Sous cette rubrique vous aurez à publier des extraits de vos journaux de bord afin de contribuer à la réflexion commune, partager vos enquêtes donc travailler à définir ce qui est d’intérêt public.

65 Replies to “Extrait du journal de bord”

  1. Extrait du journal de bord final : Aujourd’hui, le combat des autochtones est celui d’une population au complet. Les autochtones ont une mauvaise image et une mauvaise représentation au sein de la culture québécoise, cette mauvaise image viens de l’éternel jugement qu’on les blancs envers les minorités. Un peu comme le racisme subi par les afro-américains, les amérindiens connaissent cette grande injustice car depuis l’origine des conquêtes en Amérique les premières Nations ont toujours été vu comme des sauvages plutôt que des êtres humains. L’origine des Autochtones d’Amérique étaient de consacrer toute leur attention et toute leur vie au monde naturel afin de survivre. Maintenant que les Autochtones sont en réserves, le fait qu’ils ne sont plus obligés de le faire apporte beaucoup de questions, ils se cherchent une raison d’exister en changeant leurs habitudes de vie les plus ancré en eux-mêmes. Aussi, le Québec a tendance à vouloir effacer les Autochtones du discours public. Les Autochtones ont été mis en réserve par les dirigeants de la Province pour pouvoir exploiter le territoire qu’ils occupaient autrefois. Comme Wallace Stevens l’expliquait, nous étions tous indiens jadis la grande différence entre nous et les Autochtones est que notre peuple n’a jamais subi leur sort. Au final, nous sommes tous de la même origine seulement d’une différente famille. Au fond, la relation entre les deux cultures devrait être lié avec les valeurs qui unis.

  2. Journal de bord:
    Aujourd’hui, le combat des autochtones à beaucoup d’enjeux tels que se débarrasser complètements du régime colonial et revenir à un mode d’auto gouvernement. Ainsi qu’à atteindre un respect de leur culture, de leurs libertés, de leurs droit mais aussi et surtout de leur dignité. Le gouvernement s’est approprié les territoires autochtones en tant que propriété privées rendant les revendications territoriales impossibles, longues et fastueuses, L’enjeu économique est plus important pour l’Etat que celui culturel. Malgré les avancées en matière de revendication et d’amélioration des relations avec les autochtones, et peu à été réellement fait. Ces peuples continuent d’être exploités et de servir de justifications à divers actes qui ne sont pas dans leurs intérêts. Un gouvernement qui n’est pas le leur continue de les régir et ils n’ont d’autres choix que de s’y soumettre. Même les divers institutions (scolaire, travails, santé…) leurs demande de se réformer. Le racisme continu de se répendre et devient un véritable système, tandis que la domination devient un véritable modèle social. Face à cette société qui les refuse, améliorer cette relation est-elle vraiment possible ? Mais cette relation est-elle même bénéfique ou ne serait-elle pas négative ? Il faudrait tout d’abord connaître la nature même de la relation actuellement entretenue avec ces peuples.

  3. En termes de connaissance, je me croyais assez bien outiller sur le sujet de Première Nation. Au fil de ma lecture des textes, je me suis rendu compte que je ne connais que la pointe de l’iceberg. En effet je me suis retrouvé face à des réalités troublantes de je me suis aperçu que margé la bonne réputation pacifiste et gentille du Canada nous avons un lourds face à nos premières nations. Je me suis rendu compte que bien que l’être humain soit le premier coupable pour ses actes les courants de pensée les ont influencés ainsi que la religion. Je trouve en soi extrêmement désolant de ce qui c’est poquet et de ce que malheureusement ce produit encore de nos jours malgré certains efforts.

  4. Le Hip-Hop
    Il est intéressant de voir le hip-hop de cette façon. je n’es jamais été un grand admirateur de ce type de musique alors je ne connaissais absolument rien à ce sujet, mais les informations présentes dans les différents textes m’ont permis de constater à quel point le rôle de cette musique est importante au sain ce plusieurs communautés ainsi que par rapport à des enjeux socioéconomiques très controverser. Cette façon de se rebeller est très respectable selon moins, malgré le fait que c’est n’est pas le plus efficace, elle réussit à la faire dans la paix la plupart des cas et cela mérite de la reconnaissance.

  5. Extrait du journal de bord final:
    Comment entretenir une relation avec les premières nations? Alor que le peuple Québécois ne veut vivre dans la différence. La représentation que les canadiens-français ont de ce peuple est stéréotypé et partiellement erronée. La perception qu’on a de leur culture est basée sur une éducation qui ma fois est plutôt insensible. La version des faits varie selon notre culture. Étant canadien français, on est instruit à comprendre que l’histoire est du passé et que les relations entre nous se porte plutôt bien. Alors qu’il y est vraisemblablement aucun rapport égal. Alors que d’un côté on manipule le peuple autochtone pour le développement de notre civilisation. On oublie qu’on ne vit pas dans un manuel d’histoire. Ce ne sont pas des sauvages, mais des êtres humains ayant un rapport à la nature, une culture et un mode de vie bien différent du nôtre. Par contre, il semble avoir une confusion entre la réalité et les faits. Aujourd’hui, on reconnait ne peut être pas avoir été correcte et de savoir comporter mal dans le passé, mais on donne aucune reconnaissance, car il ne serait peut-être moins avantageux de la leurs donner puisqu’il faudrait nous transformer. Revoir nos priorités et nos rapports avec eux. Comment défaire une idée préconçue. Dans cette histoire, il y aussi de l’hérésie. Lorsque les religieux sont arrivés sur les territoires amérindiens leur but était de véhiculé des croyances et des pratiques dignes du christ, car les pratiques et la culture autochtones sont diabolique.
    La relation qu’on doit entretenir avec les premières nations est plutôt tumultueuse. Alors que le gouvernement veut améliorer la relation, il le fait avec soin, c’est-à-dire qu’aucun consensus est égal. D’ailleurs, on efface toujours les Autochtones du discours publics.

    Pour ce qui est de la perception du public. Il serait facile de les reconnaître, mais il faudrait qui se soumette à notre mode de vie. Ce qui revient un peu à restreindre leur mode de vie qui est bien différents du notre. D’abords, juste avec leur mode de vie semi-nomade, il est bien difficile de recourir au mode de vie sédentaire d’un Nord-américain. Leur mode de subsistance s’intéresse peut à notre mode de vie capitaliste où la consommation de biens est très favorisée. Il faudrait revoir l’idée qu’il serait acceptable de leurs imposer un mode de vie qui ne correspond pas à leur culture. On doit aussi changer pas seulement eu.

  6. La culture amérindienne est très importante. Il faut que des changements se fassent pour permettre aux Amérindiens de protéger celle-ci et d’avoir le droit de la garder et d’avoir celle-ci comme identité. Les Amérindiens ont leur propre manière de partager leur culture et cela ne doit pas leur être enlevé et elle doit être protégée.

    Dans le texte de Joséphine Bacon, on apprend beaucoup de choses sur la vie dans un pensionnat pour Amérindiens. Joséphine Bacon explique que les pensionnats ne semblent pas avoir seulement eux des conséquences négatives sur elle-même. Elle dit que dans les pensionnats, elle a appris à mieux parler et a reçu des outils pour défendre sa culture. Ce qui était supposé être effacé dans sa personne s’est retrouvé d’une certaine manière encore plus puissant et présent dans celle-ci. Cela l’amène à défendre sa culture lorsqu’elle peut, surtout avec sa littérature.

  7. EXTRAIT JOURNAL DE BORD

    Originalement, plusieurs peuples autochtones vivaient grâce au nomadisme, ils se déplaçaient aux cycles des saisons afin de pourvoir suivre le gibier. Cela prit fin avec la venue des pensionnats. En effet, afin d’assimiler les « sauvages » les blancs prirent l’initiative d’arracher les enfants et de les envoyés dans leurs écoles de réforme. Cela a eu pour effet de mettre un terme au nomadisme et de rendre plusieurs tribus sédentaires. Une fois la sédentarisation complétée, les colonisateurs avaient carte blanche pour prendre possessions des terres.

    Comme mentionné plus haut, les colonisateurs ne sont pas venus dans le but de s’adapter au territoire, ils ont plutôt adapté le territoire à leurs besoins. En seulement 400 ans, les blancs ont construit des villes entières, ils ont fait des coupes à blanc de millions d’hectares de forêt vierge, ils ont pollué les lacs et les rivières, ils ont éventré la terre afin d’y implanté des mines, ils ont souillé la terre avec des métaux lourds et des pesticides. Le tout, sans jamais demander la permission aux premières nations. Nous pouvons donc dire que les blancs ont définitivement apporté leurs manies destructrices d’Europe dans le but de la continuer en Amérique du Nord.

  8. Depuis très longtemps, la colonisation le racisme et bien plus encore aura été détourné par les autorités. On évite de parler de ce sujet et pire encore, on essaie de modifier la réalité des choses. Le colonialisme nous démontre que la recherche de profit des étrangers, sois l’homme blanc, est bien plus important que le peuple autochtone. Afin d’atteindre leur objectif, il fallait mettre toute une communauté de côté. Cela me permet de comprendre l’impact des multinationale sur les autochtones ; c’est un genre de catastrophe, un manque de respect puisque leur arrivée va totalement à l’encontre de leurs valeurs et traditions; elle trouble la nature et leur mode de vie. Les pensionnats quant a eu aura été utiliser afin de les acculturer mais elle a cependant permis de donner à certains des outils afin de combattre l’extinction de leur culture.

  9. Extrait de Journal de bord: Ma recherche a été assez intéressante. Dans la première semaine de la recherche j’ai appris sur les recherches de Dewey qu’il expliquait que l’individu était fondamentalement social et qu’il se définissait par les interactions concrètes avec les autres. De plus, que les autochtones vivent un problème de reconnaissance quant aux valeurs qu’il véhiculent et un problème d’assimilation avec la population du Québec. Les premières nations sont donc isolée entre eux et comme la théorie de Dewey, ils ne socialisent pas avec les autres. Aussi, je me suis informée sur les mythes qui perdure qui entourent les communautés autochtones. Les principales mythes qui perdure sont que les communautés autochtones sont un peuple soumis mais que c’est erroné d’avoir de t’elle pensée, les peuples ont été en très bonne relation avec les français lors de la traite de fourrures. J’ai aussi bien appris que les Canadien était un mélange entre les Autochtones et les Français. L’histoire apprise dans le milieu scolaire à propos des peuples autochtones est assez fausse à la réalité. Nous montrons une image glorieuse du Français-Canadien mais la réalité est qu’il dépendait beaucoup de sa relation avec les peuples amérindiens. Finalement en dehors des articles du site je me suis renseignée sur les réserves Amérindienne et sur le rappeur Samian et de sont documentaire sur celles-ci. Samian est un rappeur Québecois d’origine Algonquienne qui parle de sont vécu et de ses souvenirs à travers articles et musique. Il montre les différences et le manque de visibilité d’on les peuples souffres.

  10. Extrait du journal de bord par rapport à mon enquête finale:
    Le processus derrière la mise en place de mon enquête finale a été très simple et s’est basé sur diverses connaissances acquises tout au long du cours. L’objectif était de trouver un moyen de parler du problème de la relation que nous entretenions avec les Premières Nations tout en faisant bon usage des connaissances connexes qui nous ont été présentées depuis le début de la session. Le but était donc, en d’autres mots, de trouver quelque chose qui unissait les trois principaux volets constituant le cours et qui permettrait également de briser les écrans qui nous privent d’établir des relations saines avec différentes minorités.
    Le concept de l’ignorance semblait donc correspondre parfaitement à cette description, ayant traversé les différentes thématiques tout au long du cours et contribuant logiquement à nos relations nocives avec des minorités. C’est effectivement en créant des écrans de fumée que l’ignorance voile la réalité et nous empêche de comprendre non seulement la présence de problèmes mais également la présence de notre ignorance elle-même.
    L’ignorance se manifestait donc dans la chasse aux sorcières, dans les rapports entre dominants et dominés au cœur du hip hop et également dans l’absence de reconnaissance présentée dans la portion du cours portant sur les Premières Nations. L’absence des connaissances nécessaires à une conscientisation correspondait donc à la source des problèmes relationnels, ce que j’ai décidé d’illustrer par différents thèmes abordés tout au long du cours.
    C’est également une citation fort intéressante et parfaitement appropriée d’Amos Bronson Alcott, professeur et philosophe du 19e siècle qui a guidé mon enquête : « Être ignorant de son ignorance est la maladie se l’ignorant ». Cette citation décrivait très bien l’idée vers laquelle je me dirigeais et a ainsi servi de ligne directrice à mon raisonnement.
    L’intérêt particulier de l’ignorance dans cette situation a été que les connaissances qui nous ont été apportées tout au long du cours ont eu cette fonction de briser l’ignorance en mettant en lumière notre ignorance passée où l’on ne se questionnait pas forcément sur différents aspects abordés durant le cours. Cela a donc conclu ma décision de me pencher vers cette direction pour clore le cours de façon adéquate.

