Mazir Brunet Gr: 013

Salem Witch Trials – witch no. 1 on trial in the courtroom C. February 29th 1892
Un concept qui m’a toujours été aussi flou que fascinant prend place dans le grand sujet qu’est la sorcière. Il s’agit d’un grand pilier des idéologies, des politiques et donc du monde dans lequel nous existons et cela depuis peut-être toujours : il s’agit du dogme. Je crois bien que le dogme et partout, qu’il teinte la vision de chacun et qu’on ne peut pas tous les voir en même temps. Gilbert Keith Chesterton, penseur et littéraire anglais, en évoquait déjà l’idée : « Le monde moderne est plein d’hommes qui s’en tiennent aux dogmes si fermement qu’ils en ignorent même que ce sont des dogmes. » Tous les penseurs ayant traité du dogme vers lesquels mes recherches m’ont poussé, Voltaire, Victor Hugo, Edgar Allan Poe, etc. pour ne citer que certains des plus connus s’accordent pour dire que le dogme est mauvais. Alors pourquoi celui-ci, est-il aussi présent? Pourquoi fait-il parti du fondement de bien des institutions et doctrines comme dans le cas de l’Inquisition et du Marteau des sorcières?Où est-ce l’institution qui fondent le dogme, lequel précède l’autre? Comment en vient-on à adopter des idées dogmatiques? Quelle est la place du dogme?
N’ayant jamais placer de mot sur ce qu’est un dogme et n’ayant pas de souvenir de discussion dont le sujet était ce concept, il ne m’apparait que très peu la condition de l’avis public. Cependant, j’ai souvent rencontré des dogmes sans leur attribuer ce nom et y pensait simplement comme des avis préconstruits et fermés, lorsque j’en discutait, mon espace publique semblait les condamnés. La plupart des penseurs dont j’ai lu les citations sur la branche des citations du Figaro ( http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=dogme ) au sujet du dogmes, pour la plupart, les condamnent. Pour ma part, le dogme me semble assez frustrant, souvent dicté par une autorité ou même vecteur d’autorité, il est borné et incontestable. On l’observe aisément en pensant aux sorcières, à l’Inquisition et aux dynamiques de leur époque. On dit que Dieu donne le pouvoir au roi, et quiconque le réfuterait par ses dires ou ses actions se verrait tué. Alors, l’autorité lui est accordé par un dogme le permettant ensuite d’élever encore d’autre dogmes par son pouvoir. Ainsi l’Inquisition assis sur plusieurs dogmes tel que l’autorité du roi et de l’Église, l’existence de mouvements hérétiques et malveillants et le rapport de Pierre de Lancre, lui ont permis d’agir librement. Ainsi de nombreuses femmes accusées de sorcelleries ont connu la mort sans procès équitable et scientifique. L’Inquisition usait de toute sorte de méthode fondé sur le dire d’une autorité pour inculpé des suspects. Il faut faire bien attention, un dogme n’est pas simplement une idée imposée, elle est complètement accepté et alimenter par ceux qui la croit. L’autorité en question ne l’impose pas par leur simple ascendant, le dogme s’impose parce qu’on y croit et qu’on croit l’autorité.
Le dogme a une grande fonction sociale, elle sert de point de repère ou de point d’appui pour des communautés et des institutions. Le dogme est dans un groupes une vérité fondamentale permettant souvent à d’autres d’exister. Alors, il justifie des comportements et/ou des actions. Dans le cadre de nos sorcières, les dogmes indiquant les gens en position d’autorités et les autres dangereux et occultes ont permis et expliqués les actes de l’Inquisition.
Si les dogmes sont si puissants et peuvent permettre de tels actes de folies comme en témoigne l’histoire, ne devrions-nous pas faire tout ce qui est en notre possible pour les éliminés? Bien sur le monde objectif et scientifique que nous connaissons rêves d’un monde sans dogmes. Cependant plus d’un marque son essence même. Il semble qu’en tentant de les éradiqué nous serions animés nous aussi par des dogmes. Il devient alors très intéressant de les décelés et de les étudiés mais dès lors que nous y imposerons un avis et un verdique, une part d’interprétation, le dogme peux ressurgir. Ainsi peut-être le seul moyen de ne pas agir selon un dogme, de le combattre est de laisser planer un doute sur toutes choses, de laisser ce bénéfice à chaque dire même si certains sont contraire.
Le dogme ayant une place dans les fondements de nos réflexions et de notre société, laisserait place à un tout autre monde s’il advenait à disparaitre. Comme énoncé plus tôt, le dogme est une vérité fondamentale et indiscutable sur lequel un groupe peut se reposer et combattre le dogme est un perpétuel doute. Alors, créer une institution active dont la vérité fondamentale est que le dogme est mauvais et à éliminer serait un paradoxe. Cette idée deviendrait son dogme originel, l’idée intouchable qui les rallie. Quiconque s’y opposant se verrait contraint à quitter l’institution étant opposé à son unique but. Peut-être le ferait-il de lui-même. Ainsi, l’existence de cette institution est paradoxale. Ou alors, douterait-elle constamment de tout, ne prenant ainsi aucune action. Comme on a pu l’apercevoir lors de ce paragraphe l’absence de dogme, ce doute omniprésent aurait pour conséquence une société immobile sans action prise et sans aucun changement. Malgré tout notre société bénéficierait sans doute que chacun se remette plus en question et soit alors plus ouvert aux idées extérieures. En y ajoutant une pointe de bienveillance, jamais les tragédies des sorcières ne seraient advenues.
Aussi, j’invite quiconque étant été intéressé par le concept du dogme à regarder cette vidéo, l’essence en a été très bien saisie et l‘accompagnement est brillant : https://youtu.be/4g3jzzSwGxM
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