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La définition du HipHop:

Le hip-hop est un genre musical caractérisé par un rythme accompagné par son expression musicale le rap et de la culture artistique l’entourant créé à New York dans le South Bronx au début des années 1970. Originaire des ghettos noirs et latinos de New York, il s’est répandu rapidement dans l’ensemble du pays puis a gagné le monde entier au point de devenir une culture urbaine importante. Le gangsta rap est un sous-genre du hip-hop qui se consacre le plus souvent à un mode de vie violent et à des conditions de misère au sein de la jeunesse afro-américaine. (Wikipédia)

La culture du Hip Hop c’est le Rap et la danse mais c’est aussi le graffiti, art de résistance par excellence. Le graffiti c’est aussi le commentaire politique, la résistance et la lutte contre les injustices.

«La culture hip-hop est apparue au Québec dans les années 1980. À Montréal en particulier, différents groupes ethniques et culturels se sont approprié le rap et l’emploient comme un mode d’expression de leurs réalités quotidiennes, le transformant ainsi en un référent identitaire. Nous proposons que la culture hip-hop offre un espace d’intégration et d’adaptation à des jeunes de diverses origines ethniques et culturelles, souvent marginalisés au sein de la culture québécoise dominante. Loin d’être un instrument de résistance et de contestation mondialisé, adapté et manipulé sur le plan local, le rap québécois nous apparaît comme une stratégie d’intégration mise en place par de jeunes artistes qui visent ainsi à rendre leur culture davantage visible au sein de la société majoritaire, tant au niveau public que médiatique.»

Lien Web

https://www.erudit.org/fr/revues/du/2016-v16-du03932/1050954ar/ (marginalisation du hiphop)

https://voir.ca/musique/2003/07/23/rehabilitation-du-hip-hop-demandes-de-credit/

https://plus.lapresse.ca/screens/e003c008-84e0-4615-806d-0201896cb1ca__7C___0.html

https://www.ledevoir.com/culture/musique/592757/1971-2020-mf-doom-le-quebec-se-souvient?utm_source=infolettre-2021-01-06&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

https://www.mcc.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/publications/Enquete_pratiques_culturelles/Chap2_ecoute_consommation_musique.pdf

Extraits intéréssants

« En 2018, le hip-hop a remplacé le rock comme genre musical le plus vendu en Amérique, marquant une incroyable montée en popularité qui a débuté lors d’une fête d’anniversaire dans le Bronx en 1973. »

« Depuis son avènement il y a 40 ans à Brooklyn, le hip-hop fait et défait les tendances, imposant son style dans les vêtements à porter, la manière de danser et la façon de penser. De la mode au cinéma, en passant par le sport, les influences du hip-hop sont omniprésentes. »

« Will Smith, originaire de Philadelphie en Pennsylvanie, est devenu un brillant acteur de télévision et de cinéma et a continué en parallèle sa carrière musicale solo. »

Cours

cours 5:

De manière schématique, le libéralisme comprend les caractéristiques suivantes:

  • Le libéralisme affirme la primauté des droits de la personne sur le Droit de la Nation ou de l’État.
  • Il implique des réglementations ayant pour objectif de protéger les libertés individuelles.
  • L’État et le droit ont pour fonction d’assurer l’indépendance des personne devant l’emporter sur la majorité.
  • La réussite de la vie de l’individu relève du domaine privé.
  • C’est la neutralité de l’espace public.

« Les lois n’ont pas pour fonction d’assurer la vérité des opinions, mais de garantir la sûreté et la sécurité du bien commun, et des biens et de la personne de chaque homme en particulier. » -John Locke.