  11. JOURNAL DE BORD
    La beauté des peuples autochtones est unique et pûre. Je crois qu’ils ont des connaissances et des valeurs très importantes et qu’ils ont un grand apport à apporter dans la société. Leur amour et leur respect de la nature est du plus puissant et fondamental. Le texte de Joséphine Bacon m’en a grandement appris sur le sujet. Elle exprime cette idée de désordre, qui s’est créée par la colonisation mais qui n’était par ailleurs pas présente à prime à bord au sein de ces peuples. L’idée de désordre n’était bien évidemment pas de provenance innue car leur mode de vie nomade ne leur permettait tout simplement pas de créer ce désordre. Leur demeure naturelle leur demandait de respecter un certain équilibre. Venir troubler l’ordre naturel aurait des conséquences pour chaque innu. La sédentarisation infligée par les colonisateurs est un point tournant en ce qui attrait au désordre. Voulant s’enrichir et exploiter la terre, le gouvernement a forcé cette sédentarisation avec la création des réserves et des pensionnats. On leur a tout enlevé. Leur nature, leur mode de vie, leur culture. Mais malgré tout, on ne pourra leur enlever cette essence qui coule dans leurs veines et d’où ils viennent réellement.

  12. JOURNAL DE BORD
    Il y a énormément de désinformation en ce qui attrait aux peuples autochtones. Leur histoire ne nous a jamais vraiment été racontée de façon juste. Jamais l’école ne nous a parlé des horreurs que les colonisateurs leur ont fait vivre. Christophe Colon n’a pas découvert l’Amérique, il a été mis en contact avec ces peuples, ce qui marquait le début de la fin pour ces derniers. Toute cette partie sombre de leur histoire a été mise de côté. Jim Harrison affirmait que l’on ne nous enseigne pas l’histoire amérindienne à l’école, « Il faut creuser », disait-il. En grandissant, on voit de plus en plus la vraie facette de cette malheureuse histoire, surtout au travers des différents médias. Cela emmène à une grande remise en question de notre système d’éducation.

  13. JOURNAL DE BORD
    Les Autochtones détenaient des rapports à la nature ainsi que des valeurs importantes tel que le partage des ressources et la cohabitation des peuples était permise par des traités. Aujourd’hui, ils vivent dans des réserves indiennes mises en place depuis la Loi sur les Indiens en 1876, de toutes petites surface (972 hectares= quartier Verdun) tandis que leur terres ancestrales continuent d’être exploité par une société capitaliste. Ils ne possèdent même pas la petite surface sur laquelle ils habitent actuellement car ce n’est qu’un prêt de la couronne, cette non-possession du terrain les empêches de se développer et d’en exploiter les ressources. Cette appropriation par le gouvernement en tant que propriété privée rends les revendications territoriales presque impossible car longues et fastueuses. Pour le gouvernement les enjeux politiques et économiques sont bien plus importants que des revendications culturelles. Au contraire il tente de continuer à les assimiler afin d’en tirer un maximum de profits et d’avantages, ainsi ils n’ont en réalité que peu de choix dans cette société qui continue de les tenir en marge, se laisser assimiler pour bénéficier de leurs Droits et Libertés. Bien sûr cette assimilation plus ou moins forcé est en elle-même une atteinte à la liberté d’expression, leurs valeurs sont dégradées car contraint à un mode de vie dont le model et les valeurs leurs sont complètement opposé, eux qui favorisaient le respect de la nature doivent maintenant participer à sa destruction et son exploitation. Bien que l’Etat tente de faire avancer les choses, les peuples Autochtones sont toujours en proies à un régime ségrégationniste et discriminatoire. Face à ce manque de respect envers leurs droits, leurs libertés et leur culture comment une Reconnaissance voire même une Réconciliation pourrait-elle être possible ?

  14. Troisième extrait du journal de bord
    Derrière le rapport du CERP, il y a une certaine ironie. Un peuple, canadien-français, à opprimer la culture autochtone pour assurer une certaine prospérité économique et une richesse. Pour simplement sa propre survie. Alors que dans le rapport on parle d’expansion du territoire en évangélisant le peuple autochtone et en l’arrachant de sa terre dont sa culture est originaire. Dans le rapport on manipule avec soins les mots pour pouvoir assurer que l’impact fût ‘’minime’’ sur le peuple autochtone. Puis, que la relation entre le peuple canadien-français et l’État se porte malgré cela bien, alors que les autochtones sont manifestement touchés gravement par les évènements. Alors, que le gouvernement et le peuple canadien peine à leurs donner reconnaissance et une certaine égalité. Il n’y a aucune égalité. Dans le texte de John Rawls, On parle d’établir un contrat social sous le respect mutuel et l’équité. Où malgré les différences tous les individus sont égaux. Par contre, le peuple autochtone sont peut traiter comme des individus ayant une place dans notre société où leur culture et la chose à laquelle on les identifie lorsqu’il rentre dans une pièce ou qu’il écrive une œuvre. Négliger depuis la colonisation, par une culture dominante qui se doit d’être véhiculé rapidement pour faire des canadiens-français un peuple reconnue par la population anglaise. Les évangéliser et les affranchir de leur culture pour se servir de leurs territoires comme rendement économique. Il n’y a d’ailleurs aucun contrat social établis et aucune égalité. Aujourd’hui, c’est encore le cas. Le peuple autochtone est toujours aussi négligé dans les services publics. On a qu’a penser aux évènements récents.

  15. Troisième extrait du journal de bord :
    La lecture comparée que nous avons vue dans le cadre du cours a été extrêmement intéressante. Elle a démontré à quel point nous avons modifié l’histoire pour qu’elle nous soit favorable et pour enlever l’importance à ces peuples opprimés, notamment. On a également pu y remarquer la dégoûtante ironie derrière cette colonisation au moment où elle prenait de plus en plus d’ampleur. Les peuples canadiens-français, effectivement, ayant peur pour la préservation de leur langue ainsi que de leur culture, ont décimé les peuples autochtones en leur volant leurs territoires et en les évangélisant. Ils ont voulu préserver leur culture car ils avaient peur de la voir se faire détruire par les canadiens-anglais, mais ils ont infligé le sort auquel ils faisaient face aux autochtones pour s’en sortir, ce qui est répugnant et témoigne de l’immense manque d’empathie qui a contribué au maintien de cette culture que nous aimons tant. Cette lecture était fort intéressante et témoigne également du fait qu’il ne faut pas toujours faire confiance à ce qu’on nous dit ; il est bien facile de modifier une histoire pour la tourner en notre faveur.
    Le problème de la reconnaissance chez les cultures autochtones est extrêmement présent encore aujourd’hui et mérite une attention particulière, comme les différents textes que nous avons lus ont démontré. Le problème est très important à aborder et peut passer inaperçu lorsque nous faisons partie de la culture dominante, particulièrement avant les quelques dernières années où le sujet est plus abordé et les dénonciations d’injustices se font plus nombreuses. Le régime canadien est discriminatoire et il néglige les Premières Nations et les blesse depuis très longtemps : des colons destructeurs sont venus leur enlever leurs terres, ont tenté de les évangéliser pendant si longtemps, et le régime échoue toujours à mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. Cela se manifeste partout dans la société et peut être très dérangeant pour les personnes visées, comme par exemple pour Joséphine Bacon qui, dans son texte, mentionnait être fatiguée de toujours se faire identifier comme une « poète innue » ou encore une « écrivaine autochtone ». Elle ne peut même pas se faire simplement considérer comme poète, il faut toujours mentionner ses origines, ce qui constitue en soi une forme de discrimination. Nos rapports avec les cultures autochtones sont donc remplis d’incompréhension, d’un problème à reconnaître ce qu’ils veulent.
    La littérature autochtone, constituant la fin de ce volet sur les cultures autochtones, a permis de clore avec beauté ce troisième chapitre. On a effectivement pu y remarquer, bien que de surface, la beauté de cette culture et le rapport fascinant qu’ils semblent entretenir avec la Terre, l’âge (notamment l’importance des aînés) et la transmission de cette culture, les histoires. Les cultures autochtones méritent grandement de se faire connaître et leur littérature ne nous est peut-être pas assez souvent présentée, car elle seule nous en apprend beaucoup et ce, avec splendeur.

  16. Lors des leçons sur le hip-hop, avec les textes et les vidéos, j’ai réalisé que j’avais une fausse idée de qu’était le hip-hop ou du moins ce qui représentait réellement. Il faut comprendre d’où il vient pour comprendre son importance. C’est beaucoup plus qu’un style de musique, c’est une culture, une communauté complète qui souhaite passer un message. L’art a toujours été un moyen d’expression, alors que le hip-hop à souvent été perçu comme un art violent. Pourtant selon moi, cela reste une façon pour une communauté de s’exprimer et surtout de témoigner toute les horreurs, les combats qu’ils ont du faire face aux travers des années. Les communautés minoritaires seront toujours ceux qui seront pointé du doigt et qui malheureusement seront écorcher par le système lorsque les puissance, et ceux qui domine voudront amener un changement. Il ne sont pas vu de la même façon que les autres communautés qui ne sont pas perçu comme minoritaires (les blancs). L’argent, le pouvoir, les technologies, se sont tous les mêmes qui dirige, et pour eux, ils sont prêts à tout raser pour réaliser leurs but au détriment des autres. L’Expressway de Moses est le parfait exemple de ce que je viens de mentionner. Si celui-ci avait été le seul évènement, heureusement ou malheureusement, les choses aurait été bien différente. Les années passent, les choses se répètes. et les mouvements se créer.

  17. Extrait de mon journal de bord :
    hip-hop et résistance
    Mes yeux et ma conscience ont étés transformés par la lecture de ce sujet. Cette grande culture qu’est devenue le hip-hop m’a inspirée et m’a bouleversée plus que je ne le croyais. J’avais déja entendue parler des moyens utilisés par les afro-américains depuis toujours pour faire passer leurs messages, mais réellement, ils sont les maitres dans l’art de la résistance. Depuis les grands voyages de découverte de l’Amérique, ils ont été dominés, utilisés et persécutés, dans un but constant de progrès, d’enrichissement et de développement économique à tout prix. Ils ont crées avec le hip-hop un espace intemporel ou ils ont réussi à s’exprimer, pas ouvertement, mais grace à une ruse développée depuis tant d’années; la performance et la dissimulation dans la résistance. C’est un safe space pour eux, et ce mouvement transcende les nations, il permet aux minorités dominés de tant de pays de trouver une appartenance, de se trouver et se développer en tant qu’individu et ce, par la voix du hip-hop. C’est une culture, c’est un art de résistance et c’est un art de communauté qui mérite sa place et sa reconnaissance par tous les peuples, dominants comme dominés.

  18. Extraits du journal de bord 2:
    Hip-hop.
    J’ai compris, au cours de mes lectures, l’ampleur et l’importance de la culture hip-hop auprès des communautés afro-américaines. Le hip-hop n’est pas simplement un style musical comme les autres. Elle est l’exutoire des minorités qui a permis de leur donner une voix politique. La création du hip-hop vient d’une communauté qui avait de l’apathie politique, un abandon, détachement du système politique. Les causes de l’apathie politique sont : le décalage entre les pratiques culturelles et la politique traditionnelle, le scepticisme face à l’action politique et le désengagement relatif à la nécessité de recourir à des experts. Ces trois causes de l’apathie politique étaient présentes dans les quartiers du Bronx dans les années 70s. En lien avec les textes de réflexion de John Dewer disant que les valeurs et les modes de vie teintent les idées politiques, les citoyens du Bronx avaient développé une idée politique différente de celle qui était au pouvoir, car elle n’était pas leur identité. Le hip-hop était leur forme de résistance politique par l’art. De plus, j’ai appris que cette réalité était présente ici aussi avec la, Montréalité, définie et montrer dans le vidéo sur le corner. Peu importe où dans le monde, le Hip-hop est l’échappatoire et l’identité des minorités qui ne s’identifie pas au reste de la société. C’est la différence de culture et de richesse qui a amené la création du hip-hop. Finalement, le hip-hop est un art de communauté plutôt qu’être un art individuel, il a été créer pour rassembler plutôt que de diviser.

