George Eliot avait ainsi probablement raison lorsqu’elle écrivait que « sans un petit peu de théâtre, il n’y a point d’action possible ».

Produire ce que l’on pourrait appeler un discours voilé de dignité et d’affirmation de soi dans le texte public

Ces techniques peuvent être divisées entre celles qui masquent le message, et celles qui masquent le messager

Formes de dissimulation 

L’ANONYMAT

Diffuser le texte caché en cachant les identités des transmetteurs, la peur est dissipée par : spiritisme, les rumeurs, l’agression par la magie, les commérages, les menaces et les violences anonymes, les lettres anonymes et les gestes de défi de masse anonyme.

EUPHÉMISMES

Déguiser le message juste assez pour éviter les représailles

Une analogie sociolinguistique = un blasphème qui peut être transformé par euphémisme échappant ainsi aux sanctions qu’encourrait un blasphème ouvertement prononcé. 

Dans les sociétés chrétiennes, les jurons qui « prononce en vain le nom du Seigneur » ont en général été changés en des formes plus anodines 

Avec le temps, l’association d’origine entre l’euphémisme/blasphème peut disparaître et l’euphémisme devient alors inoffensif. Néanmoins, l’association peut persister

PARLER DANS SA BARBE

L’intention derrière le marmonnement consiste souvent à communiquer un sens général d’insatisfaction sans toutefois assumer la responsabilité d’une plainte spécifique et ouverte. Celui qui se plaint évite un incident et peut nier toute intention de se plaindre. 

Destinés à transmettre une idée d’insatisfaction un grognement, un soupir, un gémissement, un gloussement, un silence qui arrive au bon moment, un clin d’œil ou un regard fixe qui dévisage qui est toujours possible de nier

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