Quand on en vient à parler de lourds sujets tabous comme le racisme, plusieurs mots me viennent à l’esprit. Communautés noires, infériorité, dominance, politique… et hip-hop? Et oui, le fameux hip-hop que l’on connaît tous, mais en comprenez-vous vraiment le message passé dans celui-ci?
Pour commencer, le Bronx dans les années 70 nous fait voir l’ampleur du conflit puisque, clairement, ce n’est pas un mode de vie saine. Aucune intervention de la police pour les aider, des armes, de la violence, de la pauvreté tous ces points évidents sont délibérément effacés de la vue des gouvernements. En effet, il n’y a que 50 ans de cela on pouvait apercevoir des vols et des coups de feu, avec les habitants qui en riaient et trouvaient cela complètement normal. Il est inacceptable de concevoir que des humains considèrent ces actions comme une vie de tous les jours en plus de voir que personne ne fait rien pour en améliorer la chose. Le bronx est donc à mon avis une bulle isolé et oublié du reste de la société, avec la flamboyante ville de Manhattan à deux pas de là, baignant dans l’aisance et le respect.
Rapport dominant et dominé est le terme idéal pour mettre la situation en premier plan. On voie des dominés, vivant dans une certaine misère, dans une sorte de mentalité forcée d’être ainsi, ce doit de cacher leurs sentiments pour leur sécurité, essayant d’exprimer leurs émotions et difficultés à travers la musique. On voit d’ailleurs des dominants, vivant dans la richesse et l’admiration sarcastique, se dit influenceur, mais n’en règle rien pour autant, doter d’une grande apathie politique et munie de chevalier ayant l’ordre de ne pas intervenir dans la zone interdite et laissant pourrir seul et effrayé une partie de leur peuple.
Alors non, le hip-hop n’est pas « que de la musique », c’est un appel à l’aide, une fenêtre grande ouverte nous laissant voir la discrimination, l’injustice et l’inégalité, une tentative de faire des changements pour leur bien être et faire voir au monde que cette misère ne ce règlera pas toute seule.