Note en classe
L’image de la sorcière dans notre société contemporaine
Les problématiques sont la représentation et la banalisation
Certaines conditions pour construire une répression des sorcières
Représentation dans notre société / Nos représentations sont basées sur notre vécu et nos goûts affecte et déforme notre réalité et l’oriente. / Nous devons créer notre propre réalité a partir de notre immaginaire./ Les connaissances ne valent pas la puissance des émotions dans un choix / Cause à effet / Triangle du feu de la perception = Immagination – Perception – Réalité
La signification/ méthode qui nous aides à interpréter des faits et a le pouvoir de transformer nos idées.
L’interprétation de la sorcière = En marge de la société – Beaucoup de pouvoir et de puissance – Beaucoup de connaissances alternatives / Sage femme, Homéopathie
Valorisation des faits rationnels et scientifiques dans un dualisme
Subjectivité = trop complexe puisque qu’elle implique les sentiments
Objectivité = Utilise un point de vue extérieur et des faits rationels. Elle aide à figer un statut
Nous devons institué pour rendre tangible l’immagination. Avec des lois, des règlements.
En 1326 — Définition du crime d’hystérie de la sorcellerie / Jean 22
Celles qui étaient accusées de sorcellerie étaient souvent guérisseuses, sages-femmes, célibataires ou veuves, bref, «toutes celles qui n’étaient pas subordonnées à un homme» / On les disait «faibles de corps et d’esprit, animées par un insatiable désir de luxure, […] censées faire des proies faciles pour le Diable». Alors on les envoyait sur le bûcher, on les emprisonnait, on les torturait en public, au terme de procès dans un premier temps, puis en totale impunité ensuite.
Systématiser des actions – Faire le pont entre l’immaginaire et le concret
La radicalisation de la violence est justifié par cette systématisation
Paradox dans la construction des stéréotypes.
Dans la mythologie : Cirés et Médé construise l’image de la sorcière contemporaine
Représentation médiasgraphique
Loin de la figure cruelle des contes de fées, la sorcière de la culture populaire contemporaine s’incarne maintenant dans des personnages comme les soeurs Halliwell, de la série Charmed (dont une nouvelle mouture est diffusée depuis le mois d’octobre), Willow, dans Buffy contre les vampires, ou l’héroïne éponyme de Sabrina, l’apprentie sorcière, protagoniste tout récemment reprise dans une nouvelle série Netflix.
Les sorcières des temps modernes se réunissent par l’intermédiaire des médias sociaux, dans des versions virtuelles des covens ou lors de retraites dans la nature. Elles ont leur propre mot-clic sur Instagram, #witchesofinstagram, qui réunit tout près de 2 millions de publications. Certaines ont des chaînes YouTube, où elles parlent de leur pratique. D’autres ont des blogues ou encore des balados.
Représentation figure politique
Sorcière militante – Politisé – Réappropriation – Lutte Politique
Manon Massé :
Manon Massé porte fièrement une moustache. Elle revendique sa pilosité faciale comme une affirmation politique. Sur ses affiches électorales, loin de photoshopper ce délicat duvet, elle le met en valeur. À une chroniqueuse, elle confie même volontiers que cette moustache est « un statement ».
Jean-François Lisée ose une blague sur la moustache de Manon Massé.
Pauline Marois :
Une étiquette lui collait, avoue-t-elle dans son autobiographie : celle de « grande bourgeoise ».
« On m’a caricaturée, on m’a ostracisée… J’ai été blessée par cela, car ça ne correspond pas à qui je suis. Ça m’a suivie et ça m’a cassée. »
-Pauline Marois, ex-première ministre du Québec
La richesse de son conjoint Claude Blanchet et leur résidence somptueuse n’ont pas aidé son image.
Le 4 septembre 2012, elle s’est aussi fait voler sa soirée victorieuse par une tentative d’assassinat politique. Mme Marois ne craint plus de nommer ainsi l’attentat, avec raison. Je trouve qu’on l’a oublié un peu vite : un homme a essayé de tuer la toute première femme à diriger le Québec, parce qu’elle était indépendantiste.
Hilary Clinton
Aujourd’hui encore, les femmes qui dérogent à l’image de la ménagère et de la mère parfaite continuent à être affublées de ce qualificatif. Durant la campagne présidentielle de 2016, des soutiens de Donald Trump et de Bernie Sanders qualifiaient régulièrement Hilary comme « sorcière ».