Sources :

https://crane-faction.com/blogs/blog-tete-de-mort/histoire-origine-style-punk

https://www.theguardian.com/music/2012/sep/14/where-punk-begin-cinema-peru

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sex_Pistols

https://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher

https://journals.openedition.org/rfcb/1746

https://fr.crimethinc.com/2022/12/13/punk-dangerous-utopia-revisiting-the-relationship-between-punk-and-anarchism

Premiere télévisée des Sex Pistolsv : https://youtu.be/L5LpG12G_Hs?si=jYrHhAYrNuIH6Yd4

Film : The Filth and the Fury

Il n’y a pas d’origine précise du mouvement punk.

C’est dans le pays surnommé « L’Homme malade de l’europe » qu’émerge les Sex Pistols dirigé par la Margaret Thatcher alias la Dame de Fer, « elle invoque la souveraineté britannique, la protection de l’intérêt de ses administrés et l’État de droit ».

« Dans un contexte de difficultés économiques aiguës et de troubles sociaux récurrents, la démocratie à la britannique connaît elle aussi une sérieuse crise de confiance qui touche à la fois à la question de la représentation de l’opinion et aux modalités de gouvernance du pays. »

« Punk was a continuation of those countercultures. It recapitulated the same process of radicalization that Jerry Rubin’s generation had experienced—only intensified, like a bacteria that had become immune to antibiotics. From the beginning, punks took great pains to distinguish themselves from hippies; in retrospect, punk was everything hippie that couldn’t be domesticated and commodified. « 

« Emprunté à l’argot des prisons, le mot punk a été utilisé pour la première fois dans un contexte musical au début des années 1970. Lorsque des albums de compilations tels que les Nuggets de Lenny Kaye (1972) ont créé une nouvelle vague mettant un grand coup de neuf au rock simple du milieu des années 1960. »

« Avant le milieu du XXe siècle, le terme « punk » avait plusieurs significations, dont aucune n’était positive. Certaines d’entre elles étaient de nature sexuelle comme : « homosexuel refoulé » ou « violeur aux cheveux longs ». D’autres, comme « voyou », « gangster », « délinquants » avaient des connotations de violence. Ces appellations ont été associées à un genre de musique particulier et aux personnes qui l’écoutaient en 1975. »

Au début le punk apparait dans le rock comme une musique plus « énervée », c’est pour ca que l’on parle aussi de rock-punk. Il se sépare petit a petit du rock pour être engage socialement et politiquement, essentiellement tourné vers les adolescent critiquant l’industrie musicale et le consumérisme. Mais le punk exprime aussi la pression sociale dans une société capitaliste en guerre avec une remise en question de la monarchie britannique. Ainsi il devient avide de liberté, anticapitaliste et anarchiste. Si nos problemes ont étés présent et serront présent dans nos sociétés, qu’elle soit moderne et capitaliste ou bien traditionnelle et monarchique, la seule possibilité qui est entrevue est donc l’abscence de société, soit l’anarchisme !

« C’était une expression culturelle d’angoisse, d’émotion et d’envie de différence. Les gens en avaient marre de voir les problèmes de l’époque tourner en boucle. Ils en avaient assez du capitalisme et voulaient ramener leur société à la réalité de la vie humaine réelle et brute par le biais de la mode, des coiffures et de la musique. »

« Bien que les succès des Sex Pistols en 1977 aient fait de la Grande-Bretagne le foyer du nouveau mouvement de jeunesse, des développements similaires ont eu lieu en France, en Australie et aux États-Unis. »

Ce n’est pas seulement au Royaume-Uni que ces problematiques font sujet de polemique. « Au début des années 1970, à New York, une petite mais très créative scène se forme autour du club CBGB. Les Ramones étaient le groupe le plus important de cette scène en terme de pertinence pour le développement du punk créant des chansons courtes, rapides et minimalistes »

« Le punk n’a eu son plein impact qu’après le succès de Nirvana en 1991, coïncidant avec l’ascension de la génération X. Une nouvelle génération née dans les années 1960, dont beaucoup de membres s’identifient au mélange chargé et souvent contradictoire d’intelligence, de simplicité, de colère et d’impuissance du punk. »