    1. Pour rajouter à ma réflexion, un article que j’ai lu mentionnait les textes et les sens cachés dans plusieurs forment d’art. par exemple, la peinture où le sens et la raison de la peinture peut être cachée. L’auteur de l’article convenait qu’il y avait aussi une forme de textes cachée dans le rap. Selon moi, il n’y a pas de texte caché dans le rap. Les rappeurs ne prennent pas d’euphémisme pour adoucir leur propos, ils expriment leurs injustices ainsi que leur désirent à travers leur texte sans texte caché. Aussi, il est dur de lire sur un projet si nous avons une idée près conçue de celui-ci, le hip-hop n’est pas une exception à la règle ce qui lui propage une mauvaise image dans les médias et dans l’univers collectif. C’est pourquoi le hip-hop aura indéfiniment une mauvaise image pour certains.

  19. Les communautés minoritaires sont ceux qui écope lorsque l’idée du progrès, des connaissances techniques et développement économique sont mise en place. C’est comme si c’était un sacrifice que l’on fait, on met de côté leur bonheur et leur bien être, leur qualité de vie, leur droit, éducation etc.. Pourquoi? Satisfaire et enrichir la classe dominante; l’homme blanc de classe moyenne.
    L’Expressway de Moses est le parfait exemple de ce phénomène. Elle a causé beaucoup de mal à plusieurs communautés et familles puisqu’elle est directement venu les attaquer seulement afin de bonifier un certains groupes de personnes. Une injustice explicite parmi tant d’autre qui viendra contribué a la venu du Hip-Hop.

  20. Extraits du journal de bords 2:
    Hip-hop et resistance.
    La façon dont les personnes se comportent est déterminée par la société ainsi que leur entourage, hors, le jugement change selon le point de vue adopté et la façon d’interpréter et d’évaluer les faits. Il en est de même pour le Hip-hop, pour certains il sera tout simplement la manière dont ils gagnent leur vie, pour d’autres ce sera une forme de résistance politique et sociale par l’art. Car l’art change et transforme la société, c’est un langage universel et accessible à tous ainsi qu’un moyen de résistance dur à réprimer. Dans une société qui tolère et encourage les injustices, l’art est parfois la meilleure manière de s’exprimer sans s’inquiéter de possible représailles car si l’ on parle de résistance il y a relation de domination et donc, un parti dominant et un parti dominé. Cette relation complexe entre les parti faibles et l’autorité est très bien représentée dans le texte de Scott. Le hip-hop est un mouvement né dans un contexte societal précaire et injuste envers les communautés ethniques minoritaires, ainsi elles vont cacher et transmettre leurs engagements, leur vécu, derrière des textes et des phrases plus ou moins voilées et censurées. C’est un moyen de critiquer l’autorité sans enfreindre de loi, en passant par les brèches du système. On peut voir à travers la chanson « fuck the police » de NWA critiquant la police que l’autorité n’accepte pas la critique et que le parti faible peut être victime de représailles d’où la nécessité de dissimuler ses propos. Cette chanson a créé une vrai polémique. De plus à cette période, ces communautés ethniques minoritaires vivent en marge de la société car elles ne sont pas considérée comme en faisant partie intégrante. Ainsi, à la poursuite du modernisme et du développement économique l’autorité va abandonner ces communautés qu’elle considère comme inutiles et faisant obstacle à l’image ethnocentrée voulue par la ville. Elles vont être chassées de leurs maisons, privées d’accès à l’éducation, à l’emploi ou encore aux services sociaux. Face à l’augmentation de la criminalité en résultant, le Hip-hop va être un moyen pacifiste de résistance et de protection. Il aura permis à ces communautés de se faire remarquer et de prendre leurs places dans la société bien que cette évolution des mentalités et du système social ait demandé du temps et doit continuer à être travaillée encore aujourd’hui car les inégalités n’ont pas encore disparu. La lutte continue, toutefois bien que le Hip-hop soit un mouvement né d’un besoin de résistance et censé être engagé, il semble avoir quelque peu perdu cette caractéristique principale. Surtout au vu des paroles toujours plus vulgaires et dégradants qu’il est possible d’observer.

  21. Extrait du journal de bord 2:
    Alors que le contexte socio-économique de New-York est précaire et que les conditions de vies sont mauvaises des mouvements politique et artistique naissent. La ségrégation sociale est le centre des ces mouvement identitaire pour promouvoir l’égalité des droits et la reconnaissance des afro-américains. Entre autres le mouvement Black Muslim. Ces revendications sont aussi représentées par des mouvements artistiques. C’est là que le Hip-Hop naît. Le mouvement Hip-Hop a permis de lutter entre autres contre le taux élevé de criminalité inter-quartier et les conflits de gang. Permettant une échappatoire aux pauvres conditions de vie vécu par la population afro-américaine et Puerto-ricaine dans la ville de New-York. De plus, la création de Zulu nation par Kevin Donovan qui permet de développer une compétition entre les groupes sans toutefois avoir recours à la violence. Puis, deviendra un courant musical à la fin des années 70. La communauté afro-américaine est vulnérable à la rue. La communauté noire est soumise à l’autorité. La non-reconnaissance de leurs droits et vivent d’ailleurs des injustices. Comme leur statut socio-économique est précaire avec le haut taux de chômage élevé il se retrouve dominé par les dominants. Il n’est pas rare qu’il y ait un abus de pouvoir par les autorités. Pensons à l’Expressway qui a délocalisé plusieurs parties du Bronx avec Robert Moses un homme blanc qui a d’ailleurs une grande influence sur la ville de New York même un peut trop. Délocalisé des communautés dans un but économique et politique. Pour aussi présenter une meilleure image de l’état et profité de la vulnérabilité de la minorité pour faire plus de profit. Ceci est un exemple précis du rapport dominants et dominés. Pour que les subordonnés fassent preuve de résistance, il manifeste pacifiquement en utilisant l’art dont le Hip-Hop. Par exemple, avec la chanson « Fight The Power » de Public Enemy ou « Fuck the Police » de NWA. Les artistes revendiquent entre autres l’abus de pouvoir qui encore aujourd’hui est un enjeu dans la société. Aujourd’hui, cette culture est beaucoup plus généralisée. Ces œuvres revendiquent un changement non seulement pour un groupe, mais pour l’ensemble de la société. Les enjeux sont beaucoup moins aujourd’hui limités à un seul groupe, mais plutôt à l’ensemble de la population que se mobilise pour revendiquer le changement.

  22. Extrait #2 du journal de bord: Au cours de mes lectures et visionnements, j’ai pu comprendre la place importante qu’occupe le Hip Hop à l’intérieur de la communauté afro-américaine. Il ne s’agit pas d’un simple style musical comme on l’entend aujourd’hui avec un Hip Hop plus commercial et moderne. Je pense que toute forme d’art est une plateforme qui permet l’expression des sentiments, pensées et vécus. Dans le cas du Hip Hop, il témoigne d’une histoire, d’un combat, d’une souffrance. À travers un message d’optimisme et d’empowerment, il fut la passerelle vers une lutte qui est toujours d’actualité aujourd’hui. À cet effet, Il serait, selon moi, absurde et hypocrite d’affirmer que le racisme et les inégalités sociales associées à l’origine ethnique d’un individu ne sont plus une réalité en 2020. Nous avons qu’à penser aux violences policières envers les personnes racisées qui se produisent partout dans le monde, mais plus particulièrement médiatisées aux États-Unis. J’ai pris conscience de l’impact que peut avoir un mouvement artistique dans de telles revendications sociales. Effectivement, c’est par la musique et la danse que la communauté se réunissait pour capitaliser sur la force du groupe. Celle-ci profitait de ces rassemblements pour permettre un espace libre d’expression. De cette façon, tous sans exception pouvaient se faire entendre. Il se produisait alors une collectivisation des problèmes sociaux pour permettre une mobilisation.
    Je me suis grandement intéressé à la théorie sur le texte caché et le texte public. Je pense qu’il existe des liens indissociables à établir lorsque l’on aborde le discours d’une population dominante versus une population dominée. En effet, le texte caché est un véritable mécanisme de défense développé par les populations dominées. La communauté afro-américaine s’en est d’ailleurs servie à de plusieurs reprises à travers l’histoire : à l’époque de l’esclavagisme et celle de la ségrégation raciale. Il a joué un rôle central dans l’écriture des textes par les artistes Hip Hop qui l’ont énormément utilisé à l’intérieur de leurs œuvres. Je pense qu’encore une fois cela témoigne de la débrouillardise et de l’intelligence qu’ils ont dû faire preuve pour en arriver où ils en sont aujourd’hui.
    Pour conclure, comme mentionné auparavant, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour mettre fin au racisme systémique qui sévit dans notre société. Il est possible de penser aux mécanismes d’exclusion qui limitent l’accès aux personnes racisées à un emploi ou à logement par exemple. Cependant, sur une note plus positive, il est important de mettre en lumière quelques avancées sociales qui ont affecté positivement cette communauté : l’élection de Barack Obama, une représentation ethnique plus diversifiée dans les médias, une discrimination positive dans certains cadres de travail, etc.

  23. Ce que j’ai trouvé très fort dans plusieurs chansons et dans les extraits des réalités vécues par la communauté noire est que leur but avant tout est d’obtenir une place légitime dans la société et non d’évoquer un message violent comme le pense la population blanche dominante. Cette dernière trouve le Hip Hop comme étant trop extrémiste par sa présence de mauvais mots et de revendication de leur système. C’est d’ailleurs pour ces raisons que certaines paroles de la chanson Fuck tha Police ont été censurés. Pourtant, ces artistes tenaient seulement à porter un message politique, à représenter les difficultés que vivent les noirs, la domination qu’ils vivent et leur fierté d’être différent. On y voit le désir de l’affirmation de leur communauté, on y voit du communautarisme. En analysant la chanson Fight the Power de Public Enemy, j’ai trouvé deux extraits démontrant cette conception :
    Elvis was a hero to most
    But he never meant shit to me you see
    Straight up racist that sucker was
    Simple and plain
    […]
    Most of my heroes don’t appear on no stamps
    Sample a look back you look and find
    Nothing but rednecks for four hundred years if you check
    Don’t worry be happy
    Was a number one jam
    Damn if I say it you can slap me right here

    En effet, dans ces extraits, on voit bien que les noirs se sentent sous-représentés et que tout au long de leur vie, ils n’ont pas su s’identifier aux idoles de la majorité des gens. Une des seules grandes images de leur communauté qui est Bob Marley n’évoque pas du tout le message qu’ils souhaitent apporter dans leur chanson rap. L’émergence du rap apporte donc enfin une visibilité des noirs qui peut toucher d’abord leurs semblables, car ils peuvent y déceler un discours déguisé évoquant leur colère d’être constamment oppressé par les blancs. Ensuite, le rap atteint le reste de la population sans que ceux-ci se sentent trop persécutés.

  24. Je trouve que le hip-hop est effectivement très important pour permettre aux différentes minorités de faire passer un message et que leur voix soit mieux écoutée et entendue. Puisque souvent elle sera ignorée sans la musique. Par contre, je pense qu’il n’y a pas seulement la musique, mais aussi le sport. Le texte de Jeff Chang démontre bien cela. Beaucoup de grands sportifs connus font partie d’un groupe minoritaire. Beaucoup vont utiliser leur popularité pour faire passer des messages, comme les artistes de hip-hop.

