, tandis que les rappeuses Lil’ Kim et Foxy Brown ont complètement évité le style baggy.

Au début des années 2000, la mode hip-hop était partout. Le style preppy et collégial de Kanye s’est démarqué au début, mais ce n’est que dans les dernières années de la décennie que le hip-hop a obtenu son premier look uniforme du 21ème siècle et qu’il impliquait principalement des tatouages. Pas seulement un. Soulja BoyWiz KhalifaLil WayneTygaGucci ManeChief KeefLil Uzi Vert et plus encore en sont couverts. Le tatouage de joue à la crème glacée de Gucci Mane et les tatouages de paupière et de larme de Lil Wayne sont les plus célèbres.Avec l’encre au centre de la scène, les fils sont simples: casquettes de baseball, baskets, piercings, sweats à capuche, vestes en cuir, gilets, gros pantalons. La mode santé gothique et la haute couture (surréaliste) changent une fois de plus le look hip-hop, ce qui signifie probablement que la salopette dungaree de Chance The Rapper ne décollera pas après tout.

Les origines du Hip-Hop

N.W.A

Le Hip-hop est apparu au début des années 70 dans les ghettos américains du Bronx. C’est un courant qui est né d’un mouvement contestataire de la jeunesse noire new-yorkaise. Il s’agit à la base, d’un moyen d’expression qui au travers de différentes disciplines va dépeindre les revendications de ces jeunes.

Le Hip-Hop serait une réponses a des impasses sociales. On est dans un état de droit mais on vis toujours de l’injustice.

Créateur du Break: Hip-Hop

DJ Kool Herc

Le 11 août 1973, un DJ appelé Kool Herc a organisé une fête mémorable dans le quartier mythique du Bronx. Ce jour-là il a changé l’histoire de la musique. Grâce à deux platines de mixage, il prolonge les parties rythmiques instrumentales pour faire danser les gens plus longtemps. C’est ainsi que né le break. Ensuite les MC (maîtres de cérémonie) apparaissent et se mettent à créer des rimes sur la musique pour animer les soirées et faire durer la fête. Depuis cette fête organisée, la culture hip-hop a pris de la place sur la scène musicale, danse, art, mode et bien plus ».

Il y a 44 ans, jour pour jour, naissait donc le break, qui signifie « pause » en français, soit un passage où tous les éléments d’une chanson, à l’exception des percussions, disparaissent. Derrière cette invention ? DJ Kool Herc. De son vrai nom Clive Campbell, ce disc jockey américano-jamaïcain est né le 16 avril 1955 à Kingston, capitale de la Jamaïque, avant d’immigrer avec sa famille dans le quartier du Bronx à New York, fin 1967. À son arrivée aux États-Unis, le jeune Clive Campbell est déjà imbibé d’une certaine culture musicale. En Jamaïque, il a notamment eu l’occasion d’assister aux sound systems de dancehalls, cette musique jamaïcaine populaire qui est une sorte de variante du reggae.

Alors que la construction du Cross Bronx Expressway, cette voie de circulation qui traverse le Bronx d’est en ouest, déstabilise le quartier qui subit une migration d’habitants venus de zone urbaine et voit sa propre population condamnée à partir, ainsi que des gangs de rue violents se former, Clive Campbell trouve refuge dans la musique. Son nom de scène ? Une partie lui vient de ses études, à Alfred E. Smith Career and Technical Education High School du Bronx. Sur les terrains de basket, sa carrure et son comportement lui valent le surnom d' »Hercule ». Il devient par la suite Kool Herc lorsqu’il commence à traîner avec les Ex-Vandals, un crew de graffiti. Mais c’est surtout lors de fêtes qu’il organise chez lui, avec sa soeur Cindy, qu’il s’illustre dans la musique. Accro à la cocaïne à la mort de son père dans les années 80, Kool Herc a par la suite continué à s’impliquer dans le hip-hop, même s’il aurait rencontré quelques soucis de santé ces dernières années.

Le Bronx

Au début des années 70, déserté par les Blancs et rongé par le chômage, la violence et la drogue, ce ghetto noir de New York voit l’émergence d’une nouvelle culture urbaine et contestataire, entre musique rap, breakdance et graffitis.

A l’époque, la déferlante disco a vidé la musique noire de sa substance politique et sociale. Dans la lignée des deejays jamaïcains, une poignée de jeunes Afro-Américains du South Bronx initie une nouvelle manière de produire de la musique, à partir de boucles rythmiques extraites des vinyles disco ou funk. Ces DJ’s, dont les pionniers s’appellent Kool HercAfrika Bambaataa ou Grandmaster Flash s’allient les services de MC’s afin de déposer sur ces boucles, des textes abordant enfin la réalité de la jeunesse des ghettos.

