Lors du premier cours, concernant le hip-hop, nous nous sommes penchés sur la résistance politique. En effet, nous avons posé un regard sur les problématiques que la résistance politique amène. Quelque chose qui est important d’être mentionné est le fait qu’il est extrêmement difficile d’adopter une position politique neutre, car nous sommes toujours en train de nous situer. La personne qui est politisée masque sa résistance au pouvoir par la relation qu’il ou elle entretient avec le pouvoir. Les paroles du hip-hop remettent en question la résistance politique qui s’est noyée dans les mécanismes de répression. D’un point de vue, les rappeurs évoquent des idéologies qui débordent de tensions comme le libéralisme vs le communautarisme. Cette tension qui fait partie intégrante du hip-hop est d’ailleurs critiquée par les rappeurs, qui prennent position et critiquent le pouvoir, ce qui engendre des conséquences pour eux. La relation au pouvoir y est pour beaucoup; prenons par exemple l’émission Révolution on l’on retrouve différents styles de danse (dont le hip-hop) son pouvoir, est les codes d’écoutes. L’idée du public cible également, c’est un pouvoir de la télévision. Nous sommes constamment en train d’évaluer le degré de menace par rapport à la critique du pouvoir. À la base le hip-hop est une manière de s’exprimer et de faire passer un message à propos des tensions, mais serait-il institué par la résistance? Il y a plusieurs points de vue, plusieurs compréhensions du sens interprétées dans le rapport avec la critique. Est-ce un problème de représentation sociale? D’un point de vue méthodologique, c’est un problème d’interprétation. Nous avons également discuté des stéréotypes liés au hip-hop; la radio, les « gang », les déplacements pour contrer quelque chose, la référence au niveau des mouvements, le style « old school », et bien d’autres choses. Après tous ces sous-thèmes liés à ce sujet, il est important de se demander ce qui est au cœur de la définition du hip-hop? L’explication donnée en classe fait référence aux conséquences qui découlent de ce mouvement; « le hip-hop se définit entre les tensions ». Évidemment ici on fait référence à de différentes tensions comme celle entre l’individu et le social, la réussite et l’injustice, le libéralisme et le communautarisme, le privé et le public, la politique et les arts et malgré toutes les tensions qui viennent d’être nommées, on est loin d’avoir fait le tour. Finalement, lors de ce cours, nous avons amené le sujet de l’illégalité, qui est souvent associé au hip-hop. Les graffitis, par exemple, sont une tension face au vandalisme, la vie collective, la manière de marquer son territoire et aussi la forme du message revendicateur.

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Lors du deuxième cours, la résistance politique était encore au cœur des réflexions. L’importance de l’émergence d’une nouvelle manière de vivre en communauté est également entrée en place. Au niveau du contexte historique; la dimension technique qui assure la naissance du hip-hop est en 1973. Si l’on observe de près, la fondation à caractère mythologique, le récit qui menait au sujet du hip-hop qui semble plus important est en 1977. Avec la modernité on sort du monde qui s’appuie sur le sens pour s’appuyer sur la raison et l’objectivité. Les changements sont réels et changent du tout au tout la réalité de plusieurs communautés en amenant une nouvelle manière de penser. La société doit réunir les deux pôles culturels pour maîtriser la tension. À la base, les tensions sont réfléchies comme opposées alors qu’elles sont indissociables. Nous avons également abordé le communautarisme et le fait qu’il implique l’idée que ce sont les communautés qui donnent du sens à ta vie, ce qui voudrait dire que sans communauté il n’y a pas de vie. Les rappeurs seraient donc dans un certain rapport aux communautés et à la résistance libérales. De l’autre côté, la société libérale demande aux individus de se conformer à un modèle type très abstrait. Ce ne serait donc pas ce que l’humain vit dans la réalité, mais une forme de conditionnement qui guiderait sa vie. Nous, les humains, avons été conditionnés à répondre à quelque chose qui éteint nos désirs. C’est de favoriser la réussite individuelle et la relation avec les autres, plutôt que l’effort de groupe que l’on retrouve dans le communautarisme. Le hip-hop provient des tensions incarnées et surtout des tensions relatives à des enjeux de société. La manière de témoigner ses tensions est à travers l’art. Notamment à travers la musique, qui permet aux rappeurs de témoigner une forme de souffrance. C’est également une critique de la fonction sociale, une dénonciation des injustices avec une idée de confrontation. Il est important d’aborder la réponse à des impasses. La société libérale ne répond donc pas au besoin du Bronx, et le communautarisme sur papiers est vendu comme « génial », mais sont en réalité pris par le pouvoir des gangs de rue.

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Lors du troisième et dernier cours portant sur le hip-hop, nous avons abordé la théorie de James C. Scott; « comment se fait la critique ouverte de pouvoirs hégémoniques? ». Cette théorie se rapporte à la suprématie d’un État sur le peuple. Par la suite nous avons analysé la fonction de l’art. Cette forme d’expression sert pour passer un message. Dans le cas du hip-hop, c’est une manière d’exprimer des tensions et de répondre à des impasses. C’est également un partage du message, un moyen de communication et de diffusion. Il est important d’aborder l’aspect universel de l’art, car tout le monde peut trouver son point de repère. Ça ne se situe pas dans l’abstraction, mais plutôt dans la subjectivité afin de flouter la ligne entre la vérité et le déni. L’art permet d’autant plus de se rassembler pour dénoncer des causes et de légitimer des critiques ouvertement. Étant au cœur de l’histoire du hip-hop, les tensions permettent aussi de se situer sur un pôle. Cela force à interpréter des choses ou même des sens afin de comprendre ce dont il est question en termes de message de la résistance politique. L’intériorisation du pouvoir et la construction de celui-ci sont un bon exemple de l’hégémonie puisqu’on ne conteste presque jamais le pouvoir. James C. Scott amène un point intéressant concernant les rapports de domination entre nos sociétés. C’est une question de pouvoir qui relève de la hiérarchisation (ici on fait référence aux dominés et aux dominants) et également de la prise de conscience de notre aliénation. En résumé; quand il y a du pouvoir, il y a de la résistance. L’expression des pouvoirs de domination prend l’allure d’une pièce de théâtre, c’est donc une théâtralisation des rapports de domination. Nous avons également abordé les dominés et les dominants dans l’espace public ainsi que les textes cachés. Tous ces éléments sont présents, mais il est long avant que la critique se fasse par peur du pouvoir.
Tensions internes à chaque individu + faire des liens avec tensions + est-ce que les rappeurs sont conditionnés = Est-ce que les rappeurs (dominés) ont été conditionnés à travers les tensions du mouvement hip-hop?

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