Je pense que la grande différence entre le « street rap » et le hip hop plus commercial est que l’un rentre plus dans le cadre de la société et l’autre représente ce que les jeunes vivent au quotidien, dans la rue. Selon moi, le « street rap » est moins dans les médias car les gens ont peur de faire fasse à la réalité qui est racontée dans cette musique. C’est dommage car je pense que ces artistes ont un message à passer et des leçons importantes à nous apprendre. Je peux comprendre que certaines paroles peuvent sembler incitatrice à de mauvais comportements mais il suffit d’aller au-delà de ça et de chercher à comprendre à quoi elles servent. Peut-être que les rappeurs de la rue chanteraient autre chose, s’il avait vécu différemment et s’ils avaient eu d’autres exemples. -jessoub

Le hiphop est une réponse à un impasse social et politique. Une façon de faire valoir ses idées et opinions.

texte de Charles Larmore:

« Comme toute tradition de pensée, le libéralisme est marqué tant par les débats qui opposent ses partisans que par les désaccords qui l’opposent à ses adversaires.Dans ce cas, c’est précisément les termes dans lesquels on doit distinguer cette forme de pensée de ses rivales qui fait l’objet d’un débat interne permanent. »

« Pour décrire cet idéal, la notion de neutralité vient tout naturellement à l’esprit. Dans un ordre politique libéral, les principes politiques doivent être « neutres» à l’égard des notions controversées du bien. Mais pour éviter tout malentendu il faut garder présents à l’esprit les deux inconvénients que présente l’utilisation du terme « neutralité». En premier lieu, ce terme peut suggérer à tort que le libéralisme n’est pas une conception morale, qu’il est « neutre à l’égard de la morale». En réalité, il cherche plutôt une neutralité à l’égard des différentes conceptions controversées de la vie bonne. L’État libéral doit toujours agir en fonction d’une morale élémentaire ou commune, qui est plus susceptible de faire l’objet d’un accord raisonnable [3]. En second lieu, la notion de neutralité peut elle-même avoir plusieurs sens. L’interprétation qui prévaut dans la tradition utilitariste repose sur l’idée qu’il existe un dénominateur commun de la valeur : on peut alors considérer les différentes conceptions de la vie bonne comme autant de manières de rechercher une valeur commune (le plaisir ou la satisfaction des désirs). La manière « neutre» de régler les conflits entre ces conceptions consisterait à adopter la ligne de conduite qui, chaque individu comptant également, produira globalement la plus grande quantité de valeur commune. »

« Nous l’avons déjà vu, l’idée de fonder les principes politiques sur une base neutre n’est pas nécessairement motivée par le scepticisme. Mais le scepticisme n’est pas le seul moyen de comprendre la neutralité libérale. Ce n’est pas non plus le meilleur moyen, puisque le scepticisme quant à la nature de la vie bonne est précisément l’un des points sur lesquels porte notre désaccord raisonnable. S’il faut écarter les conceptions controversées de la vie bonne, ce n’est pas parce que l’on a tort de croire que sa propre conception est mieux étayée par l’expérience et la réflexion que celles des autres. »

cours 6:

Notre réflexion au sujet de l’émergence du Hip Hop a pour objectif de chercher à saisir ce qui définit cette forme d’art. Nous cherchons l’essence du Hip Hop, nous voulons comprendre les tensions qui s’y expriment. Nous serons amené à réfléchir à la question de l’injustice afin de mettre en lumière la forme de résistance politique que représente l’invention du Hip Hop et plus généralement le recours à l’art pour transformer la société.

« Le Hip Hop sera créé dans un contexte politique de lutte par les communautés afro-américaine et latino-américaine pour la justice et l’égalité. Cette leçon consiste à prendre conscience du fait que ces tensions, au sein des mouvements politiques en lutte contre la ségrégation, renvoient à des conflits intérieurs chez certains individus. »

On va créer des débats dans l’espace public. La société libérale actuelle avec ses valeurs, ne fonctionnent pas dans le Bronx. Les citoyens ne veulent pas se conformer au libéralisme, à ses idéaux et à ses lois.

pourquoi l’art peut-être une réponse aux contradictions de l’époque?

L’art amène une liberté de création par rapport aux contraintes. L’artiste peut alors explorer des champs de possibilité. Il n’est pas obligé de suivre une façon de faire, il peut explorer des possibilités au niveau des solutions. Il peut créer des modes de résistances.

