GABRIEL PHARAND
Même avant Disney et les contes de fée, les sorcières ont toujours été architecturalement mal représenté, exactement comme leur apparence au long nez crochu avec leur chapeau pointu et leur balai. Les stéréotypes architecturaux classiques concernant les sorcières sont nombreux. Par exemple, la petite maison en pierre avec un toit pointu comme un tipi, ou encore le donjon lugubre de pierre renfermant des secrets plus diaboliques les uns que les autres. De plus, la plupart des essais à commémorer les sorcières ne se sont résultés qu’à de piètres échecs. Les architectes dévient tout le temps du sujet, par exemple, les vainqueurs de la compétition annuelle de Buildner Architectures Competitions qui est dite, une commémoration pour les sorcières, ont complétement dévié du sujet lors de leur sujet de bâtiment. Ils sont partis sur un concept tournant autour de la présence de la Covid-19 en Chine et en aucun cas, ils sont passés proche d’aborder le sujet de l’inquisition et de la violence faite aux sages-femmes des temps moyenâgeux. Alors tout au long de ce texte, il sera question de la création d’un bâtiment pour commémorer les sorcières comme il se doit.
Le seul bâtiment qui rend réellement hommage aux sorcières est le Steilneset Memorial en Norvège par Peter Zumthor et Louise Bourgeois. Le bâtiment est construit sur la longueur avec un corridor central. Sur les murs du corridor, se trouve des plaques commémoratives avec des informations diverses sur les victimes du grand bûcher. La structure du bâtiment est entièrement en bois, tout comme les bûchers de l’inquisition. Dans ce bâtiment/œuvre, je trouve qu’il y a seulement les plaques commémoratives qui font un quelconque hommage aux sorcières de l’inquisition. Il n’y a pas vraiment de pièces, d’objets ou de produits quelconque pour leur rendre hommage. C’est plus une visite qui se veut informative et historique. Les plaques commémoratives sont une très bonne idée mais elles ne peuvent être le seul élément majeur pour commémorer l’honneur perdu des sorcières. Je me suis donc penché sur la question d’un bâtiment qui commémorait les sorcières d’une meilleure façon. Voici le concept sur lequel j’ai fini ma course : un dôme entouré d’arcboutants avec un espace informatif au centre de celui-ci.

Le Dôme de la Rédemption
Pour le concept, j’ai voulu m’éloigner le plus possible de toute forme d’État ou de Religion car ils furent l’opposition principal des sorcières lors de l’inquisition ainsi qu’après. Les bâtiments religieux étant majoritairement bâti sur un plan en croix, j’ai choisi de faire le contraire : un plan circulaire. Par contre, j’ai choisi un style d’architecture qui est représentatif de l’époque : Le gothique. Le gothique était généralement utilisé pour les églises mais en le donnant aux sorcières, elles prennent leur revanche sur la Religion et s’approprie à leur tour une partie de cette culture tant opposée à la leur. Le Dôme est donc un mixte d’opposition à l’inférence religieuse mais aussi une manière de posée la hache de guerre en étant égaux sur le plan humain mais aussi architectural. Je trouvais important d’inclure des plaques commémoratives pour la portion historique de l’inquisition et de leur extinction. Ces affiches ne raconteront pas seulement les vies des sorcières décédées, mais surtout leurs diverses activités quotidiennes en tant que guérisseuse et sage-femme. Les plaques commémoratives seront disposées dans un corridor qui fera le tour complet intérieur du bâtiment. De cette façon, les visiteurs pourront prendre connaissances des sorcières victimes de l’inquisitons. Par la suite, les visiteurs continueront leur visite dans l’espace central qui sera baigné dans une douce lumière élégante créée par la présence des trous présents dans le parement extérieur. Comme mentionné, le Corten va être présent sur l’entièreté de la paroi extérieur, donc, peu importe l’heure de la journée, il y aura toujours de la lumière. L’acier Corten est un matériau qui reflète l’expérience. Il était anciennement utilisé pour la coque des bateaux de pêche de haute mer. C’est lorsqu’il est rouillé qu’il est le plus stable. Cela m’a fait penser aux sorcières car il faut de l’expérience réelle pratique pour en devenir une. Comme l’acier Corten qui est travaillé longuement avant d’être enfin près à être posé. Il n’est pas comme les autres matériaux car lorsqu’on l’observe, on peut apercevoir le travail réalisé pour en arriver au résultat final. Les milliers de faisceaux lumineux vont toucher chaque individu leur de leur parcours au sein du Dôme, chaque faisceau représentant une sorcière déchue. De cette façon, accompagné des plaques commémoratives, il sera beaucoup plus facile de comprendre l’importance du nombre des sorcières qui ont succombées injustement à l’inquisition.
Finalement, le Dôme de la Rédemption pourra nourrir le commun des sorcières allégrement. Il changera la perception des sorcières pour la population. Ce bâtiment se veut léger et agréable à visiter. Contrairement aux autres où tout est tout le temps horrible. Le Dôme est un bâtiment dont l’on va ressortir ému mais joyeux. Le but du concept est de ne pas s’apitoyer sur leur sort mais plutôt de rendre aux sorcières l’image chaleureuse qu’elles émettaient lorsqu’elles n’étaient que considérées sage-femme et guérisseuse.