    Il y a beaucoup d’exemples de cela, les joueurs de football américain qui s’agenouillent pendant l’hymne national ou l’histoire des minorités dans le baseball, comme il est montré dans le texte de Jeff Chang. Mais, je trouve que le hip-hop est quand même le moyen le plus utilisé pour passer un message et qui est aussi bien entendu puisque beaucoup de personne écoute ce style de musique.

  25. Extrait no.2 journal de bord ;

    Il y a dans l’histoire moderne des États-Unis un rapport de domination. Sauf que contrairement à l’époque de l’esclavage, celui-ci prend désormais une forme plus subtile, mais tout aussi efficace. Bien que les communautés de couleur soient techniquement libres, les dominants (les blancs) ont toujours mains mise sur les dominés, soit les noirs et les autres communautés, comme les latinos. En mon sens, ce rapport de domination est tout aussi injuste et totalement aberrant. Il est directement responsable de la destruction des communautés du Bronx, de l’aménagement moderne d’une autoroute en plein milieu d’un cartier et de la mise en faillite de centaines de commerce appartenant à des communautés pauvres. Le tout, au nom de l’argent et de la modernisation. Bien que cette autoroute s’appelle « l’Expressway », elle devrait en réalité se nommer « Moses ». Moses est le visionnaire derrière la création de cette cicatrice au cœur du Bronx, il est l’homme qui sans avoir gagner une seule élection, transforma la vie de centaines de milliers d’individus. Cette constatation soulève une question, vivons-nous réellement dans une démocratie, ou vivons-nous dans une société ou le gain de capital est le vrai leader ? En regardant le legs de Moses il est difficile d’en faire la distinction. Pour moi, « l’Expressway » est le symbole de la domination des blancs sur les communautés pauvres. Pourtant, il ne faut pas sous-estimer la communauté afro-américaine, car ils ont su faire preuve de résilience et d’ingéniosité face à l’adversité. En effet, en usant de l’art comme moyen de défense, ils ont réussi tant bien que mal à se monnayer une place dans un monde de blanc. Ils n’avaient pas le choix d’user de subtilité afin de dénoncer les injustices, car dans un rapport de dominant et dominé leurs discourt se doit d’être déguisée par peur de représailles. C’est donc en quelque sorte le début du hip hop, afin de canaliser leur colère, certains groupes d’afro-américain se rassemblait à toute heure du jour afin d’échanger des insultes sur un « beat » et le gagnant était celui qui réussissait à garder ont sang-froid. La musique devint donc un mode de revendication pour les minorités de couleur aux États-Unis, avec l’introduction de groupe tel que N.A.W. les dominés avait une voix. Leur titre acclamé « fuck the police » créa d’ailleurs une polémique, preuve que cela fonctionnait et que les dominants se sentait lésé. Aussi, d’autre titre, encore plus évocateur tel que « Fight the power » firent leur apparition. L’emploie de terme aussi évocateur et aussi large permit à une grande partie de la population de s’identifier à la chanson. C’est de cette façon, et à l’aide d’autres techniques, que les minorités réussir en quelque sorte à s’opposer au pouvoir établi par les blancs. Malheureusement, les injustices sociales se font encore ressentir aujourd’hui, ce qui prouve que le combat n’est toujours pas fini. La mort récente de l’américain George Floyd n’est qu’une preuve tangible du racisme qui sévit encore aux États-Unis.

  26. En 2016, j’ai écouté la série « The Get Down » produite par Netflix, toutefois je ne pensais pas qu’autant de faits réels si retrouvaient. La série met en scène la vie d’un groupe de jeunes du Bronx cherchant leur place entre les gangs de rues, la musique et les études. Plusieurs éléments historiques et artistiques des extraits de Jeff Chang « Le Bronx et la politique de l’abandon » et de James C. Scott « La domination et les arts de la révolution » si retrouvent : les incendies causés par des casseurs professionnels, les guerres raciales entre blancs et noirs, la panne d’électricité du 13 juillet, la pauvreté, les dozens et l’inaction du gouvernement.

    Voici deux extraits de la série :

    https://www.youtube.com/watch?v=h1SZoWjkdEg
    https://www.youtube.com/watch?v=lIwjn8OhbTA&list=PL4zlMozoyIZrDzExb1HqMpWqplPlzhlln&index=2

  27. Extrait #2 journal de bord:
    Plusieurs vidéos présentées dans le cadre du cours mettent en contraste les revendications voulues par le groupe de dominés ainsi que le droit qu’il leur ait accordé pour le faire. On voit que c’est surtout les paroles véhiculées dans le rap qui vient mettre en contexte la réalité à laquelle ce groupe précis est exposé depuis trop longtemps. Ces vidéos amènent l’idée de résister contre leur domination et de faire valoir leurs droit et de faire valoir l’égalité raciale. Le fait d’utiliser des termes larges comme «Fight the power» permet une identification plus générale offerte à un plus grand nombre de personnes visées. C’est la notion de s’opposer à ce pouvoir blanc établi qui prend nombreuses formes à cette époque. Réduire ce pouvoir instauré pour donner la possibilité à une liberté nouvelle, afin qu’elle puisse naître et grandir à l’intérieur de chaque personne, quelle qu’elle soit. Pour les groupes dominés, projeter un message est une chose, mais la manière de le présenter en est une autre. C’est par leurs diverses forces humaines, propre à eux, qu’ils décident de démontrer leur besoin de changement. Cela se démontre par le message passé par le rap, par la musique, le slam, le texte, et par la danse. L’utilisation des arts est leur manière de se faire voir et entendre afin d’engendrer la prise de conscience de leur discours portant sur la détérioration du pouvoir suprême instauré dans les sociétés. Une manière pacifiste mais extrêmement puissante.
    Actuellement, le mouvement de revendication de justice pour les communautés noires est aussi présente. Malheureusement, les injustices se font beaucoup dans l’abus de pouvoir des représentants de la loi. En premier lieu, il faut une adhérence au fait que les inégalités sont présentes dans notre société, peut-être même plus que ce que l’on pense. Plusieurs le reconnaisse, mais ce n’est pas assez. Le genou à terre, la tête et le regard baissés, donc un certain acte de reconnaissance en ce qui concerne le racisme systémique qui se fait de plus en plus dénoncé. Cette pose, souvent utilisée lors des manifestations pour dénoncer la violence policière visée sur le groupe revendiquant représentation un sentiment de honte envers les injustices qui sont effectuées, mais elle représente aussi une certaine solidarité en tant qu’humain. C’est reconnaitre et regretter, de loin ou de proche, les actes injustes commis envers cette certaine communauté de personnes. L’image de s’agenouiller est une signification démonstrative qui dénonce ces injustices. Elle propose une réflexion globale portant sur les revendications afro-américaines. Mais cette pose va plus loin que seulement l’image de la reconnaissance, de la honte, de la solidarité, elle comprend aussi le rôle et la responsabilité que chaque personne humaine doit prendre face à cette lutte pour la justice raciale. C’est un appel au changement en ce qui concerne les inégalités et la criminalité sur une certaine communauté de personnes visée. C’est avec la continuité de ces images, revendications, paroles que les communautés noires pourront avoir justice avec le temps.

  28. Deuxième extrait du journal de bord:
    Les différents textes ainsi que les capsules vidéo en lien avec le hip hop ont, en établissant de nombreux liens entre divers sujets ayant tous une certaine connexion à la chose, grandement élargi mes connaissances dans le domaine tout en me portant à d’importantes réflexions.
    L’histoire derrière le Bronx tel qu’on le connait aujourd’hui est fascinante. Il est à la fois surprenant et terrifiant de voir qu’un seul promoteur immobilier a été capable, à lui seul, de changer l’avenir d’un quartier de l’État de New York et ainsi de nombreux autres aspects de l’État, allant de la façon dont il a été aménagé à certains rapports sociaux observables aujourd’hui. Cela soulève également de nombreuses questions, à savoir s’il est normal et juste qu’un individu ait réussi à s’approprier autant de pouvoir grâce à son argent.
    En parlant de pouvoir, un autre extrait de texte a grandement piqué ma curiosité et s’est démontré être des plus intéressants. Effectivement, dans le texte de Scott intitulé « La domination et les arts de la résistance » a parfaitement démontré et permis de comprendre comment des groupes dominés trouvent de subtiles façons de se rebeller et de rire des gens tentant d’avoir le pouvoir sur eux, leur avant de fait même un certain pouvoir. Par exemple, l’histoire de Milan Kundera, malgré la tristesse de la situation derrière, amène un petit sourire en coin chez le lecteur tout en portant à réflexion. Il raconte effectivement que des prisonniers politiques dans un bataillon pénitentiaire étaient forcés par les sous-officiers de faire des courses contre eux alors que l’on s’attendait d’eux qu’ils perdent, ce qu’ils devaient faire pour ne pas se mettre dans l’eau chaude. Ces prisonniers ont décidé d’exprimer leur mépris avec brio, de façon subtile mais tout de même ouverte, de façon à ne pas s’attirer de réprimandes : ils gâchaient la course en faisant des singeries de toutes sortes de façon à ce qu’il soit flagrant qu’ils rigolaient et qu’ils faisaient exprès de perdre, plutôt que de se soumettre aux caprices des officiers. C’est ainsi que les prisonniers créaient entre eux des liens de solidarité, en se rebellant d’une façon intelligente.
    Nous avons également pu voir au cours d’une leçon que nous avons complétée comment cette façon de s’attaquer avec ironie aux groupes tentant de subordonner des individus est encore présente, mais avec moins de subtilité et un important impact. Effectivement, l’exemple du groupe NWA est excellent et iconique concernant la rébellion et la lutte contre l’abus de pouvoir des autorités policières. La chanson « Fuck the Police », s’attaquant à l’origine aux policiers, qui ont pendant longtemps fait respecter des lois abominables aux noirs et qui rendaient à l’époque (et encore largement aujourd’hui, d’ailleurs) leur vie plus difficile, les faisant se sentir en danger lors d’interventions ou simplement en leur présence et les interpellant pour de nombreuses raisons en présumant que tous les noirs sont des criminels, comme en témoignent les paroles de la chanson. Le groupe, ayant reçu l’ordre du tribunal de ne plus chanter cette chanson, crée alors une rébellion des plus extraordinaires : ils la chantent avec ardeur en spectacle après avoir fait mention du fait qu’ils en étaient interdits, alors que des policiers sont présents au spectacle et assistent au tout, impuissants. Non seulement les membres du groupe enfreignent-ils donc la loi, ils le font devant les policiers et ceux-ci ne peuvent rien faire contre eux étant donné le contexte. On voit donc comment ce groupe de rap a réussi, pendant ce moment inoubliable, à renverser cette dynamique de pouvoir où les policiers pouvaient intervenir comme bon leur semblait et leur faire du mal de différentes façons, prenant le pouvoir en plein devant eux. Le visionnement de cette capsule fut extraordinaire.
    En bref, ces points marquants de mon journal de bord, constituant mon deuxième extrait, ont apporté beaucoup à mes connaissances générales, tout en me procurant un plaisir à les lire/visionner et en me permettant d’établir de nombreuses réflexions et de me poser plusieurs questions fort intéressantes. Tous les extraits, capsules et leçons de ce chapitre du journal de bord m’ont apporté quelque chose, mais ceux-ci étaient ceux qui m’ont le plus interpellé. En espérant maintenant que ces inégalités pourront tout de même finalement cesser, comme il restait tout de même attristant de voir à quel point cela fait longtemps qu’elles durent, mais je me réjouis du progrès des dernières années. Une petite victoire à la fois, nous y arriverons.

  29. L’analyse du croisement de la théorie capitaliste et de la chasse aux sorcières est d’une richesse incalculable. L’exacerbation des exemples de la mauvaise sexualité auxquels les sorcières ont été rattachées témoigne du point de vue étatique et religieux en ce qui a trait à la sexualité féminine. Le non-conformisme sexuel des femmes à cette époque était vu comme étant assez dommageable pour justifier la torture et le meurtre; le contrôle du corps féminin devait être complété à tout prix. Peu importe les causes données à l’intérêt de la sorcellerie pour les femmes, les conséquences restaient les mêmes : la démonisation de la femme était amplifiée et l’idée qu’elle était viscéralement malveillante était confortée. La marginalisation des sages-femmes exprime d’une façon extrêmement claire la défiance que ressentait la société de l’époque; par les femmes pour les femmes était source de conspiration, et les sages-femmes, au cœur de la reproduction féminine si mystérieuse empêchait le contrôle patriarcal du corps des femmes. Ces femmes n’étaient d’ailleurs pas les seules à être persécutées : celles ne se conformant pas à la sexualité attendue étaient tout autant soupçonnées et, par le fait même, les femmes des classes inférieures ont été durement persécutées. La chasse aux sorcières signifiait la destruction du pouvoir social des femmes.

