Leçon 1 – Le Bronx et la politique de l’abandon

  • Opposition entre l’intégrationnisme et le nationalisme « devons-nous lutter pour cette nation ou construire la nôtre? Devons-nous sauver l’Amérique ou nous-mêmes? »
  • Jackie Robinson vs Malcom X
  • Le Bronx en feu tout au long du match
  • Record mondial de 3 coups de circuits en un match par Reggie Jackson

Ligne du temps

  • 1888: Naissance Robert Moses
  • 1913: Naissance de Rosa Park
  • 1917: Naissance de John F. Kennedy
  • 1919: Naissance de Jackie Robinson
  • 1925: Naissance de Malcolm X
  • 1929: Naissance de Martin Luther King
  • 1944: Naissance de Angela Davis
  • 1946: Naissance de Reggie Jackson
  • 1947: Jackie Robinson est le premier noir de la ligue majeur de baseball
  • 1953: Début de la construction du Cross-Bronx Expressway par Moses
  • 1955: Naissance de DJ Cool Herc
  • 1955: Rosa Park refuse de céder sa place d’autobus à un passager blanc
  • 1957: Naissance de Afrika Bambaataa
  • 1961: Kennedy est élu président des États-Unis
  • 1963: Discours «I have a dream» prononcé par Martin Luther King pour les droits et l’égalité des noirs
  • 1963: Lutte pour le nationalisme des noirs
  • 1970: Afrika Bambaataa, Dj Kool Herc, etc. font partie des fondateurs du hip hop
  • 1976: Reggie Jackson est engagé comme agent libre pour les Yankees
  • 1977: Record mondial de 3 coups de circuits en un match par Reggie Jackson
  • 1978: Création de Grandmaster Flash (un des pionniers de hip hop)

Leçon 2 – Mouvement de masse

Dans les deux cas, la classe dirigeante recherche le progrès, une amélioration des conditions de vie, de l’économie, de l’espace public. Bien entendu, ce « progrès » n’est qu’une illusion puisqu’il n’est au final que le fruit d’une ségrégation, d’une répression, voir l’extermination d’une catégorie d’individus. Autant dans la situation des inquisiteurs que dans celle des promoteurs du Bronx, on agit en tous points en accord avec la loi et les règlements établis, ce qui a au final a complètement dénaturalisé les droits des individus qui ont subi ce soi-disant progrès.

Leçon 3 – Mauvais chiffres

Entre autres, le hip hop permettait d’exprimer publiquement, de façon plus accessible, la réalité que subissait la population. Ainsi, cette forme d’art avait un grand pouvoir rassembleur auprès de la communauté, en d’autres mots de mettre en commun leur désespoir, ce qui permettait de sublimer le malheur et la souffrance engendrés par les inégalités, le racisme et le mépris.

Leçon 4 – 1977

Par exemple, dans un contexte actuel, au temps de la pandémie mondiale due à la covid-19, où la population entière est confinée dans leurs domiciles, une nouvelle forme d’art prend vie. Des musiciens se regroupent via divers plateformes accessibles sur internet afin de diffuser ensemble leur musique, malgré l’isolement. De grands orchestres diffusent leurs concerts gratuitement sur internet, ce qui permet aux gens qui n’auraient habituellement pas les moyens d’aller les voir, d’y avoir accès. Cette situation est similaire à celle du black out de 1977. Malgré les émeutes et le saccage complet du Bronx, le black out a permit l’émergence du hip hop. Une multitude de jeunes eurent accès au matériel nécessaire à la production de musique en le volant dans des magasins d’électroniques.

Leçon 5 – Terre de désolation

Les graffitis, les tags, sont là pour être vus, pour faire passer un message. Ils sont là, au cœur de la ville, probablement parce que dans l’espace public de cette époque, c’était le seul endroit où ils pouvaient s’exprimer. Leur présence permet à la rue de prendre vie.

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