Cours 2.
»L’ARRIVÉE DU BLANC DANS NOTRE TERRITOIRE Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a demandé de permission à personne, il n’a pas demandé aux Indiens s’ils étaient d’accord. Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a fait signer aux Indiens aucun document disant qu’ils acceptaient qu’il exploite et qu’il détruise tout notre territoire afin que lui seul y gagne sa vie indéfiniment. Quand le blanc a voulu que les Indiens vivent comme des Blancs, il ne leur a pas demandé leur avis et il ne leur a rien fait signer disant qu’ils acceptaient de renoncer à leur culture pour le reste de leurs jours. »
Ce texte ramène bien à la colonisation européenne.
Avant la colonisation, les peuples autochtones vivent entre eux et se font des échanges de biens afin de subvenir à leur besoins (qu’ils soient nomades ou sédentaires).

Vers l’an 1500, la vie des Premières Nations est bouleversée par l’arrivée des Européens. En effet, ces derniers, pendant un siècle, vont mener diverses explorations pour tenter de découvrir les richesses de ce nouveau monde qui est déjà habité. Ils se retrouvent intrigués par ce continent considéré »sauvage », différents rois de France cherchent même à le coloniser. Cette réalité pousse les Français et les Autochtones à interagir toujours davantage entre eux, transformant les modes de vie de chacun de ces groupes. Tout au long du Régime français, les Autochtones font du commerce avec les Français dans le but d’obtenir des produits européens qui leur sont très utiles. Ces objets, notamment des outils et des vêtements, prennent peu à peu une place importante dans le quotidien des Autochtones, si bien que ces derniers ne peuvent plus s’en passer.

Par contre, pour se procurer davantage de ces biens européens, les Autochtones se doivent d’accumuler des fourrures afin d’en faire l’échange avec les Européens. Certaines nations autochtones en viennent à modifier leur mode de vie traditionnel afin de chasser davantage d’animaux à fourrure. Ces contacts fréquents avec les Européens ont engendré une certaine acculturation (Processus par lequel un groupe assimile totalement ou en partie un autre groupe. / Adaptation d’un individu à une culture étrangère). des nations autochtones. Les missionnaires tentent également d’acculturer les nations autochtones en les incitant à se convertir à la religion catholique et à adopter le mode de vie des Français.