Par Édouard

Par rapport à ce sujet, je voulais moins y aller dans une lecture d’auteur ou un développement de concept, théorie, etc. Peu importe se que je faisais, je voulais que sa soit plus intime et un peu plus « littéraire » si on peut dire.

Pour cette raison, je n’ai pas beaucoup de notes de lecture, puisque j’ai surtout essayé de raconter une histoire que je connaissais déjà, mais qu’il fallait simplement que j’exprime le mieux que je pouvais.

Idées de sujet de rédaction

Impasse méthodologique

  • Face aux sujets et à la manière que le prof l’a présenté, on dirait que de toute façon j’ai un malaise. Si je fais un travail de sciences humaines suivi d’une réflexion philosophique à caractère plus “scolaire”, j’aurais vraiment l’impression de passer à côté de quelque chose et de pas bien saisir le sujet/sa portée. D’un autre côté, si j’essaierait pleinement de faire un projet du côté de l’imaginaire, de l’art, etc., j’aurais quand même quelque chose qui me dérange du fait que je ne comprendrait pas pleinement ce que je fais et pourquoi je le fais. Je crois donc qu’un sujet de rédaction intéressant pourrait-être une réflexion là-dessus, sur les approches à un “objet” d’étude, plus particulièrement dans les sciences sociales et historiques. Il serait question de ne pas essayer de résoudre ou d’éviter cette tension, il semble que je la ressens pleinement, mais justement de l’accepter comme quelque chose que je vit face à un sujet comme les cultures autochtones. Je veux donc enquêter sur la méthodologie en sciences humaines, pour essayer de voir quelle est sa nature précise, et d’enquêter sur la poésie/littérature, pour voir sa nature. Le but serait d’arriver à mieux comprendre la tension que je vis dans la manière d’être en relation avec un sujet sur lequel on se penche. Comment les sciences humaines peuvent nous faire comprendre sans émotion, comment l’art peut nous désapprendre avec émotion. L’art ou du moins l’expression émotionnelle, si il est vraiment apprécié, peut aller toucher quelque chose de beaucoup plus profond et personnel chez nous, qui peut avoir une puissance sur notre conscient et inconscient assez forte.
  • Donc ça serait vraiment un texte sur le rapport entre la subjectivité et l’objectivité en sciences sociales. Plus précisément, ça traite de deux questions: est-ce que l’objectivité est humainement possible en sciences sociales? (ou à quel point est-ce que l’objectivité est possible) et si elle-est possible, est-elle envisageable ou souhaitable comme approche? (est-elle la plus intéressante et la plus pertinente pour comprendre le social, et le changer, sinon pourquoi, etc.) 

Contrôle du corps, contrôle de l’esprit

  • En effet, le mot d’ordre des pensionnats étaient de « tuer l’Indien dans l’enfant ». C’était un contrôle et une subversion totale de l’esprit qui était visée: faire perdre la langue, la culture, l’histoire, etc. Mais dans se poème, c’est le corps qui souffre, c’est le corps qui veut se libérer. Se retour aux corps, aux sensibles et aux physiques (autant le corps humain que le monde naturel d’ailleurs) pour combattre le contrôle et la manipulation par les idées me semblent tellement brillant. C’est seulement en l’exprimant poétiquement que se message a put avoir toute sa force, dans ce retour aux sensibles pour sortir de l’absurde, des mensonges, du dogmatisme des pensionnats. (voir poèmes de Jean Sinoui)

Textes marquants

Jean Sioui, Mon couteau croche (extrait)

J’ai lacé des raquettes

Sur une terre babiche

Ouendake

J’étais chez moi

J’ai lu tant de livres

D’une mission étrange

J’étais perdu

Derrière mes raquettes

J’ai beaucoup ri

Derrière mon pupitre

On m’a appris le silence

Instruit à grands coups

Mes doigts se rappellent

La peau de daim

L’aiguille en os

Le couteau croche

Mes cuisses se rappellent

La strappe de cuir

La règle en bois

Le coin de la classe

Ma tête se perd

Entre deux peaux

Ce poème, et tout les autres de Sinoui ont été vraiment marquant. La poésie et l’art peuvent vraiment provoquer de différents types de réflexions et de pensées, qui permettent une certaine conception qui peut-être très intéressante. J’ai l’impression que ce texte me rapproche sûrement plus de la douleur de l’auteur que n’importe quel rapport, étude, etc.

Natasha Kanapé Fontaine, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures

ce qui peut être

Ça peut sembler anodin de simplement relever un seul vers d’un poème, mais on dirait qu’il est vraiment ressorti et a frappé fort pour moi. Il exprime tellement beaucoup de chose je trouve. En fait, je pense à cela et j’aurais dut le mettre en exergue de mon texte! Zut. En tout cas, se que je trouve intéressant est l’idée des possibilités de la réalité. « ce qui peut être », c’est tout se qu’on peut imaginer, toutes les manières qu’on peut vivre l’existence et la réalité. Je trouve que c’est un peu épeurant, dans le sens que ça semble infini, mais en même temps, c’est tellement beau. À la place de parler de l’être, ce qui est, on parle de ce qui « peut » être, laissant en suspens la réalité en tant que telle et passant dans l’imaginaire.

Réflexion comparée par rapport à la nature.

Domaine public

« Se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. » René Descartes

« Le Livre de la nature est écrit en langage mathématique » Galilée

« Notre Fondation a pour fin de connaître les causes et les mouvements secrets des choses et de reculer les frontières de l’empire de l’homme sur les choses, en vue de réaliser toutes les choses possibles. » Francis Bacon

Gouvernement du Canada

 “The land from which our culture springs is like the water and the air, one and indivisible.” George Manuel

« Ils avaient un sentiment de fraternité envers le monde des oiseaux et des animaux qui leur gardaient leur confiance. » Chef Luther Standing Bear

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