  30. Extrait du journal de bord :
    Il serait difficile de ne pas représenter la sorcière comme un personnage culte dans les différentes étapes de l’Indépendance de la femme. Que ce soit pour son passé tragique ou des répercussions dans les différentes sphères de la culture, il serait aberrant de dire que la sorcière est à son éloge. Encore aujourd’hui, elle est caricaturée comme au Moyen âge et elle reste dans son rôle de persécuté. Nous n’entendons pas souvent les mots sorcière et modernes et pourtant ils devraient être plus souvent accordés ensemble. Elles sont aujourd’hui les femmes revendicatrices s’opposant pour les droites auxquelles leurs ancêtres ont tant souffert. Ces jugements dont elles doivent encore défendre que ce soit sur leur façon de penser ou de s’habiller sont toujours présents dans notre réalité. Je crois que l’homme n’a pas encore fini d’étudier et d’appliquer les messages que la sorcière moderne tente de faire comprendre. Et comme le dit Armelle Le Bras-Choppard : « La grande hantise des hommes reste la liberté des femmes ». Définitivement, le meilleur atout de la femme pour transfigurer des pensées arriérées restera de choquer celui-ci.

  31. La sorcellerie qui se pratique partout dans le monde et qui amène developper une industrie en soi nous révèle le fruit dune pratique qui selon plusieurs n’est que une représentation imaginaire q’un groupe de personne se créer alors que selon moi elle ne fait que partie d’une croyance et de pratiques dont s’adonne des personnes tel q’une religion. La présence de magasin vendant des articles de de sorcellerie ou les évènements tenu par ceux-ci fait seulement partie d’éléments qui permet au personne s’addonant à une pratique de pouvoir se recueillir entre eux, tout comme un passe-temps et comme je l’avais mentionner, une religion.

  32. • Certains effets du « cancel culture » forment une parallèle intéressante à un imaginaire commun qui mène à la dénigration d’un individu. Parfois, dans le contexte du « cancel culture », une information sur Internet monte à la surface contre un individu et cette information est complètement transformée et réinterprétée de façon à brouiller la vérité et à aliéner l’accusé. Celui-ci est alors sujet à des commentaires haineux et même à des menaces de morts par des individus qui ne savent pas concrètement pourquoi ils accusent la victime. Cette intimidation peut mener à un déclin dangereux de la santé mentale de cette dernière. Deux cas viennent en tête. En 2019, James Charles, un jeune « youtuber » alors de 19 ans, se fait accuser par trois de ses compétiteurs pour avoir harceler des jeunes hommes. Les accusations sévères mènent à la détérioration de sa carrière sur youtube et à un « hate campaign » massif de millions de personnes contre lui. Beaucoup de gens sautent sur l’occasion pour le ruiner davantage. Finalement, des informations ressortent pour faire connaître que ces accusations n’étaient pas fondées et que les accusateurs avaient fabriqué un complot pour soustraire sa popularité croissante et menaçante. Ensuite, dans la même année, Haley Morales, artiste musicale et « youtubeuse » de 15 ans est accusée d’avoir été responsable pour le suicide d’une de ses admirateurs. En effet, dans une conversation texto privée avec son amie, Haley et son amie parlent négativement de la fille en question. L’amie partage un bout de la conversation publiquement où Morales dit que cette fille l’énerve. Peu après, le compte public de la fille blessée par les commentaires dit qu’elle s’est suicidée à cause des paroles blessantes prononcées par Morales. Des milliers de personnes surgissent sur les réseaux sociaux pour dénoncer la cruauté de Morales, sans savoir ce qu’elle a fait réellement. L’accusé reçoit une quantité massive d’abus verbale sur les réseaux sociaux. Finalement, des nouvelles ressortent affirmant que la fille ne s’est jamais réellement suicidée. La quantité ridicule de mésinformations qui circule sur les réseaux sociaux, lorsque supporté par un nombre suffisant de personnes, peut mener les utilisateurs à croire à des choses loin de la réalité. L’effet de masse, le fait d’avoir des gens qui croient pareillement que nous, peu importe ce qu’on supporte, est assez pour nous donner une certaine conviction dans une imagination qu’on fabule. C’est le cas dans l’inquisition de la sorcière. Une information louche concernant une femme peut rapidement se transformer dans une horreur craintive de sa personne, si la rationalité n’est pas utilisée pour assouvir la peur ou la haine contre cette victime.

  33. Extrait du journal de bord.
    Dans le temps médiévaux, une sorcière était une femme qui faisait de la sorcellerie et de la magie noire. Encore aujourd’hui, quand nous pensons à une sorcière, nous pensons à cela. Cependant, toutes ces histoire étaient des moyens de cacher la vérité de ce qu’ils étaient véritablement. C’était une femme qui disait ce qu’elle pensait et qui suivait ses désirs malgré la pression de l’homme et de la société conformisme qui l’entourait. Contrairement à l’image que les films ont créé des sorcières, elles étaient la version féministe que nous connaissons aujourd’hui, mais au moyen âge. Elles se faisaient maltraiter et même chasser par les hommes, car elles aimaient mieux vivre selon leur manière que de se conformer à une image forcée. Les procès de sorcières étaient faits par des exécutions publiques ou en se faisant brûler sur un poteau. C’est pour cela que la sorcellerie et le féminisme se rejoint, car la sorcière est comme une féministe d’aujourd’hui. Les deux ne veulent pas se conformer à ce que la société veut d’elles.

    Brandon Gourgon

  34. La sorcière est une icône féministe durant l’histoire et même aujourd’hui. Par contre, cette icône a une histoire sombre semer d’embuche. Au Moyen- âge, le comportement que doit porter la société est dicté par la religion chrétienne. Où l’état féodale a peu de pouvoir et de poids sur les décisions. On en retire tout au long une hérésie. Que le comportement doive être exemplaire et que toutes idées sortant du cadre est un crime qui se doit punissable. C’est le cas pour une majeure partie de femme viser par l’inquisition au Moyen âge et la Chasse au sorcière dévastatrice durant la renaissance. Pourtant, à l’antiquité, on parlait de magicienne. Les personnages de Médée et Circé représente à la foi l’intensité dramatique et la passion puis l’enchanteresse et le maléfique dans la mythologie grecque. Ce n’est alors superstition.

    Les femmes indépendantes était visée sortant d’un moule portant le fardeau de n’être qu’une proie très faible et il est donc impossible pour elle d’être indépendante. D’avoir ses idées, d’avoir une place dans la vie communautaire ; d’aider son prochain ou simplement d’avoir des relations avec d’autres femmes sans être accusé d’une supercherie. La femme ne peut posséder la capacité de pensée sans avoir l’influence de la religion, de son marie ou doit être possédé par un être maléfique. D’ailleurs, elle lui est aussi impossible d’être plutôt solitaire et d’adhérer complètement au mode de vie prescrit par la Religion. Comment opprimer ces femmes indépendantes de façons « rationnelle »? Alimenter la masse d’une peur réelle et qui rend la population méfiante des uns et des autres que ce soit de persécuter le métier de sage-femme ou d’un berger ayant un rapport étroit avec la nature. Devient aussi un sujet sensible pour l’être humain de l’Ancien temps et des Temps moderne. Les médias que ce soit du début de l’impression d’œuvre littéraire comme le Malleus Maleficarum de Heinrich Kramer et Jacob Spranger où on traite entre autres de la nature de la sorcellerie. La femme doit certainement être plus faible et moins intelligentes, donc cède plus facilement aux tentations par exemple du diable. Aussi, la femme de nature doit accomplir le rôle qui lui est prédisposé par la nature qui n’est de donner une progéniture. C’est le cas encore aujourd’hui lorsqu’on parle de la femme. Elle peut avoir une carrière, mais toutefois sont horloge biologique continue d’avancer et peut être célibataire et apprécier sont indépendance au dépend de regard de la société marginalisé.
    La Chasse aux sorcières n’a pu qu’être encouragé par l’État féodale laïc et une classe politique qui voit la population décliner considérablement. Quoi faire pour un État obéissant et souverain? Il se doit de baser ses actions et ses décisions sur des dogmes et remettre en cause la religion. Par contre, la femme étant un être inférieur. L’État masculin se doit d’assujettir la femme par des lois. Tout pour éviter la hantise qu’on les hommes que la femme soit libre. Pour justifier aussi la mort de milliers de femmes ayant vécu l’enfer des persécutions et des tortures pour justifier le mal qui n’est en elles.

    Le divertissement qui provient d’une histoire aussi obscure et ignorée par la société des Temps modernes. Les actions féminisme de l’Antiquité en passant par le Moyen-âge et la Renaissance en ressort un monde imaginaire où l’on peint le portrait d’une femme de tous âge faisant des potions, des incantations et ayant pour animaux de compagnie un chat noir ou un crapaud qui a pour moyens de transport un balai qui autre fois avait une signification diabolique et sexuelle. Ignorant à tous âge que ce divertissement a une origine aussi importante.

  35. Extrait du Journal de bord
    La recherche exercée montre que depuis la nuit des temps la femme est traitée comme inférieure à l’homme. L’image de la femme a toujours été peu exposée et dévalorisée depuis le moyen âge. En effet, un exemple serait la façon dont la femme était présentée au moyen Âge. Nous disions « Marie, épouse de Luc » ou encore « Marie, veuve de Luc » plutôt que de simplement la considérer comme elle-même. Ces images et ces absences de considération de la femme ont eu pour conséquence d’enfermer les femmes dans un image qu’elle devait respectée soit celle de la mère cloisonnée chez elle s’occupant de ses enfants et respectant l’homme. L’image de la sorcière vient alors de cette époque. Les normes sociales pour la femme étaient celles mentionnés plus tôt et ce qui dérogeait de ces normes était jugé, car l’image du bien et du mal était très importante au moyen âge. Ce qui était « bon » était valorisé et ce qui était considéré comme « mauvais » était pointé du doigt. Quand le peuple avait un doute sur une femme qui s’emblait différente, ce jugement posé aboutissait à l’exécution de celle-ci. « L’exécution des femmes sorcières a eu pour but la discipline au moyen âge ». Les femmes avaient alors peur de déroger de l’image souhaitée de la société, car elle risquait des conséquences lourdes, entre autres la mort. Aussi, La sorcière était pointée du doigt, car elle ne respectait pas ce que l’image de la femme était. C’est donc pour ça que « le féminisme et la sorcellerie vont de pair ». La femme qui a besoin d’exister autrement que par l’image qu’on veut d’elle est la sorcière moderne. Elle est montrée du doigt, car elle ne représente en rien de ce qu’on pouvait penser de la femme. Aussi, à travers l’époque, l’image négative de la sorcière a prospéré, car l’humain imagine avec ce qu’il sait, ce qui se fait dire et ce qu’il veut penser. Dans la tête d’une majorité, la sorcière a les pouvoirs de manier les remèdes, car c’est ce que l’on sait. Elle est méchante, car nous avons tous cette image de la sorcière et cette image devient donc semblable dans l’esprit de la collectivité. Finalement, la sorcière est vieille et elle a un long nez crochu, car nous la voulons de la sorte. Nous la voulons laide et repoussante car la différence pour notre société l’est. Bref, l’image de la sorcière est restée négative, car autrefois, la sorcière était pointée du doigt, car elle était différente et parce qu’aujourd’hui l’image collective de la sorcière est mauvaise et il est dur pour un seul individu de changer une image ancrée au sein de la collectivité.