« Le mouvement punk des années 70 a lancé une évolution de la mode, des coiffures, du maquillage, des médias et de la politique. Partout où la culture punk est passée, elle a laissé son empreinte. »

« Comme tout type de mode alternative, les vêtements punks ont mis un grand coup de balais dans ce qui se faisait à l’époque. Le style punk s’est élevé contre le capitalisme et le conformisme. Esthétiquement, les cheveux et les vêtements punks se sont rebellés contre le mouvement hippie détendu et l’éclat étincelant du disco. » Doc Martens, des jeans serrés et des couleurs sombres.

« Le style vestimentaire n’est pas bien défini. Il passe du tout noir dans un style gothique à un style parfait très « arc-en-ciel » aux couleurs vives. Les clous et bracelets en argent font l’unanimité dans la mode punk. Mais la base reste les coiffures ultra décalées, et la crête est l’un des grands emblèmes du mouvement punk. On retrouve également beaucoup de tatoos et de piercing chez les adeptes de cette sous-culture. Bien que la mode punk puisse être débarrassée de certains de ses messages politiques au moment où elle atteint son apogée, rappelons que la mode punk des années 70 a toujours été de nature politique. »

« La politique constitue une part importante de la culture punk. Pendant l’émergence du punk dans les années 70, le Royaume-Uni était dans une période de conflit ouvert et de malaise. Les meneurs des grèves commerciales étaient envoyés en prison, et les adolescents se lançaient dans des guerres de rue les uns contre les autres, parfois en allant jusqu’à se tuer. Les femmes luttaient toujours pour l’égalité des droits, tandis que la classe ouvrière luttait pour faire entendre sa voix. « 

« Il est facile d’oublier la colère et la douleur qui ont donné naissance au mouvement punk. Si la mode et le maquillage punk peuvent être un moyen pour les gens de se démarquer aujourd’hui, sa naissance était une nécessité pour les groupes qui sentaient qu’ils ne pouvaient pas être entendus sans faire quelque chose de drastique. Ces premiers punks ont tous été dans l’extrême pour représenter leur idéologie. « 

C’était un ensemble de minorités ethniques, de radicaux politiques et de citoyens négligés. En soi, les opprimés et les marginaux de la société.

 » Le No Future Punk est l’idée selon laquelle la jeune génération punk des années 1970 n’avait pas d’avenir. Cette idéologie a notamment été adoptée par les jeunes de classe ouvrière au États-Unis et en Grande-Bretagne. La musique punk a été précurseur du mouvement qui deviendra engagé socialement et politiquement au début des années 80. Dès ses débuts, le punk s’est imposé comme une culture dont il est pratiquement impossible d’écrire l’histoire notamment à cause de l’expression « no futur » tirée des paroles du titre de la chanson « God Save the Queen » des Sex Pistols sortie en 1976. Cette chanson d’un des plus célèbre des groupes punk-rock, est un élément essentiel de la philosophie punk. C’est-à-dire, une attitude pessimiste face à l’avenir qui explique en partie le manque d’intérêt de la culture punk pour l’histoire du mouvement. »

On retrouvait parmi les idéologies l’esprit « on a une seule vie » Idéologie sur le fait de vivre l’instant présent, car le futur ne réserve rien de beau.

« Une chose qui liait toutes les formes de musique punk était leur négativité. C’est ce qui faisait le plus contraste avec la musique populaire que l’on écoutait à la radio à l’époque, avec des thèmes optimistes et romantiques. »

« Ces groupes punk ont fait preuve de pessimisme dans certains cas jusqu’au nihilisme. C’est cette insatisfaction de la vie face à l’Etat qui a donné naissance à une grande partie de la musique politiquement chargée pour laquelle le punk s’est fait connaître. »

« It’s more like a network of underclass gangs in which everyone has a band, a zine, or at least a criminal record. The art isn’t just what’s happening on the stage—it’s the designs people inscribe on their jackets and shirts and bodies, the dancing and kissing and fighting and vandalism, the atmosphere they create together. The collective mythos of a worldwide grassroots movement. Let that mythos be contested territory—the conflict will keep people invested. « 

