JOURNAL DE BORD
James C. Scott
« Le travailleur face au patron, le serf face au seigneur, l’esclave face au maître, l’intouchable face au brahmane, ou le membre d’une race asservie face à celui d’une race dominante »
« Ensuite, je m’efforçais toujours de passer pour moins intelligent que je ne l’étais en réalité. Tous les Noirs du Sud, esclaves ou affranchis, savent qu’il leur faut respecter ces quelques règles pour leur tranquillité et leur sécurité »
« Comme le dit bien le proverbe favori des esclaves jamaïcains : « Quand tu veux découvrir la vérité, joue à l’idiot. » Le détenteur du pouvoir, de son côté, affiche commandement et maîtrise, mais tâche en même temps de percer le masque du subordonné et de déchiffrer ses véritables intentions. »
James C. Scott est un professeur des sciences politiques à l’Université de Yale aux États-Unis. Dans son texte, il a réussi à se mettre à la place des noirs qui avaient été oppressé dans le passé. Il a pu raconter l’histoire des États-Unis sous un angle qui est souvent dans l’ombre, celui d’une personne noire. Ceux-ci devaient, lorsqu’ils étaient encore des esclaves, ce passé pour des personnes stupides afin de passer sous les radars maîtres. Au fur des années, ils ont développé des techniques pour être capable de résister à la tentation de répondre à l’attaquant. Ils ont créé un entraînement nommé les dozens qui consiste que deux jeunes Noirs s’échangent des insultes en rythme pour apprendre à garder son calme même si des mots blessants étaient utilisés contre eux.
Jeff Chang
« La manière dont je suis traité dans cette équipe, ça me fait chialer. Les Yankees, c’est Ruth, Gehrig, Di Maggio et Mantle, et pour eux, je suis un négro »
« En 1975, lors d’une longue et chaude journée de juin, quarante feux furent allumés en l’espace de trois heures »
Dans le texte de Jeff chang, il parle du racisme atour des années 1920-1980. Il commence à parler de la légende du baseball, Reggie Jackson. Celui-ci, même s’il était le meilleur joueur de l’équipe, recevait beaucoup de propos raciste par jours. Robert Moses, un promoteur immobilier le plus puissant de tous les temps, offrait aux blancs des nouveaux logements en banlieue. Lorsque l’exode des blancs fut passés, les soixante mille résidents du Bronx étaient pris au piège de l’Expressway. Dans les ghettos de Manhattan, utilisant les droits d’évacuation pour rénovation urbaine, Robert Moses, délogea les familles afro-américaines, portoricaines et juives. Ceux-ci étaient obligés de se rabattre sur des logements sociaux installé dans des quartiers ou que les emplois avaient déjà disparu. Par la suite, les propriétaires des immeubles résidentiels dans le Bronx, ont remarqué qu’ils pouvaient gagner plus d’argent en détruisant leur propre immeuble pour toucher l’assurance. Ceux-ci engageaient des casseurs professionnels pour incendier les immeubles pour 50$, et par la suite récoltait 150 000 dollars de la police d’assurance. Entre 1973 et 1977, plus de 30 000 incendies se déclenchèrent dans le seul South Bronx.
Charles Larmore
« Il a fallu, en premier lieu, fixer des limites morales au pouvoir des gouvernements »
« Il existe également un bien commun que le gouvernement devra reconnaître et promouvoir »