  36. Extrait du journal de bord :
    Afin de mieux comprendre comment l’homme fait afin d’asservir la femme et de la plié à sa volonté, nous pourrions exploré le thème de la sorcière. Il est évident que l’homme créa l’image de la sorcière afin d’instauré un régime de terreur, chaque femme qui ne se conforme pas au désir masculin risquait le bûcher, dans cet optique, l’homme pouvait assujettir la femme comme il le désir. Peu importe comment on aborde le sujet, il s’agit d’une manière tordue de faire valoir sa volonté. Nous pourrions donc dire que l’église, dans le contexte de la sorcière, est un adversaire de la justice et de l’émancipation. En créant le mythe de la sorcière, le clergé à réussit à frapper l’imaginaire collectif. La peur est une arme puissante qui peux pousser des gens ordinaires à commettre des gestes inimaginables. Un excellent exemple est l’expérience de Milgram : « Cette expérience évalue le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et permet d’analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet ». C’est pourquoi des gens pouvaient assisté à une exécution publique sans broncher, car pour eux, l’autorité suprême avait raison. Dans son texte, Colette Arnould, nous explique qu’au Moyen-Âge En associant hérésie et sorcellerie, on disposait d’un moyen infaillible pour condamner tout ce qui sortait de l’ordinaire. C’est pourquoi il était facile de condamner lesdites « sorcière » car par l’image qu’on leur conférait, tous sortaient de l’ordinaire. Aujourd’hui, bien que très différent, l’appropriation du corps de la femme existe toujours. Il s’agit d’un phénomène un peu différent, mais l’objectification du corps de la femme peux faire des ravages. L’introduction des standards de beauté peux mettre une pression psychologique énorme sur les filles et les jeunes femmes. C’est pourquoi le combat de la femme d’aujourd’hui continue, il s’est métamorphosé en une lutte pour l’égalité entre l’homme et la femme ainsi que l’émancipation du corps féminin.

  37. Extrait du journal de bord
    La sorcière est une emblème de la condition féminine, la chasse au sorcière un mécanisme de répression de l’émancipation féminine. Au moyen-âge, c’est un moyen de détruire le pouvoir social des femmes grandissant dans la lutte contre le pouvoir féodal, car les femmes occupaient toutes sortes de positions que se soit politique (régence même si c’est temporaire), religieuses (ebanesse), économiques (commerce textile) ou encore medical avec les soins. Ainsi la femme essayant de se soustraire au rôle qui lui a été attribué, celui de la mère et de l’épouse, faisant valoir son individualité va inquiéter car dans une société patriarchal ceci n’est pas accepté. Ainsi la chasse au sorcière sera un moyen de répression, de contrôle pour calmer cette prise de conscience. Comme tout comportement à caractère inhabituel mènera à la condamnation, les femmes n’auront d’autre choix que de se conditionner à l’image qui leur est attribuée et suivre à la règle le comportement de l’épouse et de la mère modèle. Ainsi elle sera dévalorisée, interdite de penser. Avec le passage au Capitalisme, la condition des femmes ne va pas s’améliorer. Une nouvelle logique va être introduite, celle de l’investissement dans la production d’ouvriers nécessaires au bon fonctionnement des usines, et donc de l’économie. Quelle meilleurs manière que le contrôle de la population féminine, la « source de la main d’œuvre » pour contrôler l’économie ? La femme qui avait commencé à s’émanciper va de nouveau être déléguée à l’espace domestique, à son rôle de « femme au foyer » qui sera présenté comme son métier. Pour cela, ils les rendront dépendantes des hommes en augmentant le travail masculin et leurs salaire en contrepartie de l’assujettissement des femmes. On peut donc voir que la femme a souvent été dévalorisée, déshumanisée à une seule utilitée, sa capacité de procréation, tel un objet, elle devient un instrument dans les luttes de pouvoir. De plus les chasses aux sorcière sont toujours d’actualitées dans certains pays comme l’Afrique ou l’Inde, la femme est encore évaluée en fonction de sa valeur utilitaire et non de son individualité. L’objetisation de la femme existe toujours, que ce soit dans les publicités, les clips, émissions où les réseaux sociaux elle est souvent réduite à son corps. La sorcière est celle qui a repris possession de son corps, celle qui fait valoir ses idées et refusent de ce voire réprimé par un modèle societal. Elle veut être libre et revendiquer ses droits. Cette vision de la sorcière est la raison pour laquelle des mouvements féministe se sont revendiqués sorcière, car c’est le stéréotype de la femme exclue pour ses différences et son non-conformisme. Celle qui refuse de se soumettre à ce que la société attend d’elle.

  38. Les sorcières dans nos souvenirs d’enfance (Belle au Bois Dormant par exemple) sont de méchants personnages mais l’histoire en tant que telle n’est pas centrée sur elles. Dans les séries TV plus récentes, certaines sorcières sont très sympathiques, voire bienveillantes. Par contre, lorsqu’on lit remonte dans le temps, on voit bien que des milliers de femmes ont été qualifiées de  »sorcières » puis torturées, tuées pour simple fait qu’elles avaient un certain pouvoir, une certaine connaissance… bref qu’elles dérangeaient les hommes.

  39. Après la lecture de l’extrait Armelle le bras-choppard, je suis surpris d’avoir vu mentionner le marriage dans ce texte, puisque ce dernier est une création de l’institut même qui oppressent la individus appelées socricère. Je m’attendais à ce que cette tradition soit critiqué, mais j’ai été étonner d’apprendre que ça pouvait être une protection pour les femmes. Toutefois, je ne pense pas que les femmes qui auraient été traitées de sorcières autrefois avaient accès au marriage ou même voulaient être mariées, car cela allait à contre courrant de leur indépendance. Les sorcières s’opposent à la patriarchie et le marriage est une bonne représentation de la patriarchie. Selon mon avis, pour accepter d’être marriée, la femme devaient renoncer à son titre de sorcière et accepter la patriarchie, car dans le passé, le marriage était sous le controle total de l’église.

  40. Au cours des quatre dernières semaines, j’en ai beaucoup appris sur les sorcières. Dans ma tête, auparavant, une sorcière était cette femme, à la marge de la société, vivant dans une forêt, isolée dans une petite cabane, vieille, debout devant son chaudron à créer des potions maléfiques avec son chat noir assis auprès d’elle. Alimentée par les films Disney et les comptes traditionnels, mon éducation sur la sorcière était d’un ton d’incompréhension, mais quelque part, j’étais aussi curieuse. Pourquoi brûlait-on ces femmes qui n’ont pas choisi le mode de vie de leurs mères et leurs grands-mères ? Cela ne faisait pas de sens pour mon jeune esprit.

    Aujourd’hui, je peux affirmer que la sorcière, à travers les époques, était plus qu’une figure unidimensionnelle telle que nous l’ont présentée nos comptes d’enfants. Dangereuse pour l’Étt, elle n’était pas cette femme submissive et docile telle que l’Église voulait qu’elle soit et c’est pour cette raison exacte qu’on la brûlait. Dans son texte, Colette Arnould nous explique qu’au Moyen-Âge, on se méfiait de tout ce qui est différent, tout ce qui est sort de la norme; jusqu’au point de le diaboliser. La sorcière, elle, humanisait cette différence; contrairement aux autres, elle était libre! Libre des contraintes imposées par la politique et l’Église, libre des mœurs et des coutumes. Elle est le phénomène même de cette autonomie de l’individu, celui de l’émergence de la liberté d’expression. Féministe et fière, elle menace l’Église à une époque et aujourd’hui, la sorcière remet en question le système capitaliste, bâti sur le patriarcat, le colonialisme et le sexisme.

    (extrait de mon journal de bord)

    1. En fait ce n’est pas qu’au Moyen-Âge qu’on se méfiait de tout ce qui est différent, tout ce qui est sort de la norme, jusqu’à le diaboliser. Cela continue de nos jours. C’est différent mais l’objectif est le même. Certains spécimens de nos sociétés continuent de rejeter ce qui est différent d’eux, surtout si cela vient d’une femme. La différence majeure est que heureusement les femmes de maintenant ont acquis des droits et savent se défendre.

  41. Pour comprendre ce qu’est la « sorcière », il faut, en premier lieu, se pencher sur le contexte du Moyen-Âge et sur la place des femmes. La femme avait un statut, elle était vierge, mariée ou veuve. Si la femme s’écartait légèrement de ces différents statuts, la suspicion et les accusations pouvaient vite roder autour d’elle. La sorcière était rarement une femme mariée et dévouée à son mari. C’était majoritairement la femme sans parti, celle qui ne dépend que d’elle, et si par malheur son physique était disgracieux ou qu’elle s’éloignait de ses homologues plus conventionnelles, que ce soit au niveau de sa situation ou de sa personnalité, très vite on pourrait l’accuser de tous les vices. La Chrétienté étant l’ordre et la loi, le mariage et la reproduction étaient évidemment la voie à suivre pour qu’une femme puisse être intègre dans son environnement. Le rôle de l’homme était de pourvoir et protéger sa famille, celui de la femme se soumettre, porter et élever sa progéniture.
    L’endoctrinement étant coutume, l’appel à la raison était alors sans importance. C’est ainsi que bons nombres de femmes se feront accuser à torts et à travers, d’être des sorcières. Un simple écart de conduite ou de pensée, pouvait semer en elle tous les stigmates du bouc-émissaire à éradiquer, jusqu’à la mener au bûcher…
    Car, il est difficile de concevoir que de réelles sorcières incantateurs de démons puissent avoir réellement exister en cette époque, et combien même fusse le cas, il est bien plus envisageable de penser que bon nombre de sorcières étaient en réalité, que de simples femmes bafouées.

  42. Le texte de Mona Chollet m’a fait réaliser une choses que j’aimerais aborder en ouvrant d’abord avec ceci : « (…) ces années de terreur et de propagande semèrent les graines d’une aliénation psychologique profonde des hommes envers les femmes (…)»
    En gros, on utilise la sorcière pour son compte, pour servir ses propres intérêts et ce, au détriment des femmes.
    Pour remettre en contexte, accuser sa voisine d’être une sorcière ne se basait plus tant sur des preuves que sur la volonté de faire du mal ou de se venger. Une arme puissante, car issue de l’imaginaire a laquelle on ne peut s’opposer sous peine d’alimenter la ferveur de l’accusateur. C’est aussi une attaque facile, qui permet de se détourner du problème pour arriver à ses fins. C’est horrible de constater comme cela a servis a créer un climat de vengeance, ou chacun de nos gestes, si mal interprétés mais pas nécessairement, ou parce que trop marginaux pouvaient nous condamner à une mort atroce. Il est effectivement simple de s’inventer des raisons pour contenter sa peur, et cela rejoint un de mes précédent commentaire concernant l’imagination des hommes. Parfois même la femme ne sera jamais liée avec un certains malheur outre le fait qu’elle en sera accusé de façon totalement injuste et injustifié.
    Cette pratique, qui va se répandre dans la population, va contribuer à banaliser la sorcière et à la confondre avec toutes sortes d’interprétations personnelles qui ne vont qu’amplifier la facilité de manipuler le mythe pour servir ces propres intérêts, c’est un cercle très très vicieux…

  43. Aprés la lecture le l’extrait de Colette Arnould, j’ai été rapellé à quel point la sorcière à été présente dans plusieurs pays et durant plusieurs moments de l’histoire. Le fait que ce phénomène ne soit pas limité à un seul emplacement géographique et une période historique nous démontre que celui-ci est omniprésent parmis toutes les cultures. Il n’est donc pas irraisonnable de dire que les facteurs essentielles à la créations des sorcières sont présent non pas dans les cultures, mais davantage dans la nature humaine. L’une de ses facteurs essentielles est la peur de l’inconnu. Plusieurs des femmes identifiées comme sorcières opèraient à la fine pointe des connaissances humaines à l’aide de domaines comme la science ou la médecine. Il est dommage de voir que de nos jours la soricière est de plus en plus caricaturisée. Le pouvoir et l’indépendance que celle-ci évoquait au paravant est à présent de plus en plus transformé en une histoire pour enfant. Cette normalisation de la sorcière est probablement du au fait que dans l’époque moderne, les femmes ont acquéri beacoup de droits que celles du passé n’avaient pas. La sorci`ere, dans toute son indépendance et ses libertés, n’était donc plus une femme hors du commun, mais elle devenu la norme.

