Mes ancêtres pour les tien

Après la lecture du texte de Glen Sean Coulthard, Peau rouge, masque blanc, on constate qu’il n’y à pas vraiment eu de changement au sujet des traitement envers les Autochtones. Leurs sors est intimement lié au système qui en découle d’une passée colonial. Les efforts et les objectifs de ces peuples en matière d’autodétermination ont surtout été dépeint dans la langue de la reconnaissance. L’assimilation à une culture étrangère pour continuer d’avoir le droit d’exister sur leur propre terre. La sentence est sans appel. Peau rouge, masque blanc. Aujourd’hui, la question de la reconnaissance ce pose; est ce que les autochtones peuvent obtenir un référendum pour toute ces années d’assimilation? Enfin le droit de redevenir une nation à part entière!

Faire le point

«Nous luttons pour la reconnaissance de la Nation dénée par le gouvernement canadien et la population canadienne, ainsi que par les gouvernements et les populations du monde».

Dans la réflexion de ce thème, je développe un parallèle avec les sujets passer vu en première et deuxième partie du cours. Le système. On constate que c’est un système qui évolue très peu. Il n’est pas adapté au civilisation d’aujourd’hui et n’est pas inclusif pour les BIPOC (black, Indigenous and people of color) en français:  les Personnes Autochtones, les Noirs et de Couleur. Le décès de Joyce Echaquan en témoigne beaucoup. J’ai aussi pensé au livre de Frantz Fanon auteur du livre Peau noir, masque blanc publié en 1952. Il explique comment la colonisation entraine un reniement de sa propre culture. C’est le même concept ici avec Peau rouge, masque blanc.

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Bien que nous soyons obligés de nous soumettre à certaines réalités, comme l’existence d’un pays nommé Canada, nous insistons sur notre droit à l’autodétermination et sur la reconnaissance de l’existence de la nation dénée.

Résumé du texte de Glen Sean Coulthard:

DE « PUPILLES DE L’ÉTAT » À SUJET DE RECONNAISSANCE?

  • 2005: Plus importante organisation autochtone au Canada, l’Assemblée des Premières Nations (APN), publie son énoncé de principe en matière d’autodétermination.
  • Une entente entre les Premières Nations et le Canada qui mènerait à renforcer la reconnaissance et l’établissement de gouvernements autochtones
  • L’APN a expliqué que cette vision est basée sur les principes de base du rapport de 1996 de la Commission royale d’enquête sur les peuples autochtones (CRPA), à savoir la reconnaissance de la relation étatique entre les peuples autochtones et le gouvernement; la reconnaissance du droit à l’autodétermination des les peuples autochtones; la reconnaissance des droits officiels à la protection du traité des peuples autochtones. Reconnaître le droit des peuples autochtones à l’autonomie gouvernementale; reconnaître le droit des peuples autochtones de bénéficier économiquement de la mise en valeur et de l’utilisation de leur territoire et de leurs ressources .
  • Jusqu’ici, la plupart des travaux sur le sujet ont porté sur la relation présumée entre la reconnaissance positive et l’accommodation institutionnelle des différences culturelles au sein d’une société, d’une part, et sur la liberté et l’autonomie d’individus et de groupes marginalisés au sein d’États diversifiées sur le plan ethnique, d’autre part. 
  • Les chapitres suivants analysent de manière critique différentes traditions et pratiques anti-impérialistes afin de déconstruire la notion populaire selon laquelle la relation coloniale entre les peuples autochtones et l’État canadien peut être complètement modifiée par une politique fondée sur la reconnaissance. Aujourd’hui, j’utilise le terme «reconnaissance de la politique» pour désigner une série de modèles de pluralisme libéral fondés sur le concept de reconnaissance, qui visent à concilier les revendications de statut de peuples autochtones et de souveraineté nationale en s’adaptant à certaines exigences identitaires des peuples autochtones. . Améliorer les peuples autochtones en renouvelant les relations juridiques et politiques avec le gouvernement canadien. Bien que ces modèles aient tendance à changer, en théorie et en pratique, la plupart des modèles exigent le transfert de terres, de capitaux et de pouvoir politique de l’État aux communautés autochtones par le biais d’une combinaison de règlement des revendications territoriales, de plans de développement économique et d’accords d’autonomie.

