Les communautés autochtones : Enquête

Table des matières

  1. Compilation des notes de cours
  2. Idées de questions philosophiques
  3. Recherche
  4. Points importants de rédaction
  5. Mon sujet de rédaction

Légende

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1. NOTES DE COURS

Reconnaissance-Réconciliation-Relations

Aborder la chose du point de vue du récit, de l’expérience-Tourner notre regard sur notre propre a priori

Regard objectif sur la réalité-mieux comprendre, Imaginaire, poésie autochtone

Dewey-méthode-Individu (social, vivant) -découpage-doute critique

Colonialisme-Mythe Identitaire

La relation implique la réciprocité, la communication, l’autonomie, le consentement, la souveraineté de l’autre (identitaire), la compréhension et la transformation des deux parties par l’union.

Œuvres utiles

1. Naomie Fontaine-Shuni(Julie)-Écouter

2. Kukum Michel Jean (Métis) Marié à une blanche qui devient autochtone

3. Joséphine Bacon-Poète-Un thé dans la Toundra

4. Glen Sean Coulthard-Déné-Peau rouge masque blanc, peau noire, masque blanc

5. Fanon-Hegel-Théorie de la reconnaissance-Maître esclave, libération

6. An Antane Kapesh-1975-Je suis une maudite Sauvagesse + La manière de penser-Rapport Jacques Viens = Même thèmes, mais un regard complètement différent

7. James Harrison-Seule la terre est éternelle

8. Théorie de la justice de John Rawls-Penseur libéral-expérience de pensée

Qu’est ce qui, dans nos a priori, nuit à la relation, à la rencontre, à la compréhension de ces manières de penser?

On s’attend à ce que les immigrants sachent tout de notre culture (Entre autres pour avoir la citoyenneté), mais nous on ne sait rien des communautés autochtones alors que c’est nous les immigrants à la base.

ScholarVox-Éditeur Mémoire d’encrier-Littérature autochtone

La littérature autochtone est une manière d’entrer en relation avec cet imaginaire, mode de vie, façon de penser, ressentir, subjectivité, expériences.

La rationalisation instrumentale est réductrice par rapport à des choses comme ça.

Le but est de comprendre au sens fort du terme. Comprendre c’est expérimenter et ressentir.

Qu’est ce qui nous empêche d’entrer en relation avec les cultures autochtones? (Rationalisation instrumentale)

Pour certains, le danger c’est d’être transformé. L’art, la poésie, la littérature peut transformer nos conceptions lorsqu’elle ne va pas dans le sens où on l’a appris.

Le but du cours est de casser ses habitudes, de penser autrement, de sortir de la boite.

Démarche : A priori, angles morts, principes, idées = Effet sur la sensibilité et l’organisation sociale.

Colonialisme=manière de penser

L’universalisme (Théorie de la justice de John Rawls-Libéraliste progressiste) est une réponse philosophique à l’impasse.

Recherche d’équilibre, idées abstraites, inclusion des différences

Même quelqu’un comme John Rawls qui tente d’être le plus objectif possible fait quand même preuve de certains a priori. Il se base sur des choses qu’il prend comme acquis comme l’universalisme ce qui mène à une incompréhension lorsque certaines personnes ne prennent pas ces choses comme acquis.

Exercice sur les cultures autochtones. But : Mettre à l’épreuve la théorie de la justice à l’épreuve de la réconciliation.

Expérience de pensée = Expliquer des phénomènes inobservables grâce à notre imagination. Ex : Einstein et Galilée

Obligation d’utiliser l’imagination pour créer des contextes hors des effets physique et matériel.

L’expérience de pensée dans le contexte de la théorie de la justice avait pour but de créer des principes de justice universel.

Rawls s’est inspiré de plusieurs théories déjà énoncées.

Théorie du contrat social de Rousseau (Utile pour vivre en société, souvent implicite ex : politesse)

Théorie du respect de la personne de Kant (Raison instrumentale)

Théorie de l’état de nature et de la position originelle de Rousseau (Se placer sous le voile d’ignorance + effort d’imagination)

2. IDÉES DE QUESTIONS PHILOSOPHIQUES

Que peut-on faire concrètement?

Est-ce que le gouvernement gère bien les relations autochtones?

Est-ce que l’assimilation est toujours présente aujourd’hui?