L’art peut vulgariser des propos, nous permettant d’aller chercher un public. C’est un effet rassembleur, une processus d’identification peut alors être présent.

Un des rôle de l’art est de combattre l’aliénation, redonnant une sorte de pouvoir à l’individu. Soustraire l’individu a l’inhibition de l’action. Une puissance d’agir sur le réel.

Au niveau du processus de communication, l’art peut être très utile. Elle rend le message plus accessible. Tout le monde y a accès. Une vulgarisation des propos actuels de l’époque. plusieurs moyens artistiques peuvent être utilisé, poème, chanson, etc…

L’art peut faire cohabiter des contradictions. Des aspects de la vie, qui des façon abstraite, ne pourrait pas tenir ensemble.

Texte de Jeff Chang:

Il y a une incarnation des conflits sociaux. En effet, Jackie Robinson et Reggie Jackson, représente les conflits. Ils subissent les conséquences de la ségrégation et du racisme. Être mis a l’avant scène, devenir une figure symbolique d’un mouvement… Il y a une prise de conscience collective, que le sport va se voir en être un modèle pour les autres,=.

« Devons nous sauver l’Amérique ou devons-nous nous sauver? »

D’un côté nous avons l‘individu qui doit se conformer à des idées abstraites et communes tout en cherchant le sens de sa vie en privé. De l’autre cette importance accordée aux liens sociaux et à la valorisation des différences.

1977 est la clé de l’émergence du Hip Hop. Nous en avons déjà pris conscience, c’est l’été des multiples incendies dans le Bronx révélant au grand écran l’inavouable à toute l’Amérique. 1977 est aussi un été pas comme les autres parce que le 13 juillet la ville entière sera plongée dans l’obscurité d’une panne d’électricité nous apprend Jeff Chang. Les trois coups de circuits de Reggie Jackson marqueront l’imaginaire mais, pour que le Hip Hop devienne ce que nous connaissons, il faudra un un autre événement plus mythique encore et ce sera le Blackout qui jouera ce rôle fondateur. Le Hip Hop naît dans le Bronx, dans ses évènements là. C’est une reconstruction du tissu social.  Cela a aussi permis de mettre à l’avant-plan leurs conditions de vie et les inégalités sociales auxquelles elles faisaient face. Ce n’est pas seulement une révolution artistique mais aussi une révolution sociale et politique.

Le black out de 1977:

Le hip-hop est né d’un accident. 13 juillet 1977, la canicule s’abat sur New-York. Dans la soirée, une coupure de courant prive toute la ville d’électricité, et ce pour les 24 heures à venir. Cet incident va poser les bases de toute une scène musicale. Le black-out de 77 sera vécu de manière différente à travers la ville.Dans d’autres quartiers, comme le Bronx, les choses se sont passées tout autrement. Pour ce quartier pauvre, situé à l’extrême-nord de la ville, la coupure de courant a plutôt eu des airs de Noël en plein cagnard.

« 3 700 personnes sous les verrous, 1 616 boutiques saccagées, 550 policiers blessés, 1037 incendies, et une révolution culturelle majeure. »

Le rôle du black-out de 1977 dans l’Histoire du hip-hop ? Très simple : durant la coupure, ce sont les magasins d’équipement électronique qui furent le plus durement touchés, avec les platines pour cible prioritaire. Si on en croit Disco Wiz, « Avant la coupure de courant, il n’y avait que trois ou quatre crews de hip-hop dans toute la ville. Après ça, il y en avait un à tous les coins de rue. » Aussi simple que ça. Le hip-hop a explosé grâce à une coupure de courant, une série de vols, et un coup de chance : si le black-out avait eu lieu en pleine journée, le pillage aurait probablement été évité et le hip-hop aurait suivi une évolution complètement différente.

