
Cardi B au Billboard Awards en 2022
La musique a servi depuis des décennies à exprimer les diverses opinions et à faire valoir les droits de certaines communautés brimés à travers le temps. Ici, dans cette enquête, nous allons découvrir les diverses racines du Hip Hop et du rap à travers le temps, mais aussi d’un point de vue philosophique, éthique et politique.
Avec la figure de la sorcière, c’est le mécanisme de répression avec la religion, la rationalité instrumentale, la science et le capitalisme. Le problème de banalisation et de représentation de la figure de la sorcière. Valorisation de la modernité. Cela nous amène à établir des liens fins avec l’histoire et la modernité. Ce qui explique la forte banalisation de la violence.
Dans le contexte de la ségrégation raciale et du racisme les mécanismes de répression sont les mêmes que dans l’histoire de l’Inquisition.
Les mouvements et la résistance dans les années 1970 avec Angela Davis. Femme noire militante et philosophe. Elle est une fugitive pour donner suite à un procès de terrorisme. Davis sera amené à choisir entre les Black Panthers ou le communisme. La révolution à travers le marxisme. La résistance politique à travers le Hip Hop est très présente.
L’expression artistique maintien des tensions sociales et des questions philosophiques. Les motifs sont à interpréter. Les paradoxes, les malaises et les conflits se reçoivent sur plusieurs points de vue.
Les principales tensions;
Les tensions qui relèvent de l’espace public et de l’espace privé. On légitime les transactions et les échanges entre les humains sur la base de la distinction entre ce qui est public et ce qui est privé. – Dewey (penseur libéralisme, soit donner à l’individu les moyens de s’affranchir des dogmes et du déterminisme prépondérant à la société. L’individu prend en charge le sens de sa vie). Il vise à être progressiste et d’accord avec l’amélioration de l’individu. Cela va mener au néolibéralisme. Chez Dewey, l’émancipation de l’individu est romancée.
EX.: Les emballages des produits sont suremballés dans les épiceries. En analysant les conséquences des produits suremballés. Les intérêts publics et privés se rejoignent et sont interdépendants.
La méthodologie c’est être attentif aux dimensions politiques et morales mais que dans le Hip Hop s’exprime sur les domaines de tensions.
L’hégémonie des pouvoirs;
La résistance politique amène l’apathie politique, à l’engagement face aux injustices et aux inégalités dans la société. Les liens avec le racisme, les riches…
Le pouvoir hégémonique est étendu partout. Soit une suprématie sur des domaines divers.
Le Hip Hop fait-il une récupération d’hégémonie du pouvoir ou un mouvement de résistance politique. L’apathie politique c’est être sans désir, sans faire réagir. Notre degré d’apathie personnel ou collectif oriente notre vision de la résistance politique et l’hégémonie et la récupération du pouvoir.
Il y a un décalage au niveau de la façon qu’on voit notre environnement. Le problème de l’ampleur des interventions sociales que l’on doit faire. Ex.: la crise des logements.
Le troisième engagement vient du recours aux experts. L’apathie politique est la combinaison du décalage, de l’ampleur des interventions et le recours des experts. Cela nous amène à être un public plus averti.
Les tensions qui renvoient au libéralisme = basé sur l’individu et le droit de la personne, libertés individuelles, indépendance de la personne. L’importance du domaine privé en lien avec la réussite individuelle. La neutralité de l’espace public. Toutes ces valeurs libérales sont présentes sur les institutions.
Dans le communautarisme = implique l’idée que ce sont les communautés qui donnent un sens à la vie. Une interaction dynamique selon laquelle chacun apporte quelque chose dans le groupe. Le droit doit être lié à la vie des communautés avec la société civile. Une forme de débat dans l’espace public. Il y a alors une valorisation des différences.
La définition du Hip Hop (tensions); forme d’art qui expriment une idée ou concept que l’on veut revendiquer. Très urbain. Libéralisme et communautarisme mènent des tensions et des résistances politiques.