Peut-on voir le principe d’assimilation chez d’autres communautés au Québec?

Est-ce qu’une personne autochtone a les ressources nécessaires aujourd’hui pour conserver ou retrouver sa culture?

3. RECHERCHE

Pour commencer ma recherche, j’ai décider de parcourir le livre « Je suis une maudite sauvagesse » d’An Antane Kapesh que j’avais déjà lu pour y trouver des citations que je trouvais lourdes en signification et qui pourraient m’aider dans ma réflexion.

« Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a demandé de permission à personne, il n’a pas demandé aux Indiens s’ils étaient d’accord. » p.15

« A présent, ce n’est pas dans ma culture à moi que je me trouve et ce n’est pas dans ma propre maison que j’habite. Je vis la vie de Blanc et vraiment, il n’y a pas une journée où je suis heureuse parce que, moi une Indienne, je ne me gouverne pas moi-même, c’est le blanc qui me gouverne. » p.189

« Pourquoi aujourd’hui le Blanc dit-il sans arrêt : « C’est moi qui donne tout aux Indiens » ? (…) Moi je considère qu’un appartement – et même quelques millions de dollars – ne pèse pas lourd à côté du fait que le Blanc a gaspillé à jamais tout notre territoire et toutes nos espèces d’animaux indiens. » p.191

« Moi je crois qu’aujourd’hui ce n’est pas à nous, les Indiens, mais au Blanc de se tenir tranquille ici dans notre territoire. Ce n’est pas au Blanc à gouverner dans notre territoire. Et si le Blanc ne veut pas comprendre que c’est plutôt à lui de se tenir tranquille, c’est lui qui devrait retourner là d’où il est venu. » p.199

KAPESH, An Antane. Je suis une Maudite sauvagesse. Québec : Éditons Mémoire d’encrier, 212p.

J’ai ensuite voulu connaître la synthèse de la théorie de la justice de John Rawls car je me souviens avoir été assez surprise pendant le cours d’apprendre que quelqu’un prétendait avoir trouvé des principes de justice universelle et ces principes, si applicables à tous pourraient être une piste de solution pour une certaine réconciliation avec les cultures autochtones.

Ce que j’ai retenu de sa réflexion, c’est que John Rawls a pris pour acquis plusieurs choses subjectives probablement sans même s’en rendre compte. En incluant la richesse, le pouvoir et les opportunités dans ce qui devrait être répartis, il éclipse déjà une partie de la population pour qui ces mots ne veulent rien dire comme les peuples autochtones par exemple.

Ses deux principes finaux sont les suivants :

Après réflexion, je ne pense pas que l’utopie qu’il décrit à des applications réelles dans un contexte ou on retrouve autant de subjectivité. Pour moi, c’est comme si son utopie était l’abolition de ces subjectivités et cela entre en conflit par le fait même avec plusieurs des libertés qu’il a décrite, comme celle d’expression, de pensée et de conscience. Pour moi, ce qu’il fait c’est une simple rationalisation instrumentale de quelque chose de trop complexe et changeant pour être régit par des lois.

Pour avoir un autre avis sur le sujet, j’ai eu une discussion avec mon père et j’ai été très surprisse de son point de vue. J’ai l’impression qu’il manquait définitivement de recherche et d’éducation à ses réponses. La discussion tournait plutôt autour de la possibilité d’une réconciliation et s’il était possible ou souhaitable de faire quelque chose pour améliorer la situation des communautés autochtones. J’aimerais d’abord préciser que je suis totalement en désaccord avec ses propos et que j’ai fais de mon mieux pour le convaincre du contraire pendant notre discussion.

Il a dit qu’il était impossible de changer l’histoire, qu’on ne peut pas leur redonner leurs terres. Et que dans l’histoire humaine et animal c’est la loi du plus fort qui l’emporte. Il dit qu’on ne devrait pas accepter de régresser pour des gens qui refusent de progresser. Il dit qu’on ne peut pas les aider s’ils refusent de changer, s’ils refusent de se mélanger à nous, de trouver un emploie etc. Il a reconnu que dans son enfance, il n’avait pas été éduqué sur le sujet, il n’était même pas au courant que les pensionnats autochtones avaient été un problème jusqu’à très récemment. Toutefois, il a soutenu que le gouvernement n’était probablement pas au courant des choses horribles qui se passaient dans les pensionnats. Il a aussi dit que même si leur culture leur a été enlever, certains autochtones doivent être très content d’avoir accès à tous les avantages de la société moderne. Pour finir, il a dit que c’était difficile de prendre les bonnes décisions et trouver des solutions sans connaitre les demandes des communautés.

