Colette Arnould stipule que l’Église démontre, dès ses débuts, une « méfiance envers la médecine, […] son rejet de toutes explication rationnelle de la maladie, au profit d’une explication par le mal et le péché, empêchent de connaître d’autres moyens thérapeutiques que l’exorcisme et l’invocation des saints. La théologie, « unique science qui commande aux autres », domine tout. »

Comment se fait-il que, 1000 ans plus tard, l’Église se tourne encore souvent vers la volonté de Dieu pour expliquer des phénomènes tout-à-fait plausiblement résolus par la médecine? En effet, la foi transgresse encore la science pour certain.es. Par exemple, lorsque vient le temps pour la femme de déterminer si elle souhaite ou non avoir recours à un avortement, les groupes anti-choix, souvent associés à la droite religieuse aux États-Unis, proclame qu’une grossesse est la volonté de Dieu et qu’entraver son choix relève du pêché, et ce même lorsque la santé de la femme est mise à risque.

Ainsi, une question demeure: les croyances religieuses sont-elles si puissantes qu’elles régissent la conception du monde de ses adeptes, indépendamment des normes culturelles, historiques, technologiques et scientifiques de l’époque où iels vivent?

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