Contexte historique :
Il y a l’incarnation par des individus des tensions et des conflits sociaux. Luttes politiques et résistance politique bien définis, comme Cardi B. Ils luttent des idéaux politiques et sociaux. Ce qui fait que le Hip Hop a émergé c’est le fait que la lutte a commencé de l’égalité et la justice et de la ségrégation et le racisme.
Début dans les années 70 dans le South Bronx. Les artistes l’amenèrent et l’apporte avec eux cette résistance. Les séries mondiales de sport sont LA référence à l’époque. L’on transpose la lutte et le fait gagner dans le Bronx dans le sport dans le fait de gagner un match.
Le mouvement intégrationniste (Martin Luther King) et le mouvement nationaliste (Malcom X) dans une lutte pacifique.
Le promoteur immobilier, Robert Moses finance le express way, une autoroute qui unifie le Bronx et Manhattan. C’est le temps du capitalisme et l’urbanisme, de l’après-guerre. Il construira les maisons et des résidences pour blancs d’un côté et de l’autre des abris pour les personnes pauvres et de la communauté noire du Bronx. Pour les luttes et les résistances, l’on doit s’attaquer à un pouvoir plus grand. Le capital de Robert Moses, lui a permis d’avoir le monopole sur diverses infrastructures et prendre de grandes décisions à New York.
Qu’est-ce qui fait que l’art permet d’exprimer ses sentiments, ses vécus, ses conflits? L’on se sert de la notion d’abstrait pour faire véhiculer un message. La critique peut être cachée. Le processus d’identification se produit, la théorie est laissée de côté. Cela provoque un effet sur les autres, c’est un moteur de changement et rassemblent les individus.
Les sujets tels que la beauté et la tristesse peuvent être mis ensemble dans la même chanson à travers l’art. La musique rend supportable l’insupportable par la danse et la musique.
En 1977, le mythe fondateur construit un imaginaire collectif. Les individus ont eu besoin de croire en quelque chose qui leur donne espoir de pouvoir continuer leur lutte contre le système.
Cours 8 : Les enjeux de résistance politique/théorie
Tout est fragmenté, la violence s’installe dans les rues de New York. Les gangs de rue sont de plus en plus courants. Il n’y a plus de communauté et de tissus sociaux. Les services sanitaires ne vont plus dans le Bronx. Le racisme et la ségrégation sont très importants et systémiques. Donc, la société de droit n’est plus accessible. Un pouvoir hégémonique est étendu et qui est violent.
Le hip hop exploite les ressources de l’art. C’est également une culture, une attitude, un mode vestimentaire, etc. Le rap battle émerge également comme lutte contre le pouvoir mis en place.
Le hip hip est une réponse au racisme systémique des policiers et du pouvoir mis en place. Les individus expriment les tensions sociales et ceux-ci incarnent les discours tabous et cachés afin de faire passer un message en public, soit la contestation du pouvoir mis en place.
James C. Scott (Ethnologue) – La domination et les arts de la résistance : Comment la communauté en est arrivée à une révolte ouverte (un rassemblement) et une critique directe du pouvoir en place?
James étudia les dozen, soit l’ancêtre du rap battle. Le message est caché, qui est destiné à un groupe de personnes qui permet une interprétation.
La théorie de James C. Scott : Comment se font les rapports entre les dominants et les dominés?
- Le texte public; ce que les dominés disent en présence des dominants. Ce que les dominants disent en présence des dominés.
Le texte veut dire le discours donné dans l’espace public ou privé. Les individus doivent répondre les exigences du discours public ou caché. Du rapport entre dominants/dominés chacun doit tenir un discours qui leur est propre à chacun.
Ils (les dominants) sont toujours dans l’évaluation et l’interprétation du degré de menaces.
- Le texte caché; ce que les dominés disent entre eux. Ce que les dominants disent entre eux.