Évidemment j’étais très choquée par son discours et il me semble évident que quelques minutes de recherches peuvent défaire beaucoup de ces aprioris, toutefois, ce n’est pas tout le monde qui prend la peine de s’informer et c’est à ce moment là qu’ils parlent sans connaitre le sujet et formes des propos ignorants.

J’ai ensuite regardé un court reportage sur YouTube qui s’intitule « Vous avez posé des questions sur les autochtones, ils répondent – Autochtones – Rad »

Comme je m’étais rendu compte grâce à la discussion avec mon père, un des grands problèmes qui nous empêchait de trouver des solutions est qu’on ne savait même pas ce qui était réclamer par les peuples autochtones et cette vidéo m’a permis d’y répondre en partie.

-cesser d’être dépendant des subventions du gouvernement

-arrêter d’être infantiliser

-retrouver leur autonomie

-croire en leur capacité d’autodétermination.

-s’éduquer, apprendre ce qui s’est passé

-voir leur culture comme une richesse, un patrimoine.

L’éducation est donc une pièce centrale pour tenter de parvenir un jour à une certaine réconciliation.

Dernièrement, je suis tombé sur un article de radio canada qui présentait un guide créer par des autochtones pour nous donner des pistes pour devenir un allié dans la lutte autochtone. https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1148617/autochtones-allies-guide-montreal-reseau

Le pamphlet qu’ils ont créé est particulièrement intéressant et contenant des informations très utiles.

Entre autres, une liste de chose à éviter de dire lorsqu’on parle des peuples autochtones comme « Les peuples autochtones du Canada » ou « Nos peuples autochtones » car les peuples autochtones n’appartiennent pas au Canada ou à nous même.

Pour les lieux de travail

-embaucher des personnes autochtones

-rémunérer et créditer correctement

– « passer le microphone » aux personnes autochtones lors d’événements pour qu’ils se fassent entendre.

Pour les gens personnellement

– posé des gestes plutôt que des paroles

-se servir de notre privilège pour critiquer les injustices

-faire des recherches de notre côté

-reconnaitre que ce combat ne porte pas sur nous

-reconnaitre que nous sommes des invités sur cette terre

-respecter les protocoles culturels et les traditions autochtones

4. POINTS IMPORTANTS DE RÉDACTION

1. Principe de relation, de réconciliation et d’impasse

2. Notre propre vision du problème

3. Théorie de la justice de John Rawls

4. An Antane Kapesh vs Rapport Jacques Viens

5. Rationalité instrumentale vs subjectivité

6. La poésie autochtone et son « danger » de transformation de la société

7. L’infantilisation et le regard que porte la société sur les communautés autochtones

5. MON SUJET DE RÉDACTION

Question philosophique : Que peut-on faire ou est-il souhaitable de faire quelque chose en tant que personne blanche pour démanteler l’impasse que nous avons avec les communautés autochtones?

Introduction

Exergue : Citation d’An Antane Kapesh

La colère de ce livre nous porte à nous demander ce qu’on peut faire

Le problème c’est qu’on est très peu informé et on ne sait pas comment aider ou même s’ils veulent de notre « aide »

Développement

Paragraphe 1 : C’est désagréable pour nous d’avoir à ce remettre en question, mais c’est tellement dérisoire par rapport à ce que les communautés autochtones ont endurées. On leur doit bien ça.

Paragraphe 2 :

  1. An Antane Kapesh vs Jacques Viens
  2. Discussion avec mon père
  3. Vidéo + Infantilisation
  4. Ce qu’on ma appris à l’école avant

Paragraphe 3 :

  1. Principe de relation et de réconciliation
  2. La poésie autochtone

Paragraphe 4 : C’est une histoire récente. Ce qu’on devrait changer dans le système + Qu’est ce qu’on peut faire personnellement pour être allié à la cause?

Conclusion

Finalement, est-il possible de faire quelque chose?

Ouverture : Lien avec le reste des sujets qu’on a abordé dans le cours

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