Même travail de répression avec l’essor de la société moderne

Résistance politique, réponse face à l’oppression

Modernité: comprend la rationalité, l’État de droit, la science ainsi que le capitalisme

Tension entre le libéralisme et le communautarisme

intégrationisme (Martin Luther King, idéologie non-violente) VS nationalisme (Malcom X, idéologie pouvant être violente)


L’art du vandalisme (ou bien l’art du graffiti)

<<Même si le graffiti existe depuis des milliers d’année, notre réflexion se limite au graffiti Hip hop. Le graffiti Hip hop a débuté à Montréal fin des années 1980, début des années 1990.

Le graffiti est au départ une calligraphie. C’est pourquoi les premiers artistes urbains étaient souvent appelés des Writers.>>

Repéré à https://raymondviger.wordpress.com/2011/06/01/histoire-graffiti-montreal-historique-graff-art-urbain/#:~:text=Le%20graffiti%20Hip%20hop%20a,étaient%20souvent%20appelés%20des%20Writers.

<<Fin des années 80, début 90, Montréal possède des lieux underground où se regroupe les graffiteurs qui formeront la première génération. Redpath Sugar, TA Wall, Jenkins… seront des lieux de rassemblement non seulement pour les graffiteurs, mais aussi pour des touristes qui se promènent avec leur appareil photo entre les artistes.

Les jeunes graffiteurs s’y font initier dans l’art de la canette, mais aussi sur les règles de base du graffiti et l’éthique de la culture.

Des endroits ponctuels et informels tels que les cours à train deviennent parfois des lieux de rencontre où les graffiteurs peuvent se retrouver pour réaliser leur « mission » de taguer.>>

<<Initialement, la culture Hip hop avait une éthique très stricte. Ceux qui en dérogeaient pouvaient avoir des conséquences physiques assez violentes.

On ne taguait pas sur des lieux de culte, des monuments historiques, sur d’autres œuvres artistiques…

Il y avait une hiérarchie à respecter dans la notoriété du graffiteur et dans la complexité du graffiti à réaliser.

Pour peindre par-dessus un tag, il fallait soit être capable d’en faire un considéré comme plus beau, plus complexe ou réalisé par un graffiteur de plus grande renommée.>>

<<L’arrivée de la culture Hip hop à Montréal crée une communauté d’artistes urbains qui se rencontrent et qui tissent des liens avec les plus jeunes. Des crews se forment. Les writers signent leurs noms en y rajoutant le nom de leur crews : TA, K6A, KOPS…

Au sein des premiers crews de graffiteurs, on retrouve aussi des représentants des autres éléments de la culture Hip hop, soit le Breakdance, DJ et Rapper.

Les plus vieux enseignent les règles et l’éthique existant dans la culture. Les plus jeunes adhèrent à l’un des crews dont ils sont les fans. Leurs rêves est de devenir un « membre » à part entière du crew.

Pour se faire, le jeune tentera de se démarquer en taguant partout son nom, dans des endroits les plus inusités, en faisant parler de lui.

Même si la hiérarchie de la communauté des graffiteurs peut ressembler à un gang de rue, il n’en est rien et il n’y a pas de relation entre les crews de graffiteurs et les gangs de rue.>>

<<Les années 90 ont marqué le boom de la culture hip-hop à Montréal. Sur quelles valeurs le mouvement s’est-il construit?

Que l’on parle du graffiti, du break dance, de la dance ou des rappers, le hip-hop a toujours été une culture inclusive, axée sur la communauté et le partage d’intérêts communs. Si tu pratiquais l’une de ces formes d’art là, tu étais déjà marginalisé par la société selon des facteurs socio-économiques. Par exemple, on pouvait reprocher à un fils de famille riche de ne pas savoir ce que c’était de vivre dans la rue. Pour le reste, on s’en foutait de la couleur de la peau ou des nationalités.>>

Repéré à https://raymondviger.wordpress.com/2022/08/24/hip-hop-graffiti-politique/

<<En quoi les valeurs du hip-hop ont-elles évolué?

J’ai vu la culture urbaine être excessivement teintée par la masculinité toxique. Dans les années 90, la place des femmes était la plupart du temps définie par la sexualité, à quelques exceptions près. À l’époque, c’était impensable qu’un rapper puisse faire son coming out. Mais si les gens ne s’affichaient pas, c’est aussi parce qu’il y avait énormément de stigmatisation dans la société. Le hip-hop des années 90 et celui d’aujourd’hui, c’est deux mondes différents. Et ça me rend triste de savoir qu’une partie des gens avec qui j’ai évolué n’ont pas pu s’afficher honnêtement par crainte de représailles.>>

<<Arpi a alors un pied dans l’illégal, un autre dans le légal. «Mes amis me haïssaient parce que j’enlevais des tags. Mais moi, je trouve ça con de faire un tag sur une maison. N’importe qui peut aller donner un coup de peinture sur un mur. Ça ne m’impressionne pas. Moi, j’en faisais à des endroits pour faire réfléchir les gens. Pour avoir un impact. Ça a toujours été mon approche. Je veux susciter un questionnement. Surtout chez les gens qui font du 9 à 5, en habit, qui pensent que la vie, c’est juste le travail, l’argent.»