« En 1976, les conditions économiques étaient les pires depuis 1940. 6,4 % de la population était au chômage en Grande-Bretagne et la Livre est tombée très bas. Le climat socio-économique était mûr pour le message du punk rock, ces jeunes fanatiques de musique étaient méfiants ou carrément en colère. Le punk rock dans son ensemble s’est donc défini par ses liens étroits avec le socialisme, arborant des commentaires sociaux et des sympathies pour les troubles de la classe ouvrière. Le Punk allait devenir le refuge de la nouvelle génération. »

« Des hommes au look motard bien défini : les membres du groupe portaient toutes sortes de vêtements qui allaient définir l’esthétique punk. Ils étaient définis comme des « vagabonds, des inadaptés, des punks, n’ayant qu’une compréhension rudimentaire de la musique ». Leur premier single, « Anarchy in the UK » a marqué un vrai coup dans le mouvement no future. La renommée du groupe a notamment été faite grâce à leur performance lors des concerts. « 

« Une grande censure autour du groupe des Sex Pistols secrée « Cinq jours après sa sortie, le morceau « God Save the Queen » fut interdit par la BBC. Mais il rencontra néanmoins une énorme popularité et devint numéro un sur presque tous les hit-parades britanniques, même ceux de la BBC, qui continua à passer le morceaux en coupant des passages « trash ». Les deux singles suivants des Sex Pistols, « Pretty Vacant » et « Holiday in the Sun » ont connu une popularité similaire. « 

« En juillet 1977 sort le second 45 tours Pretty Vacant, dont le clip vidéo sera diffusé à Top of the Pops à la demande de Richard Branson, et contre l’avis de McLaren. S’ensuit une tournée en Scandinavie durant quinze jours, ainsi qu’une tournée anglaise au mois d’août, que le groupe devra effectuer sous des noms d’emprunt, étant interdit de concert en Angleterre45. Cette tournée s’appelle SPOTS (= Sex Pistols On Tour Secretly) »

« L’impuissance socio-politique, une conviction que les actions étaient sans conséquence, que l’amélioration de la société était au mieux insaisissable et au pire totalement futile… « 

« Néanmoins, la croyance en la possibilité (ou du moins la nécessité) d’un changement était évidente dans les chansons punk. En réaction contre l’autoritarisme qui est apparu dans les années 1970 et qui s’est accru tout au long des années 1980 et 1990, le punk a été la dernière fois que la musique pop, quelle que soit sa nature ou son époque, a eu un « véritable impact radical » sur une partie quelconque de son public. Le punk, c’est l’abandon des chansons d’amour contre un message politique et social que l’on retrouve beaucoup aujourd’hui dans le rap et le hip hop. »

« Almost a decade before the Ramones, the New York Dolls or the Sex Pistols struck a chord in anger, the Peruvian band Los Saicos (the Psychos) were screaming, speeding and drinking their way to local notoriety. Now, thanks to an upsurge of interest and a recent documentary, the band – all in their sixties – have reformed and found their biggest following in half a century. Their signature tune, Demolición (Demolition) has been revived as an anthem for political protesters and, reportedly, – for drug barons. In the Lima district of Lince, a marble plaque has been erected with the provocative claim etched in marble: « The global punk movement was born here. Demolish!!! » « 

« La célèbre pochette du single, montrant le visage de la reine Élisabeth II obstrué par le titre du morceau et le nom du groupe en lettres capitales, choque les copistes chargés de l’imprimer, ils arrêtent leur travail. La pochette a étée crée par Vivienne Westwood, » l’une des plus grandes icone de la mode polémique et qui a également travillé avec sur les vetements des sex pistols. Elle est connu pour ses nombeux magasins de vetements aux noms provocants, le plus connu étant « SEX » écrit en grosses lettres roses, mais aussi « Paradise Garage », « Too faste to Live, Too Young to Die » ou encore « World’s End ».

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