En lisant la leçon 1 qui stipule que la signification des faits change avec le point de vue adopté, je pense automatiquement au fait que notre identité est fragmentée en paramètres qui définissent notre manière de voir le monde et dont le monde nous voit. Selon moi, ces paramètres sont, entre autres, les suivants: notre genre, notre orientation sexuelle, notre classe, notre race, notre présence ou absence de handicap, notre grosseur, etc.

Nos privilèges et nos oppressions teintent grandement notre manière de percevoir les enjeux politiques, c’est pourquoi je considère qu’il est important de garder le principe d’intersectionnalité en tête lorsque nous réagissons. Par exemple, le fait que je subisse une oppression du patriarcat en tant que femme ne signifie pas que je suis exempte du rôle d’oppresseur à mon tour. En effet, en tant que personne blanche, je contribue à perpétuer la suprématie blanche, que je sois activement anti-raciste ou non.

Ainsi, la première étape pour démanteler ces systèmes destructeurs est de reconnaître nos privilèges et de ne pas se positionner comme « sauveur » du groupe opprimé, mais bien comme allié qui porte LEURS voix plus haut.

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