Pour provoquer les gens, Arpi passe ses messages à des endroits inusités. En faisant des grafs sur des immeubles abandonnés, délabrés, sur des ponts, sur les hauteurs. Il interpelle les gens. Il les force à regarder des édifices qu’ils ne voient plus. À jeter un nouveau regard sur des paysages qu’ils ne remarquent plus. À sortir de leur petit questionnement routinier. Pour qu’ils prennent du recul sur leur vie comme lui quand il a vu ses confrères en graphisme rivés sur leurs écrans comme des robots.>>

Repéré à https://raymondviger.wordpress.com/2012/03/01/xpression-graffiti-documentaire-x-pression-expression-graffiti-street-art-urbain/

https://youtu.be/ClptFNCqw7E?si=7wplk9J375q00HCX

Vidéo intéressante mettant en scène des graveurs montréalais à une convention sur l’art du graffiti en 2010

https://raymondviger.wordpress.com/2011/05/18/tag-vs-graff-flop-throw-up-definition-piece-graffiti-evolution/

Site extrêmement intéressant présentant les différentes formes de graffiti

<<Résultats d’un sondage sur le graffiti

Graffiti illégal à Montréal : Malfaiteurs ou artistes ?

Un vox pop réalisé par Reflet de Société auprès d’une trentaine de personnes dans les quartiers Hochelaga-Maisonneuve (où il y a beaucoup de graffitis) et Outremont (où il y en a peu) révèle que les personnes interrogées portent surtout un jugement esthétique sur ce qu’ils estiment être un mode d’expression à part entière.>>

Repéré à https://raymondviger.wordpress.com/2011/06/30/sondage-graffiti-vox-pop-citoyen-tags-environnement-urbain/

<<Autre observation, les graffitis dérangent la plupart des passants parce qu’ils constituent une dégradation du paysage urbain. La violation de la propriété privée est aussi un reproche récurrent adressé aux graffiteurs. Selon les personnes interrogées, ils devraient demander l’accord du propriétaire du mur qu’ils convoitent.

Finalement, le graffiteur est aux yeux de certains un jeune homme, marginal, un peu anarchiste, punk, rappeur ou bohème. Pour d’autres, il est simplement avide d’expression publique clandestine.>>

« Y’en a, c’est de l’art, d’autres du barbouillage. C’est une façon de s’exprimer. Je trouve que ça met de la vie. Le graffiteur est un peu punk. C’est quelqu’un qui doit être un peu flyé. »

« Un sentiment d’insécurité? Ça dépend de ce qui est marqué. Le graffiteur, c’est un gars qui fait ce qu’il aime, je le vois tout plein de peinture. »

« Je trouve que c’est une forme d’expression. Ça peut mettre de la vie et de la couleur, mais il devrait y avoir des espaces faits pour ça. Un graffiteur, c’est quelqu’un qui a une casquette. »

« C’est une expression artistique métropolitaine. Le graffeur, c’est un type avec une tuque, un peu marginal. Il s’exprime de cette façon parce qu’il ne peut pas le faire par d’autres moyens. »

<<Un message pour les graffiteurs?

«Vous faites partie de la société vous aussi, vous payez pour vos propres méfaits» «On ne porte pas de jugement artistique sur les graffitis. Si Picasso avait été surpris à peinturer sur les murs du métro, nous l’aurions arrêté. Il faut enlever les graffs, même si certains sont beaux. De tous temps, il y a eu des artistes incompris, rejetés. Ils n’ont pas nécessairement imposé leurs œuvres à tout le monde pour autant… Dites-vous bien que nous n’arrêterons jamais de nettoyer…» >>

Repéré à https://raymondviger.wordpress.com/2011/06/29/vandalisme-metro-montreal-graffiti-transports-commun-tags/

Les conséquences des graffitis (l’article au-dessus raconte comment les graffitis dans les transports en commun dégradent la qualité de ceux-ci)

https://raymondviger.wordpress.com/2011/06/28/graffiti-illegal-ville-montreal-plan-intervention-prevention-sensibilisation/

https://raymondviger.wordpress.com/2010/10/31/trois-jeunes-graffiteurs-tues-train-echangeur-turcot/