« Le hip-hop tel que nous le connaissons aujourd’hui n’a vraiment plus grand chose à voir avec ce qu’il était à l’époque. Tout ce qu’il a fallu pour que ces gamins en arrivent là, c’était des platines. La plupart ne leur appartenaient même pas. Ils n’avaient ni éducation musicale, ni groupes pour les soutenir ou leur servir de modèle, et de toute façon, le prix des instruments était beaucoup trop élevé pour eux. Les circonstances les ont obligé à redéfinir leur environnement, en utilisant ce qu’ils avaient sous la main. »

« De 1974 à 1977, le hip-hop est en gestation, et voit le jour dans une espèce de big bang où les quatre éléments fondateurs de la culture entrent en collision pour ne plus former qu’un tout, incluant breakdance, graffiti, DJing et rimes. Le plus problématique de ces 4 éléments est le DJing, qui nécessite un investissement matériel conséquent (la peinture utilisée pour le graffiti était en majorité volée). Il n’y avait alors que très peu de crews de hip-hop et l’ambiance était relativement contrôlée. »

À l’époque, l’image de New-York était celle d’une cité dévastée et abandonnée, pas celle d’une ville hyperactive et moderne. C’était une ville extravagante, mais surtout extrêmement pauvre, sans infrastructures, ni programmes sociaux, et au taux de criminalité record.

cours 7:

L’art permet de faire tenir ensemble des idées, états affectifs, qui ne tiennent pas ensemble dans la vraie vie. (réuni les impasses)

Scott prétend que parfois le discours caché des groupes dominés s’exprime publiquement sous forme masquée, par l’art, permettant une critique du pouvoir anonyme et inoffensive en son état.

Texte public vs Texte caché:

Le texte public correspond a ce que les dominés disent en présence des dominants. Ainsi que ce que les dominants disent en présence des dominés. On parle ici d’un espace public. Il y a des discours, des actions, qui se font.

De l’autre côté, un espace privé, ce que les dominés et dominants disent entre eux.

discour, tout se qui exprime une position. Ce qui va évoquer une position social.

« Tout groupe dominé produit un texte caché aux yeux des dominants, qui représente une critique du pouvoir. »

cours 8:

On a réfléchie a une distinction entre le public et le privée, grâce a John Dewey. C’est une distinction conventionnelle. Elle est légitime sur toute sorte de point de vue.

est-ce que c’est vrai que dans le hip-hop le libéralisme et le communautarisme sont en opposition. Y-a-t-il des tensions?

Quand on interprète une image, il y a l’anonymat, un récit, des personnages. Théâtralisation des faits.

Recherche sur ma question

Quelle est la place de la femme dans le Hip-Hop?

La femme vs l’homme dans le Hip-Hop?

https://www.france24.com/fr/20170702-pourquoi-tout-le-monde-pense-le-rap-est-forcement-une-musique-hommes-misogynes

https://www.lapresse.ca/arts/musique/201903/13/01-5218098-le-rap-feminin-ca-nexiste-pas.php

https://www.magazinesocan.ca/features/femmes-et-hip-hop-quebecois-vers-une-scene-plus-inclusive/

« Les paroles des chansons de rap sont-elles un genre de sexisme déguisé? Interrogé sur les paroles sexistes lors d’une interview, Drake a nonchalamment répondu que «ces paroles sont drôles et spirituelles» et que «les filles les chantent en criant aux concerts, encourageant les chanteurs ». »

L’interview a été réalisée il y a 10 ans, mais les artistes de rap continuent de chanter des paroles sexistes, et nous les chantons avec eux, inconscients de leur dévalorisation de la femme. Quand une question est soulevée sur leur inconscience, les artistes disent, «la musique doit être prise à la légère» et refusent de reconnaître les effets négatifs de ces paroles sur la société, en particulier sur les jeunes.

resistance politique!!!!

À cause des attitudes et des propos qu’il met en valeur ainsi que de la visibilité médiatique obtenue par sa commercialisation, le gangsta rap est devenu, auprès d’une grande partie de la société, le bouc émissaire pour expliquer la violence et une déviance morale aux États-Unis. 

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