La culture hip-hop, dont l’expression passe également par la propagation sur les murs de la ville des graffitis, connaîtra une très forte explosion à la suite du gigantesque black out qui frappe New York la nuit du 13 au 14 juillet 1977…

Le Bronx des années 70 – 80 : entre violence et espoir

Le Bronx est réputé pour être un des endroits les plus violents des Etats-Unis. Cependant, il est possible de constater que l’espoir peut survivre même dans les rues les plus dangereuses.

Le fondement de la puissance de la ville de New York

Ce texte propose d’envisager le Bronx comme espace emblématique de la coexistence de logiques socio-spatiales extrêmes au sein de la New York, à travers l’analyse de la trajectoire urbaine de ce borough physiquement si près de Manhattan, mais socialement et économiquement si loin du cœur financier de la ville globale. La crise sociale et urbaine extrême que le Bronx a traversée il y a près d’un demi-siècle, laissant littéralement sa partie sud en ruines, est certes moins visible qu’avant, mais les indicateurs socio-économiques sont aujourd’hui encore parmi les plus faibles du pays, en termes de précarité sociale et sanitaire.
Dans le tableau ci-contre, les chiffres du Bronx cachent des écarts importants au sein même de ce borough qui abrite des poches de grande pauvreté, notamment au sud, aussi bien que des quartiers résidentiels cossus, au nord. Ce texte se concentre sur la partie sud du Bronx (au sud du Cross-Bronx Expressway qui a connu les épisodes de délaissement les plus avancés dans les années 1970 et se caractérise aujourd’hui encore par les plus fortes concentrations de populations hispaniques et afro-américaines, les revenus médians par ménage les plus faibles, et une part croissante de sa population au-dessous du seuil de pauvreté : de ce point de vue, le Bronx connaît les mêmes difficultés de ségrégation socio-spatiale que de nombreuses villes états-uniennes où la corrélation entre minorités ethniques et populations en difficultés est un héritage historique .
Au sein de New York City, le Bronx est un espace à part : il a longtemps fait l’objet d’un traitement différencié de l’espace par rapport aux autres boroughs, et aujourd’hui encore, il apparaît en décalage avec les autres boroughs davantage bénéficiaires des dynamiques néolibérales à l’œuvre dans la ville (notamment Manhattan et Brooklyn). Certes, ce n’est pas le seul endroit à connaître une crise sociale et économique, mais le phénomène y atteint une telle ampleur qu’il transforme de façon durable ce territoire tant dans son identité que ses paysages urbains.

Cet article vise donc d’abord à expliquer les diverses phases et composantes de la crise : comment le Bronx en est arrivé à cette situation d’inégalité socio-spatiale en lisière des quartiers dynamiques de Manhattan, inégalité vécue comme une injustice dans la mesure où il y a une forte corrélation entre les revenus et les origines ethniques des habitants lésés. Puis, seront exposées quelques-unes des solutions mises en œuvre pour y remédier : face à un certain abandon de la part des investisseurs privés traditionnels, renforcé par le désengagement des autorités publiques dans les années 1970, le combat multiforme des populations locales, à travers leurs organisations communautaires, pour reprendre en main leur quartier a permis sinon d’inverser totalement la tendance, du moins d’enrayer le cercle vicieux. Cette étude de cas sur le Sud Bronx illustre donc la difficulté d’articuler les échelles micro-locale, locale et régionale pour construire une métropole qui soit durable non seulement du point de vue écologique, mais également une métropole inclusive, sur le plan social et économique.

La lutte des Noirs: de l’esclavage à la présidence

En 1865, une loi est votée aux États-Unis mettant un terme à l’esclavage. Cependant, les Noirs, anciennement esclaves, ne sont toujours pas reconnus comme des personnes égales aux Blancs. Ils vivent de la ségrégation et de la discrimination. Ils tentent de faire reconnaître leurs droits par des moyens non-violents: en formant des associations, en participant à des manifestations et utilisant le boycott. Par exemple, suite à une situation d’injustice, les Noirs ont décidé de boycotter le transport en commun de la ville de Montgomery, en Alabama, en 1955.

En Afrique du Sud, durant la même époque, après des tentatives pacifiques pour faire reconnaître leurs droits, les militants pour les droits des Noirs sont passés à des moyens plus radicaux, utilisant parfois la violence pour défendre leur cause. En 1976, des policiers ouvrent le feu sur des manifestants dans la ville de Soweto. Une émeute éclate et des dizaines de personnes perdent la vie.​

Martin Luther King​​​ ( Pacifique )

Martin Luther King est un pasteur baptiste afro-américain. Il est surtout connu comme un militant non violent consacrant sa vie aux droits civiques des Noirs aux États-Unis. Il a organisé et dirigé plusieurs actions afin de défendre le droit de vote, la déségrégation et l’emploi des minorités ethniques.

Son discours s’intitulant I have a dream, qu’il a prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, est devenu célèbre. Martin Luther King se voit remettre le prix Nobel de la paix en 1964, ce qui fait de lui le plus jeune lauréat à mériter cette récompense.