  44. Le phénomène des sorcières est complexe et multidimensionnel. Il prend racine dans un désir inavoué et insidieux de contrôler la femme. Les exemples à travers l’histoire sont nombreux. Ceux-ci passant par l’effet disciplinaire de l’Eglise du temps des bûchers, aux contes folkloriques qui témoignent de la seule et unique version de la femme acceptable. La vieille femme infertile qui n’a plus la même force de travail n’a pas sa place dans une société où la beauté et la productivité sont au centre. On retrouve sans cesse cette dualité entre la princesse soumise, victime de sa destiné, une véritable poupée de verre fragile qui ne sert qu’à être admirée et cette femme laide dont personne ne veut, celle qui ose sortir des normes de la société, s’affirmer et crier haut et fort ce qu’elle pense et ressent. On apprend dès notre jeune âge qu’il ne faut surtout pas être cette femme, cette caricature de la sorcière qui témoigne véritablement de cette peur de l’association de Pouvoir et de la Femme.
    L’image de la sorcière serait donc une image de Pouvoir. Ces femmes qui s’émancipent des normes sociales souvent étouffantes. Elles reprennent le pouvoir de leur corps, de leur esprit et de leur spiritualité. Elles véhiculent cette critique d’une société patriarcal capitaliste en adoptant un mode de vie unique. Il est important de préciser que la sorcière moderne a multiples visages et ne se traduit pas par un seul exemple type, mais bien par des milliers de femmes qui disent non à cette image de la poupée vide et sans conviction. On comprend donc que l’image stéréotypée de la sorcière avec son balai et son chat noir n’est plus d’actualité aujourd’hui. Il s’agit plutôt d’un mouvement social revendicateur qui prend vie dans une dénonciation des conditions de la femme. La sorcière est l’une des facettes du mouvement néo-féministe.

  45. La sorcière était chassée pourquoi ? Tout simplement car c’était une femme et plus une femme avec du savoir. Elle soignait, elle guérissait. Elle était réduite aux choses mauvaises, au diable car l’homme ne pouvoir concevoir qu’une femme ait le savoir, la connaissance. Aujourd’hui on dirait qu’elle est une féministe qu’elle ne se laisse pas faire, une féminine engagée. Elle est contestataire. Elle est belle, elle a du pouvoir. La sorcière moderne se manifeste de plusieurs façons : magicienne, personnel soignant, écologiste, militante, c’est une guerrière.

  46. Les luttes des femmes pour plus de justice, de liberté et d’égalité ont toujours existé. Les sorcières nous le prouvent. La société patriarcale androcentrique, une société centrée autour de l’identité et des valeurs masculines, n’a cessé de réprimer les femmes. À l’époque des sorcières, les hommes le faisaient en les exécutant. De ce fait, ils créaient un climat de peur chez les femmes les rendant les plus soumises possible et donc infériorisées. De nos jours, ces exécutions cruelles sont pourtant banalisées : un exemple qui prouve bien cette banalisation est le fait qu’on associe la chasse aux sorcières à l’époque du Moyen-Âge, une époque éloignée auquel on se détache, alors qu’elle se passait bien à l’époque de la Renaissance, une époque qu’on qualifie de renouveau. Mona Chollet explique cette confusion par le fait que nous refusons de regarder ce problème en face, parce qu’elle reflète encore notre société où le sexisme est banalisé…

    1. Pour ajouter à ma réflexion, je veux approfondir sur le fait que la chasse aux sorcières se tenait à l’époque de la Renaissance, une période qu’on qualifie humaniste et évolutive… Elle se tient même jusqu’à 1680, seulement quelques années avant le siècle des Lumières. On pourrait donc y voir que pour les hommes, les femmes étaient un obstacle à l’élévation d’un monde moderne et patriarcal. Ils ont donc anéanti le seul espoir d’une émancipation féministe à cette époque. De cette manière, les hommes ont pu être complètement au centre du siècle des Lumières. Les grands philosophes et écrivains sont tous des hommes et la femme est entièrement exclue de la société intellectuelle. Quand le discours masculin parle de la femme, il rappelle toujours qu’elle est seconde et qu’elle aurait été créée de lui et pour lui.

  47. Le concept du conformisme a été, et est encore présent dans nombreuses sociétés de ce monde. Le conformisme est un moyen de socialisation extrêmement efficace. Ceux qui se ressemblent s’assemblent. S’associer à quelqu’un est un réconfort, une certaine validation humaine. Partager les mêmes ennuis et difficultés que les autres nous soulage. Rencontrer de nouvelles personnes travaillant dans le même domaine que nous nous intéresse. De ces groupes naissent les jugements, qui eux se conforment à cette division qui nous a été attribuée. Il y a ensuite la notion de l’internalisation, c’est-à-dire que même en l’absence du groupe, les jugements demeurent. Ces jugements erronés créent une sorte de division sociale qui engendre une peur sans nom. C’est un cercle vicieux; l’observation des jugements extérieurs que porte certaines personnes sur d’autres fait naitre la peur de subir ces jugements injustes, donc automatiquement le désir de rentrer dans un groupe fixe survient. Il y a toujours les moutons noirs, ceux qui ne suivent pas le chemin proposé. Sans eux, il y aurait peu d’avancements. Ces moutons noirs n’auront pas la vie facile, plusieurs chercherons à les arrêter, à les décourager, ou même à les éliminer (comme avec le sujet des sorcières). Les esprits de chef qui vivent constamment dans la peur de l’autre et qui voient un groupe différent émergeant comme une menace déciderons de créer de fausses illusions de peur les concernant. Celles-ci se transmettrons et c’est le moment où la peur est instaurée. Semer la crainte ou l’angoisse est un moyen efficace d’affoler une population et leur faire croire n’importe quel chose (comme l’exemple du Covid). Le premier réflexe de la plupart des gens n’est pas de s’informer, mais d’obéir sans même réfléchir. C’est à ce moment où les esprit changent, s’assombrissent et que la femme qui est différente, originale, hors de son temps, sera étiquetée comme menace. C’est à ce moment où femme devient sorcière. Même si aujourd’hui la femme peut voter, travailler à l’extérieur de chez elle, fréquenter l’école, et être indépendante, une répression est toujours présente face à elle. J’entends beaucoup dire que notre société est en constante évolution, mais l’est-elle vraiment ? Libérer le corps de la femme sur les médias en l’exposant presque nue à l’intérieur d’images provocatrices. Ces images qui défilent sous les yeux des hommes. Certes, c’est une liberté qui n’existait pas il y a de ça plusieurs années, mais pourquoi faire avancer la libération du corps si la libération de l’esprit ne suit pas? La connotation sexuelle du corps nu de la femme ne changera pas tant qu’il ne sera pas désexualisé. C’est donc de comprendre d’où provient cette sexualisation de la femme. Il suffit de regarder les modèles auxquels nous sommes exposé chaque jour, allant de la culture pop à l’éducation sexuelle. C’est sur cela qu’il faut se questionner et évoluer, non pas sur l’image, mais sur la signification derrière l’image. Tout ça pour dire que les sorcières du Moyen-Âge ont réveillé cette lutte qui loin d’être terminée, qui ne fait qu’à peine commencer.

  48. Les différents textes ainsi que la capsule vidéo portant sur la sorcière ont bien expliqué la situation particulière de cette dernière. Durant plusieurs siècles, la femme a été brûlée pour différentes raisons sous des prétextes tous plus irrationnels les uns que les autres, le tout dans le but de faire régner le patriarcat et l’Église.
    Les sorcières étaient des femmes qui disaient tout haut ce qu’elles pensaient et qui suivaient leurs désirs, des femmes qui ne se soumettaient pas aux hommes comme on l’aurait aimé. Quand elles se faisaient prendre à agir de la sorte, elles se faisaient alors envoyer au bûcher, ces exécutions publiques abominables contribuant ainsi à ce que la femme reste soumise, de peur de vivre ces atrocités. La sexualité féminine avait également une place importante dans le rôle de la sorcière, d’où le classique balai servant de monture et encore constamment représenté dans le folklore contemporain. En effet, il s’agit à la base d’un symbole phallique, « dénonçant » la sexualité épanouie de la sorcière.
    Il est complètement abominable que des atrocités de la sorte aient eu lieu, mais aussi que la sorcière soit autant acceptée dans notre société actuelle et représentée de différentes façons, particulièrement dans le cinéma, sans que l’on ne soit conscient de la réalité derrière ce personnage. La sorcière de plus en plus glorifiée est une bonne chose, comme elle est en fait une féministe, une combattante du passé qui est morte par inconformité. Il faut aussi être conscient qu’il s’agit à la base d’une image atroce que l’homme a voulu donner aux femmes qui refusaient de se conformer, de se soumettre. La réappropriation de la sorcière par la femme ainsi que ses apparitions de plus en plus fréquentes dans des manifestations féministes est ainsi un phénomène très intéressant et à encourager.
    La peur du pouvoir de la femme a donc été ce qui a engendré ce dénigrement de la femme indépendante, puissante, alors que ces valeurs ont toujours été préconisées chez l’homme. Il est intéressant de voir comment la situation s’est transformée, mais il est surtout important de comprendre le passé derrière cet icone du cinéma et de l’Halloween, et avant tout d’admirer les femmes actuelles qui se le réapproprient et qui en font un symbole de puissance féminine comme il aurait toujours dû l’être, tout en pointant du doigt l’image diabolique que le patriarcat lui avait octroyée ainsi que les atrocités qui en sont ressorties. La lutte pour l’égalité homme-femme est loin d’être finie et, comme nous avons pu le constater, remonte à très loin, mais le progrès se voit de plus en plus important et laisse entrevoir un avenir juste.

  49. Je trouve que la sorcière moderne est une femme indépendante avant tout. Avant, les sorcières étaient surtout des femmes utilisant la médecine plus douce du moyen-âge, par exemple avec des herbes. Je pense que le mot est devenu négatif au moyen-âge, puisque les hommes utilisaient celui-ci pour ce débarrasser des femmes prenant trop de place et ne se conformant pas à ce qu’une femme devait être dans ces temps. Aussi, l’Église qui voulait garder le pouvoir montrait les sorcières comme des êtres diaboliques pour encore plus empêcher les femmes de prendre leur place et laisser les hommes au pouvoir. Comme il est dit dans le texte de Armelle Le Bras-Choppard : « La grande hantise des hommes reste la liberté des femmes : il ne s’agit plus de brûler une bonne part de celles-ci comme au temps des sorcières, mais la loi, dès lors que l’État est en mesure, au nom de sa souveraineté, de la promulguer et de la faire appliquer, est un moyen qui permet de brider l’autonomie de toutes les femmes. » les sorcières modernes se battent contrer cela, pour garder leur autonomie et indépendance.

  50. Je veux aborder la relégation de la femme du statut de sorcière à celui de la femme soumise qui travaille à la maison. Cela s’est produit dans la foulée de la montée de l’implication féminine au seins de la société. Les hommes, craignant injustement que cela ne nuise à l’harmonie déjà durement établie vont exclure le sexe opposé de toute politique pour lui attribuer le rôle qui lui plaira. Cela s’explique, pour Bodin, par une métaphore. Il compare ainsi l’État à la famille. Après avoir précisé l’importance de l’harmonie et de la paix au sein de la famille tout comme de l’État et après avoir établie que les deux sont intimement liés, il va avancer que la souveraineté absolue ne peut avoir qu’un seul chef car autrement, il n’y aurait unicité dans la souveraineté. Il ne se pose que très brièvement la question à savoir si c’est le père ou la mère qui en est le chef et de là déboule l’annulation totale de la validité et la crédibilité de la femme et de ses implications, elle se fait soumettre.
    La sorcière, nous le savons, était une façon de diaboliser la femme, mais avec cette nouvelle façon de penser, nul besoin de lui inventer des pouvoirs pour la rabaisser…
    Les femmes hors du décors, le patriarcat étatique peut régner. Car en effet, cette manœuvre était nécessaire pour une institution en chicane avec l’Église et qui veut se délier de l’emprise de la religion pour se rapprocher de la science. Tout de même, la femme n’est pas considéré comme appartenant à l’humanité, et donc, instable et dangereuse.

