Depuis maintenant trop d’années, les communautés afro-américaines et latino-américaines subissent du racisme sous divers contextes par les sociétés qu’ils habitent. Ils se font traiter de noms dégradants, se font retirer leurs droits et certaines communautés vont même jusqu’à leur refuser l’éducation. Par ailleurs, les racistes et même beaucoup de personnes non cultivées à leur situation se demandent pourquoi ces communautés ne sont pas vu de manière égale à nous, les blancs. Malheureusement, comment cette égalité peut-elle être possible si, dans les années 1960-70, Robert Moses, le promoteur immobilier le plus puissant de tous les temps, ordonne à l’état de retirer à ces groupes de personnes toutes ressources à l’évolution? Pour ma part, je crois que ce sujet devrait être connu par tous pour réduire le jugement et les injustices envers ces communautés et se rapprocher de la vie sans racisme.

 Voyons tout d’abord comment Moses est parvenu à les mettre au bas de l’échelle et par la suite, comment ces communautés ont réagi. Alors, suite à la construction de l’Expressway qui traverse le Bronx en entier en 1929, Robert Moses décide de faire déménager les familles blanches hors du Bronx, en les localisant dans de belles banlieues « White Only ». Son but était de laisser toutes communautés afro et latino-américaines dans le Bronx seulement, pour épargner à Manhattan la laideur de ce ghetto. Il désirait les placer dans des « tour dans un parc » pour maximiser le rapport coût-efficacité. Ces logements étaient qualifiés d’insalubres et étaient tous collés l’un sur l’autre. Après quelques conversations avec le gouvernement, Moses ordonne un retrait programmé significatif dans ces quartiers qu’il disait « irrécupérables ». Tranquillement, il retire les services de santé, de lutte aux incendies, de police, de nettoyage, de transport et il va même jusqu’à retirer les services d’éducation de certaines de ces communautés. Ce plan maléfique supprime donc toutes possibilités d’avenir pour ces jeunes pauvres, et les force à se battre ensemble pour leurs droits perdus. Cependant, dans certaines cours d’école où quelques blancs moins fortunés y étaient encore, ont y voyait des bagarres entre les communautés et c’est de la que les gangs ont fait leur arrivé. Les afro-américains se sont donc regroupés ensemble pour se défendre, pour démontrer leur pouvoir et pour se faire un peu de plaisir dans toute cette misérabilité. D’années en années, les communautés noires se sont battues contre la société pour enlever toutes injustices, mais toute cette énergie placée a mené à aucun changement du côté des blancs, ce qui a seulement créé une haine plus profonde. Le Bronx en a vu de toutes les couleurs, mais a malheureusement terminé sa bataille en feu et en manifestations. Robert Moses a pris ce résultat et en a conclu que tout cela était la preuve que les Noirs et les Latinos ne souhaitaient pas améliorer leurs conditions de vie. Il ne leur a donc pas offert d’aide, ni d’écoute.

Selon moi, penser que cette inégalité entre communautés vient de leur manque de richesse et de ressources est une chose, mais penser ceci en sachant tout ce que Robert Moses les a fait subir, est inacceptable. C’est comme si on laissait deux groupes sur une île déserte, un avec toutes les ressources qu’ils ont besoin, l’autre avec rien, et leur demander de revenir à la civilisation par eux-mêmes. Vous allez me dire que c’est injuste et impossible pour le second groupe, mais c’est exactement le plan que Robert Moses avait concocté pour ces communautés du South Bronx dans les années 70. Alors, encore à ce jour, nous sommes plusieurs à se questionner sur la situation des noirs et des latinos et se demander pourquoi n’ont-ils pas gravit les échelons à notre vitesse. Une des raisons de cette incompréhension est bien évidemment le fait que peu de gens sont éduqués sur l’histoire du Bronx et du racisme des États-Unis au complet. Mais même si toutes les populations étaient au courant de cela, que sommes-nous supposé faire quand ce sont les gouvernements eux-mêmes qui engendrent ces injustices?

Edith Alary

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