Malcom X ( Violence )

Malcolm Little est né à Omaha (USA), fils d’un charpentier missionnaire baptiste décédé en 1931. Malcolm Little est convaincu que son père a été tué par des militants proches du Ku Klux Klan. En 1946, il a été emprisonné pour un crime. En prison, il découvre que l’État islamique, une organisation politique et religieuse qui prône le nationalisme noir aux États-Unis, correspond avec son chef, Elijah Muhammad, et se convertit à l’islam.

A sa sortie de prison en 1952, Malcolm Little prit le surnom de Malcolm X car il ne connaissait pas son vrai nom, petit étant le nom du propriétaire d’un de ses ancêtres esclaves. Il est devenu un militant de l’Organisation de l’État islamique (connue dans les médias sous le nom de Black Muslims), un mouvement sectaire musulman marqué par le nationalisme noir et le rejet des Blancs, considérés comme des exploiteurs, des propriétaires d’esclaves et des capitalistes. Admiré pour ses qualités de conférencier, il devient rapidement porte-parole de l’organisme. Il prêche le séparatisme noir et défend l’idée d’une république noire indépendante au sein des États-Unis.

En mars 1964, Malcolm X a cessé de s’entendre avec Elijah Muhammad et a quitté l’État islamique, qui était un mouvement religieux et non politique. Il s’est converti à l’islam sunnite orthodoxe et a fondé sa propre organisation religieuse, la Muslim Mosque Company. Il refuse l’intégration des Noirs et dénonce la violence des opprimés.

En avril 1964, il effectue un pèlerinage à la Mecque (Hajj) et à son retour il se fait appeler El-Hajj Malek El-Shabazz. Il condamne le racisme anti blanc de Nation of Islam et fonde l’Organisation pour l’unité afro-américaine, un mouvement politique non religieux, faisant de l’unité de tous les Noirs sa priorité.

Après avoir été l’objet de plusieurs menaces, Malcolm X est assassiné le 21 février 1965 lors d’un discours public par des militants de The Nation of Islam. Considéré comme un fanatique par les Noirs non-violents, Malcolm X a inspiré, par ses idées, le Black Panther Party fondé en 1966.

Les oppositions à la lutte contre le racisme

Il y a deux formes d’oppositions à la lutte contre le racisme. D’une part, les autorités des pays en place ont parfois usé de répression afin de mettre fin aux manifestations pour les droits civiques des Noirs. Des émeutes violentes ont éclaté en Afrique du Sud durant les regroupements organisés par Nelson Mandela. Aux États-Unis, Rosa Parks, suite à l’évènement de l’autobus, a été intimidée par la voie judiciaire afin qu’elle cesse sa lutte contre le racisme.

D’autre part, des groupes racistes, comme le Ku Klux Klan, qui prônent la ségrégation et la supériorité des Blancs, menacent les militants afin que ces derniers renoncent à leurs convictions. D’ailleurs, Martin Luther King a été assassiné en 1968 par un Américain raciste.

Racisme et ségrégation

Le hip-hop: la résistance politique et son interprétation

La représentation de la sorcière et sa représentation face a la résistance politique a travers le hip-hop.

Le hip-hop (art, message politique) sera une réponse a des impasses sociale. On est dans un état de droit , mais on vis toujours dans l’injustice

La résistance politique

Angela Davis : Black Panther, Marxisme Communisme

Définition de l’intersectionnalité; Quand on a plusieurs groupes marginalisé qui vont mener le combat. Tout le même groupe s’unissent pour lutter.

Elle renvoie a des rapports de dominants (du concret)= la violence est très forte vis-à-vis a ce qui critique le pouvoir.

On ne peut comprendre clairement le message politique parce que on est dans une dimension artistique, subjective.

Qu’est ce qui rend difficile cette interprétation ?

  1. Il y’a des conflits interne et des tentions: l’individu est le rapport a la société, sommes nous individualistes ?
  2. John D. : Penser au conséquences de la ( facture payé) de façon privé, mais les conséquences sont publiques.

Comprendre l’opposition du libéralisme et communautarisme

LibéralismeCommunautarisme
-affirme la primauté des droit de la personne sur le droit de la nation de l’état
-protège les libertés individuelles par des lois ( l’indépendance de la personne sur la majorité)
– la réussite référé du domaine privé ( manière d’engendrer les injustices)
– Valorise la neutralité
– se sont des communautés
– N’impose pas le conformisme
– valorisation et débat dans l’espace publique
– Inclusif et neutre dans l’état publique
MarxismeJames C.Scott
-Quand le pouvoir est installé l’aliénation(Noirs) soumission inconscient (Blancs) des rapports de domination.
-Il faut une révolte
– Quand il y’a du pouvoir= résistance
– Scène de théâtre
– On évalue le degré de menace (ex Trudeau* vs Guilbeault*)
– Texte publique : On retrouve le dominé dit en présence de dominants
– Texte caché : Ce que les dominants/dominés disent entre eux
– Hégémonie : A une prise totale sur tous les domaine de la vie

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