L’affirmation de Scott est de dire que tout groupe dominé produit un texte caché aux yeux des dominants. Les dominants de leur côté produisent un discours et réfléchissent l’exercice du pouvoir à l’abri du regard des dominés.
L’histoire des révoltes prend du temps. Plus les menaces sont grandes, plus la révolte est cachée par l’art, le milieu ou le groupe de personne en question. Dans l’espace public l’on voit la théâtralisation des rapports de domination, ex. : les restaurants. On joue à répondre aux attentes du dominé et du dominant – L’on masque les injustices et les rapports de domination. Ne pas nécessairement se fier sur le discours auquel on se conforme, mais interpréter les signes de révolte. Nécessité d’apparaitre aux yeux du public tel que cela doit être. Il y a l’évaluation des degrés des pouvoirs.
Comment se fait/se rend possible une révolte ouverte? La contestation du pouvoir se fait implicitement et elle est masqué par l’ironie, le déguisement la critique… Selon James C. Scott, le système a plus à craindre des dominés chez lesquels les institutions de l’hégémonie ont été le plus efficace.
Basquiat – Résistance politique – Hip Hop
Retour sur l’exposition de Basquiat
Il y avait une critique explicite du racisme. Un travail d’expression de son expérience vécue, c’est la transposition de cette expérience dans son art sous une forme d’intériorisation d’un certain conflit. La méthode d’échantillonnage est structurée et suit une certaine forme. Le temps de réalisation est extrêmement rapide sans euphémisme. Le travail de la matière n’était de façon détaillée.
Basquiat met en œuvre des figures qui sont au cœur du mouvement politique de résistance. Il y a une illustration explicite de cette résistance (ex. : les policiers).
Le problème de la résistance politique
La domination et les arts de la résistance (James C. Scott) on y trouve la confrontation directe du pouvoir. L’essence du Hip Hop : il y a l’expression des tensions sous la forme d’art. Cette expression se fait abstraitement et les contradictions sont difficiles d’apercevoir. Le fait de rationaliser et d’objectivisme du rapport au réel, c’est difficile de rendre compte des éléments qui s’expriment uniquement, car cela doit amener une confrontation directe du pouvoir.
Penser à toutes les personnes influentes (Angela Davis, Malcom X) qui seront assassinés par le confrontement direct du pouvoir, grâce à leurs œuvres, ils livrent un message et rassemblent le social en vue de masquer le conflit contre le pouvoir. La théâtralisation des rapports de domination sont très présentes pour situer la critique dans l’art du Hip Hop.
L’évaluation du degré de menace est au cœur de la théâtralisation des rapports de domination et dans la critique du pouvoir.
Idées pour la rédaction de l’enquête : L’idée des stéréotypes, des rapports de domination et des pressions au sein même du Hip Hop comme la masculinité toxique, l’homophobie et la répression des femmes. Progression et changement du monde artistique et la récupération du monde artistique dans la société néolibérale. L’histoire et les divers courants importants de la figure du Hip Hip. Introduction des diverses personnalités de l’époque et d’aujourd’hui et faire les liens entre les époques. La marchandisation et la mobilisation de la culture du pop. L’introduction des femmes dans le milieu avec Missy Eliott. Liens avec le Hip Hop et les sports (ex. : Mohamed Ali, Lebrun James) avec le regard de la performance et le rapport de domination. Opposition du libéralisme au communautarisme. Voir la carte mentale de l’art de la résistance.

1. Contexte socio-économique des années 1960
Cet art de rue est né dans les années 1970 aux Etats-Unis dans la ville de New-York. C’est la conséquence du précaire contexte économique et social des communautés afro et latino-américaines.