<<Début des années 80, un artiste, Zïlon, se bute aux portes fermées des galeries. Il décide de graffiter sa créativité sur les murs de la ville. Début des années 90, la culture Hip Hop fait son entrée à Montréal avec les Timer, Flow, Seaz, Stack…La culture Hip Hop apporte ses règles, son éthique et le respect: on ne graffite pas sur les églises ni les oeuvres d’un autre artiste. Il y a une hiérarchie à respecter et des consignes pas nécessairement faciles à comprendre: on peut faire du bombing sur un tag, du graffiti sur un bombing… On ne passe par-dessus un graffiteur qui est plus fort ou plus connu que soi. On ne graffe pas un petit commerçant qui tente de gagner sa vie… Les règles de l’art sont enseignées par les plus anciens aux nouveaux qui forment la relève.>>

<<À partir de 1998, nous assistons à une explosion de jeunes qui se disent graffiteurs, sans connaître la culture du milieu. Confus, les anciens se disent: “Ce sont des graffiteurs, il faut les soutenir”. Cependant, ces jeunes ne suivent pas les règles de l’art. Pour plusieurs, ils ne les ont même pas apprises. Trop de nouveaux qui sont dénoncés par plusieurs graffiteurs. Rebelles parmi les rebelles, certains adoptent le vandalisme. Est-ce vraiment de l’art? Le graffiti dérive vers le scratchfiti (graffignage des vitres) et vers l’acide dans les vitres, des moyens de plus en plus destructeurs. Le graffiti, qui se voulait un art urbain pour donner de nouvelles couleurs à des lieux délabrés, passe maintenant à la destruction des lieux.>>

Repéré à https://raymondviger.wordpress.com/2008/04/09/rien-ne-va-plus-dans-le-monde-du-graffiti/

Enquête sur les différents crews de Montréal

http://www.visualorgasm.com/news/tos-crew-montreal/

http://www.visualorgasm.com/?s=zonek

https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/exploring-the-night-with-montreal-street-artists-1.3514942

<<Taggers do it late at night after/during partying. A shit ton of people in the  »community » (nearly all the people who have been doing it a lot for a while in a given city run into each other at one point) have a drug habit of some kind. It’s mindless vandalism for shits and giggles, there’s a pretty big rush that comes from the adrenaline taking the risk of getting caught (and maybe paint fumes), then you get to gloat if what you painted actually looked good (a few colors, clean lines and a consistent font tend to be the aesthetic ideals in the graffiti subculture, it’s okay if you don’t like it) and was on a good spot.

Once you start to understand the  »game » of tagging, you can see how rebellious teenagers can find it cool and get inspired to doing it themselves. A lot of cities have curbed graffiti through consistent cleaning. When you don’t get the social gratification of painting technically difficult stuff and/or on risky (say somewhere where you need to climb and might get caught) spots and having your peers see it, the risk/reward balance changes and no new kids get inspired (the vast majority of taggers are only active for a few months, they tend to get caught once or twice and then give up). I believe a big chunk of the problem is that the systems in place don’t reward cleaning graffiti. Landlords don’t give a fuck if there is graffiti on their property, they’ll find some loser to rent it anyway, a few hundreds to clean it up before they put it for sale is the only real impact there is on value, at best it might even lower their tax burden while the fundamentals of the property appreciates. Public institutions that are in charge of real estate are living massive budgets crunches (see education and healthcare budgets of the past 20 years), so there they simply might not have funds to allocate to clean up. Stuff on overpasses gets cleaned up once or twice a summer (generally just before Grand Prix…), public infrastructure budgets are better spent renting cones and filling potholes than cleaning outlines and tags on overpasses.

Another piece of the issue is that consequences for repeat taggers are small. Prosecutors need to link every single piece of graffiti together with rock solid evidence. The cops know who the guys who write sake, fost or deep are, but they can only press charges (that will stick at least) with whatever graffiti they may catch them painting in the act. Repeat offenders might get a couple years of jail at the very worst upon getting caught, but that’s not a very big deal to broke ass bums who dropped out of high school at 15 and have a drug habit. In the mean time, their art gets them respect among their rebellious peers and inspires new teenagers to do the same, generating growth in the wheel of hip hop inspired vandalism.>>

Propos trouvé sur Reddit

INCROYABLE VIDÉO, excellent résumé. Ma vision sur les graffitis a complètement changé grâce à ce mini documentaire.

Excellent reportage!

L’art des murs légaux!

Les règles concernant l’art du graffiti

Quelques types de graffitis!

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