  51. Il est vrai que de nos jours, les sorcières sont une figure qui représente la force des femmes ainsi que leurs courages. Comme de fait, dans la plupart des histoires récentes (Remake), la sorcière blanche est énormément utilisée pour surligner le fait que la femme est remplie de bonté et de bonne volonté. De plus, elles représentent dans presque tous les cas, le personnage le plus puissant de l’histoire ce qui démontre le côté féministe que la sorcière peut apporter. Je crois, que comme expliquer dans la vidéo, les hommes qui vivant dans cette société patriarcale du passer, ont vu dans cette image de la femme forte, capable d’accomplir des tâches nouvelles et de dévier des coutumes une menace pour leur masculinité extrêmement exploiter à cette époque. Bien sûr, la religion n’a pas fait de faveur a cette icône féministe, mais je crois tout de même qu’elle aurait souffert si l’église n’avait pas exister du comme dit plus tôt, à cette société patriarcale.

  52. Extrait de mon journal de bord: Je crois avoir compris! « Pourquoi la femme s’est-elle soudain changée en sorcière? ». Car, avant, l’hérésie était au coeur de la vie de tous. Croire des paroles autres que celles du clergé était inadmissible. De plus, ils avaient apporté l’idée du diable, ce trompeur et tentateur qui effayait la population pour inciter au bien afin de ne pas aller en enfer. Tout ce qui était surnaturel, inconnu ou inhabituel était craint, était suspect. Tout ce qui touchait a la science ou a la médecine était flou et faisait peur, on ne faisait que se fier aux étoiles. Alors, l’Église institua « la sorcière » qui conférait une réalités a des incompréhensions, des phantasmes. En associant l’hérésie et la sorcellerie, ils disposaient d’un moyen infaillible pour condamner ces femmes qui n’entraient pas dans le cadre par leurs pratiques louches, qui en savait trop, qui étaient veuves ou vieilles et qui appeurait la population soumise. C’est donc comme cela qu’est née la sorcière, associée au diable en personne parce qu’ils étaient inquiétants, dangereux et maléfique!

  53. extrait de mon journal de bord : Nous pouvons maintenant répondre à la question «Pourquoi la femme s’est-elle soudainement changée en sorcière?». L’élaboration du mal par l’Église ainsi que celle du Diable contribuent à l’association de la femme à la sorcière. Le Diable est le dogme du péché originel et la femme y est grandement associée : la Bible le fait avec Ève et le fruit interdit. La peur du Diable et la radicalisation du rapport bien/mal fait lever les suspicions envers tout ce qui est anormal. On se méfie de tout comportement et toute caractéristique physique hors norme. Cela prend part dans les accusations des sorcières car on accuse ces choses hors normes. La science ne progresse pas parce que l’Église a peur d’elle, alors toute personne questionnant la foi ou faisant avancer la science est anormale et accusée. C’est pour cela que la femme devient sorcière.

  54. Histoire de la sorcellerie.

    Par son histoire, la sorcière demeure un être mythique aux tendances maléfiques tel le démon, les elfes, les lutins. Sa figure physique et ses traits caractéristiques ont pris leurs places dans notre littérature au fil du temps, suivant la tendance humaine à craindre l’inconnue. Armée d’un balai ainsi que de sa baguette, elle complote consciencieusement derrière son chaudron, un plan de revanche contre tous les hommes de ce monde.
    Présente dès l’Antiquité, les sœurs Médée et Circé se sont opposées par leurs intérêts pour les hommes. Circé portée d’un grand cœur et Médée dont le sien n’est porté que par la rage et la jalousie. Cependant, une caractéristique commune demeure; elles ont le pouvoir de détruire les hommes. En soi, les sorcières percent leur chemin jusqu’au Moyen-Âge où leurs actions rimeront avec bûcher. Au XIVe siècle, la science et le mythique ne sont séparés que par la fine barrière de la peur. Les médecins et les astrologues se lient pour soigner l’homme : « […] seules opérations que connaît cette médecine essentiellement purgative (pour laquelle purger, il est vrai, est aussi purifié dans une société qui associe la maladie et le péché), c’est aux astres que l’on se fie. » Du moins, il est ironique d’associer médecine à talisman, potion, pierres précieuses, car ceux-ci sortent du domaine de la sorcellerie, et c’est pour cela qu’elle sera proscrite par l’Église en 1139 ainsi qu’en 1215.
    Mon opinion se transcrit par un rire de mépris envers l’Église catholique qui tient à son compte un nombre absurde de morts par ignorance. Dans le but de renier les avancés scientifiques ainsi que la présence de la femme, l’Église a diabolisé tout ce qui touchait à l’inconnue donc au surnaturel pour justifier son contrôle.

  55. La sorcière est clairement une représentation des femmes qui ont choisient de ne pas être victime de la patriachie. Depuis très longtemps, beaucoup ont été victime de la mentalité selon laquelle les femmes à qui ont donne le pouvoir va causer le chaos ce qui est totallement faux. Cette vielle mentalité est représentée dans plusieurs textes ancient comme la bible dans le cas de Éve et de la pomme. Cette histoire sous-entend que ce qui pousse l’homme à faire le mal est la femme, ce qui ne tient pas la route. Selon moi, la diabolisation des femmes ayant du pouvoir ou decidant de ne pas suivre les normes est du à la peur des dirigeants du passées que celles-ci ne se révoltent. Ce n’est pas la première fois que la religion diabolise ce qui est contre ses intérêts. Évidemment, dans le passé, il n’est pas hors du commun que des religieux diabolisent certains domaines comme la science parce que l’adoption de celle-ci par le grand publique la mettait en danger. Il en est de même pour la femme au pouvoir, celle-ci met la religion en danger, c’est donc pour cela qu’elle est diabolisée.

  56. Comme nous sommes attachés à une cohérence dans notre réalité et comme nous aimons faire des prédictions certaines de notre futur, nous sommes rapides à catégoriser ceux autour de nous pour nous procurer un sentiment de sécurité. Ainsi, nous sommes certains de nous piéger mutuellement dans une caractérisation aliénante qui ne fera jamais justice à notre complexité. Les femmes à travers le Moyen-Âge ont fortement subi cette forme d’oppression. Selon la Bible, elles étaient soit des Saintes ou bien des « Èves », responsables de la triste condition humaine. Les standards pour être une femme respectable et bonne étaient alors incroyablement exigeants. Si elles ne les suivaient pas, elles étaient alors vulnérables au blâme général d’autrui. Leur ambivalence, voire leur humanité, n’était pas considérée. Aujourd’hui, cette façon de considérer la femme persiste encore malgré de nombreux avancements sociaux. Je ne peux m’empêcher de penser à une citation de Picasso, un artiste si idéalisé : « Il n’y a que deux types de femmes – déesses et paillassons. » Cette dépiction d’une polarité peu fondée de la femme nie encore une fois son humanité. Pourquoi doit-elle se plier à une case, alors que comme tous, elle est une gamme complexe d’émotions et de pensées. Pourquoi ne peut-elle pas être considérée à la fois opinionnée et raisonnable? Forte et empathique? Sexuelle et morale? Car finalement, son individualité ne se résume pas par un adjectif mais par son nom propre. Je pense qu’aujourd’hui, l’icône de la sorcière féministe, qui, dans sa non-conformité, lui permet d’être toutes ces choses à la fois sans devoir se requestionner. À ce que je pense comprendre, la sorcière féministe agit comme une nouvelle étiquette d’ambiguité offrant cette possibilité de se présenter comme autre que ce que les standards limités offrent à la femme d’aujourd’hui. (Comparativement, le terme « queer » peut donner une voix à tout le monde qui ne s’identifie pas à une orientation sexuelle ( et un genre) prescrite et peut ainsi donner à ces personnes la liberté d’exprimer leur sexualité ( et leur genre) dans la pleine individualité qu’ils sont réellement.)

  57. Les sorcières modernes sont ces femmes d’aujourd’hui qui revendiquent, qui parlent fort et qui s’imposent. Une femme originale avec des idées bien arrêtées sur le pouvoir de la femme, fait peur et intimide, car dans l’inconscient collectif, reste cette idée de la femme fragile qui ne demande qu’à être sauvée, cette femme esthétiquement agréable, sans quoi elle n’a aucune valeur. Si les sorcières étaient à l’époque vouées au mutisme imposé par l’Église, le dogme se métamorphose aujourd’hui avec les réseaux sociaux, bûché des temps modernes qui imposent un dictat de beauté, sinon, vous y serez brûlée vive ! Femmes parfaites, nous n’en attendons pas moins! Les femmes doivent être la meilleure amie, l’amante à la sexualité débridée, mais à la fois présentable, la mère de famille parfaite, celle qui fait des boites à lunch bio pour ses enfants, une femme de ménage, une femme compréhensive et à l’écoute de son partenaire. Une femme qui est toujours bien mise, une femme en talon haut! Souriante, intelligente, mais, pas trop! Une femme féconde qui aime les enfants et qui en veut, évidemment. Une femme mince, mais pas trop, mais pas d’embonpoint !! Hors de question! Quand on pense à toute la pression qu’on les femmes d’aujourd’hui, il est pour ma part évident quelle ne sont pas des sorcières, mais des magiciennes !

    1. Oui, les femmes de maintenant ont plus de pouvoir, peuvent se défendre, peuvent prendre leur place dans la société. Par contre, on a beau être en 2020, certaines inégalités demeurent et certaines chasses aux sorcières continuent. Par exemple, certaines femmes sont ciblées pour leur façon de s’habiller (ou de dévoiler), d’autres pour avoir osé s’intéresser à un métier typiquement masculin. Lorsque certaines qualités sont présentes chez un homme, on le qualifie de génie. Si des femmes ont ces mêmes qualités, elles sont qualifiées de  »sorcières.

  58. Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ce texte c’est l’apport majeur de l’imagination et du fruit de celui-ci, le surnaturel. C’est au cœur du problème et c’est une arme à double tranchant. Le texte identifie le surnaturel comme étant quelque chose de normal auquel l’homme adhère de façon presque naïve pour égayer son quotidien. Il s’est ainsi créé des figures marquantes inspirés du monde qui l’entoure, en tentant de l’expliquer sans doute, comme le diable. Et c’est pour ça que je trouve que l’imagination est fascinante. En créant cette entité et en la léguant aux autres, les hommes du Moyen-Âge se sont façonné un univers collectif auquel ils adhèrent tous. Le diable, ses noms, les lieux, des codes, etc. Le lien avec les sorcières et le diable sort aussi de l’imagination des hommes. Aucune prédisposition ne reliait la femme à cette entité du mal, c’est l’homme qui, dans ses peurs et ses convictions, s’est créé cette abomination de toutes pièces.

  59. Nous pouvons maintenant répondre à la question «Pourquoi la femme s’est-elle soudainement changée en sorcière?». L’élaboration du mal par l’Église ainsi que celle du Diable contribuent à l’association de la femme à la sorcière. Le Diable est le dogme du péché originel et la femme y est grandement associée : la Bible le fait avec Ève et le fruit interdit. La peur du Diable et la radicalisation du rapport bien/mal fait lever les suspicions envers tout ce qui est anormal. On se méfie de tout comportement et toute caractéristique physique hors norme. Cela prend part dans les accusations des sorcières car on accuse ces choses hors normes. La science ne progresse pas parce que l’Église a peur d’elle, alors toute personne questionnant la foi ou faisant avancer la science est anormale et accusée. C’est pour cela que la femme devient sorcière.

  60. Les sorcières modernes comme on les connaît aujourd’hui viennent d’une longue lignée de combattantes voulant prouver leurs place dans ce monde. Ces femmes furent longtemps opprimées, le peuple tentait désespérément de les anéantir puisqu’il était mal vu que des femmes réussissent à avancer dans une sorte de science plus naturel qui mélangeait le paranormal. Malgré tout, cette pratique ne disparut jamais, ce qui montre la détermination qui peut pousser un groupe à persister au travers du temps. Ce constant combat pour gagner une sorte de validité est fortement lié au féminisme, des femmes se battant pour leurs droits. L’histoire des sorcières mérite d’être plus connue, pour enlever le stéréotype qu’on pense souvent lorsqu’on entend le mot sorcière. Elles ne sont pas que des vieilles dames au long nez fourchu qui cherche qu’a faire du mal, mais plutôt une personne comme vous et moi qui s’intéresse à une pratique parfois religieuse plus naturel et divine. La sorcière moderne est une femme forte, libre et une grande inspiration pour le féminisme.
    Erika Lécuyer

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