En effet dans les années soixante, les industries quittent les quartiers (Bronx, Harlem, Brooklyn), se délocalisent pour s’installer dans des parcs industriels en banlieue New-yorkaise (principalement au nord). La ségrégation raciale étant institutionnalisée, les Blancs quittent les quartiers pour suivre le travail et habiter au alentour des usines. La politique de l’urbanisme conduit à la destruction des immeubles anciens plutôt qu’à leurs restaurations. Rapidement, la valeur immobilière chute dans ces ghettos où les conditions de vie se dégradent fortement. La communauté afro et latino-américaine reste parquée dans les quartiers, repliée sur elle-même, pendant que les Blancs profitent du « rêve américain ». L’harmonie entre ces deux ensembles se brise peu à peu où un clivage sociétal s’installe sur le critère raciale.
Ces ghettos sont de plus en plus négligés par l’Etat. L’instabilité sociale, le banditisme urbain et le trafic de drogue font partie du quotidien des quartiers de New-York dès les années 1970. Certains endroits, contrôlés par des gangs, sont difficilement accessibles pour la police, les ambulances, et deviennent peu à peu des zones de non-droit. L’espoir du rêve libéral américain s’évapore dans ces quartiers qui sont livrés à eux-mêmes.
2. Effets de la ségrégation raciale
A. Mouvement politique
Des groupes identitaires se forment progressivement dans les ghettos revendiquant l’égalité des droits, la reconnaissance d’une identité noire et luttant contre le racisme pour résumer, l’abrogation de la ségrégation raciale institutionnelle. Ce sont, soit des mouvements politiques pacifistes (Black Muslims de Malcom X et Black Power dirigé par Martin Luter King) ou révolutionnaires (Black Panters). Toutes ces organisations sont réprimées par l’ordre, infiltrées et démantelées par le F.B.I. et leurs leaders assassinés.
Toutes les manifestations pacifistes sont automatiquement interdites et fortement réprimandées par la police. Les chiens sont lâchés sur la foule et toutes personnes interpellées terminent en prison.
B. Mouvement artistique
En parallèle, la revendication politique de la communauté des ghettos américains se fait à travers l’art. En effet, la musique noire américaine s’impose à travers le soul et la funkavec des artistes tel que James Brown ou Stevie Wonder. Ces artistes utilisent le support musical dans un état d’esprit positif pour exprimer leurs protestations sociétales.
La culture Hip-Hop naît de ce genre musical positif, revendicatif.
3. La naissance du Hip-Hop
Accéder aux conservatoires pour comprendre les tenants et aboutissants de la musique noire (soul et funk), apprendre à composer en maîtrisant les instruments et prendre des cours de chant avec des experts n’est pas accessible à la population vivant dans les ghettos américains parce que l’entrée dans ces écoles est onéreuse. En effet, ces familles sont fortement impactées par le chômage, devenu la norme dans ces quartiers.
C’est pourquoi au sein du Bronx, des fêtes de quartiers se mettent en place progressivement.
A. Le Djing
Parallèlement aux manifestations politiques dans les années soixante, certains habitants du quartier branchèrent leurs postes stéréos dans la rue diffusant la musique noire américaine. La population du ghetto se retrouvait pour danser et faire la fête dans une ambiance conviviale. Au début des années soixante-dix, l’art du Djing se met en place dans ces fêtes de quartiers improvisées.
Le Disc-Jockey (DJ), armé de deux platines, d’une table de mixage et d’un amplificateur, passait des disques vinyles. Parfois, le DJ faisait des breaks entre deux morceaux. C’est à dire qu’il prenait un court extrait d’une œuvre (de quelques secondes) pour en faire une boucle rythmique. Cela avait pour but de maintenir le public en haleine en amorçant le prochain titre musical. Cela donné lieu à une sonorité jusqu’ici inconnu, un nouveau style musical basé sur des résonances soul, funk, reggae, disco sur un rythme linéaire.
B. Le break-danse
Des personnes du public dansaient sur les breaks mais d’une manière atypique, contrairement lors de la diffusion d’œuvre intégrale. Cette danse était accès uniquement sur le rythme. Les B-boy (nom attribué aux danseurs de break) s’exprimaient dessus à travers des formes acrobatiques debout et même au sol.