LA RECONNAISSANCE : DE LA DIALECTIQUE DU MAÎTRE ET DE L’ESCLAVE CHEZ HEGEL À LA «POLITIQUE DE LA RECONNAISSANCE» DE CHARLES TAYLOR

  • À la première lecture, la dialectique de Hegel propose une théorie de la formation de l’identité qui va à l’encontre de la vision libérale classique du sujet, dans la mesure où elle situe les relations sociales au coeur de la subjectivité humaine.
  • Ce serait donc ces processus et échanges réciproques de la reconnaissance qui rendraient possible l’atteinte de la liberté humaine. Voilà pourquoi Hegel insiste autant sur la nature mutuelle des rapports de reconnaissance. Dans la seconde moitié de la section «Maîtrise et servitude», Hegel traite du destin ironique du maître dans un contexte de reconnaissance asymétrique. Dans cette relation «unilatérale et inégale», le maître ne parvient pas à acquérir «la certitude de l’être pour-soi en tant que vérité, mais sa vérité, au contraire, est la conscience inessentielle et l’activité inessentielle de celle-ci». 
  • Ce serait donc ces processus et échanges réciproques de la reconnaissance qui rendraient possible l’atteinte de la liberté humaine. Voilà pourquoi Hegel insiste autant sur la nature mutuelle des rapports de reconnaissance. Dans la seconde moitié de la section «Maîtrise et servitude», Hegel traite du destin ironique du maître dans un contexte de reconnaissance asymétrique. Dans cette relation «unilatérale et inégale», le maître ne parvient pas à acquérir «la certitude de l’être pour-soi en tant que vérité, mais sa vérité, au contraire, est la conscience inessentielle et l’activité inessentielle de celle-ci». 
  • C’est précisément ce que Taylor veut dire lorsqu’il affirme que les identités sont formées non seulement par la reconnaissance, mais aussi par la «non-reconnaissance ou la reconnaissance erronée des autres. La non-reconnaissance et la reconnaissance erronée peuvent être la source de préjudice, une forme d’oppression, emprisonnant des individus dans un mode d’existence déformé, dégradé et faux».
  • Peu à peu, les implications pratiques de la théorie de Taylor commencent à se dessiner. Pour les peuples autochtones en particulier, cela impliquerait de leur octroyer une «autonomie» culturelle et politique grâce aux institutions d’«autogouvernement». Le fait d’accommoder les revendications des Premières Nations de cette façon permettrait idéalement aux collectivités autochtones de «préserver leur intégrité culturelle», et donc de contrer la désorientation psychologique et la non-liberté qui résultent de l’exposition aux mécanismes structurels de la non-reconnaissance et de la reconnaissance erronée. 
  • Même s’il faut admettre que la dimension normative du projet Taylor est une amélioration par rapport à «la précédente stratégie d’exclusivité, de génocide et d’assimilation» du Canada, je transcende encore la logique, c’est-à-dire en pensant que la cognition est considérée comme quelque chose. Le groupe ou l’entité dominante accorde ou fournit aux groupes ou entités subordonnés, par conséquent, cette logique est vouée à l’échec car elle ne peut pas modifier (encore moins aller au-delà) la portée du pouvoir impliqué dans les relations coloniales.

POUR LE TERRITOIRE

  • Le fait de comprendre la «culture» comme la totalité sociale d’un mode de vie distinct qui englobe l’économie, le politique, le spirituel et le social est essentiel pour bien saisir la réaction de l’État devant le défi qu’ont posé nos propositions quant aux revendications territoriales.Comme la section suivante le démontrera, l’État a répondu à ce défi, comme l’aurait peut-être prédit Fanon lui-même, en établissant des limites structurelles aux termes et au contenu de la reconnaissance qu’il voulait bien nous octroyer par la négociation d’un règlement territorial. Du point de vue de la Couronne, cela constituait le moyen le plus sûr de garantir, sur le plan économique et politique, que les intérêts de l’État entourant l’ouverture des territoires autochtones à l’investissement économique et au développement capitaliste soient satisfaits.

Pour terminer mon enquête…

Quelques vidéos à visionner!

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