C. Le MCing
Vu le succès de ces manifestations publiques, les DJ se sont rapidement entourés de maîtres de cérémonie afin de chauffer le public pendant les breaks. Cette discipline aussi appelée MCing, laissait la liberté aux MC’s de s’exprimer en rythme et en rime d’une manière généralement improvisée (freestyle). Il devient rapidement complémentaire du DJ.
4. Le mouvement Hip-Hop
Alors que les conflits entre gangs font rage dans les ghettos New-yorkais, des personnes se mobilisent en utilisant le Hip-Hop comme support constructif pour lutter contre la criminalité inter-quartier et proposer un outil accessible à tous afin de s’échapper au vice de la rue.
C’est pourquoi en 1973 un ancien chef de gang (Bronx River Projects), Kevin Donovan (qui a pour blaze Africa Bombaataa), a crée un mouvement sous le nom de The Organisation. Ce groupe a pour but de réunir différentes personnes d’une même zone de quartier s’exprimant à travers la musique, la danse ou la peinture. Dès 1975 et suite à l’assassinat d’un des membres fondateurs de The Organisation (Soulski), ce mouvement change de nom pour devenir la Zulu Nation.
La Zulu Nation est structurée administrativement, porteuse de valeur telle que la non-violence avec un slogan : « Peace?Love?Unity, Get busy ! Moove ! Having Fun ». Cette organisation crée des manifestations gratuites à un rythme régulier dans la rue principalement ou dans des établissements publics voir privés. Au lieu de s’affronter en utilisant des armes à feu entre personnes de quartier différent, elle organise des battles (compétitions) de danse, de Djing, de graffiti et de MCing où le public évalue les prestations des différents crews (équipes) en utilisant l’applaudimètre.
La Zulu Nation est à l’origine de l’évolution du MCing vers le rap, où des personnes écrivent des textes et les scandent sur des compositions de DJ (en utilisant le sampling). Des battles de rap voient le jour. La rue devient le lieu d’exposition du mouvement Hip-Hop.
Fin 1970, des grands labels constatent que le rap est le nouveau style musical. Le premier rappeur qui signe chez un Major (Mercury) vient de Harlem. C’est Kurtis Blow. Il est classé dans le Top 5 avec son single « The Breaks » en 1980. Désormais le rap est le nouveau courant musical et dépasse rapidement les frontières.
Une Zulu Nation officielle est créée en France dans les années 1980, respectant par conséquent ses codes et ses valeurs avec en sa tête Dee Nasty, un DJ de rap français. Le mouvement Hip-Hop débarque en France avec dans un premier temps la popularisation et la médiatisation du volet danse.
Conclusion
Le mouvement Hip-Hop est né aux Etats-Unis dans un contexte socio-économique précaire ciblant les communautés afro et latino-américaines. La ségrégation raciale institutionnalisée provoque au milieu des années soixante, des manifestations qui finissent dans le sang. L’art était la solution pacifique pour faire passer des messages politiques.
De plus, les Streets Party (fêtes Hip-Hop dans la rue) permettaient aussi aux personnes des ghettos de s’affronter et de développer l’esprit de compétition d’une manière pacifiste et non-violente. Le rap sert entre autre, de décharger toute la pression du quotidien dans un esprit créatif et artistique (certes parfois d’une façon violente mais c’est le reflet de leur vie).
Hors deux générations plus tard, il n’est pas rare que des personnes ayant de haute responsabilité, dénoncent le mouvement Hip-Hop. D’après eux, c’est la cause principale de la violence surgissant dans les cités ou dans les zones du territoire en difficultés. On ne règle pas un problème en s’accent sur ses effets mais bien sur sa cause. De plus, certains rappeurs français ou américains, font le jeu des politiques en dénaturant l’esprit initial, positif du Hip-Hop.