Question : l’utilisation de la musique hip-hop comme outil de résistance.
Cours 5 :
Texte 2 :
« Qu’est-ce à dire sinon que plusieurs d’entre-nous ressentent une certaine forme d’apathie politique! Tout le contraire d’un désir de résistance! Comment l’expliquer? Serait-ce que dans le contexte du libéralisme nous subissons l’hégémonie des pouvoirs en place? Que ce soit celui du travail, de l’argent, d’une certaine conception de la réussite, du droit, des distinctions de genre, du patriarcat, des valeurs ou des opinions ambiantes, des médias etc. »
Apathie : s’oppose à l’empathie. Réflète l’incapacité à ressentir et êtres atteints par les émotions des autres. Se révèle après la conscientisation de l’hégémonie. Abandon puis nonchalance face à une incompréhension et une exaspération.
Hégénomie : concept qui présente la suprématie d’un groupe sur un autre. Rôle hégémon que prend également un gouvernement dans un système capitaliste unidirectionnel. Cette domination force ses soumis à adopter le même code culturel et le même mode de pensée peu importe les enjeux donc suprématie, domination et soumission à une idéologie.
Résistance : concept d’opposition à une certain autorité, donc des conventions, des lois infligés par l’état ou le gouvernement. Se manifeste via l’inaction, la nonchalance, et la radicalisation de certains parties face au pouvoir ou à l’opposition, ou contre des groupes sociaux. Se remarque par les manifestations, la culture, les idéologies, etc.
Texte 3 :
« Selon ce philosophe (Dewey), l’apathie politique trouve sa source 1) dans le décalage entre les pratiques actuelles et la politique traditionnelle, 2) le fait que l’ampleur des activités sociales nous rend sceptique à l’égard de l’action politique et 3) que notre désengagement est relatif à la nécessité de recourir aux experts que ce soit en économie, en éducation, en santé ou encore pour toutes questions concernant le développement technologique. Découle de son analyse l’idée que le public est trop diffus et qu’en ce sens nous n’arrivons pas à nous recomposer en un tout intégré. Il y aurait trop de publics, certains capables de réactions intenses, d’autres aux réactions plus confuses et au final apathiques. »
« Mais comme ce qui caractérise notre effort c’est l’importance que nous accordons à la méthodologie, à l’étude des contextes historiques, à la mise à contribution de diverses théories ainsi qu’à la possibilité de collaborer pour mieux penser, il y a des chances pour que nous puissions nous dire avisé.es. Est-ce là résister? »
Selon les commentaires d’Émilie Sinclair :
« À mon sens, Slim Shady se présente un porte-voix des parias de la société. Il veut incarner cette exclusion des élites, ce dédain de la classe ouvrière, cette éviction sociale de toute une strate de la société. On peut voir, justement, un «décalage entre les pratiques culturelles et la politique traditionnelle» (1) dans ce symbolisme de l’hôpital. C’est là que se retrouvent tous les malades (les exclus de la société) pour se faire soigner (pour être sortis de la vue des élites, pour être ignorés). La culture des quartiers pauvres est si bouillonnante, mais n’est jamais valorisée. Les médicaments que tous les personnages prennent ne sont qu’un pansement sur la plaie béante du fossé grandissant entre riches et pauvres. C’est un peu l’incarnation du «Sois belle et tais-toi» à l’échelle de la société. «Soyez sages et taisez-vous» demande aux symboles vivants d’une culture florissante les élites politiques. »
« Peut-être que tous (les exclus de la société) peuvent être des artistes, des portes-voix d’un grand courant social. Pas besoin de l’action politique pour défendre des idées puisque la culture le fait bien mieux. »
« le désengagement relatif à la nécessité de recourir aux expert» et le segment portant sur les médias et la reconnaissance publique dans la vidéo. (…) Il semble trouver que ce serait hypocrite qu’on lui en donne un puisque la culture hiphop n’est pas réellement considérée comme un genre à part entière. L’exclusion politique se traduit même en exclusion culturelle. Slim Shady incite à l’auto-reconnaissance et boycotte les élites culturelles. »
Texte 4 :
« L’émergence du Hip Hop dans le South Bronx représente une extraordinaire occasion de penser le problème de la résistance politique en lien avec les pouvoirs qui le traversent ainsi que les tensions structurant ce phénomène culturel devenu mondial. »
« Public-spectateur certes mais qui peut aussi s’exercer à découvrir le rap, le break et les graffitis en fonction de leurs tensions éthiques et politiques. L’une de ces tensions est celle qui implique le rapport qu’entretient, dans nos sociétés, le libéralisme et le communautarisme. Cette tension est si forte qu’elle participe de l’essence de la culture Hip Hop. »
Selon le commentaire de Juliette Houde :
« Nous ne sommes pas neutre. (…) nos valeurs, nos modes de vies, nos entourages et nos enquetes motivent et teintes nos idées a caractère politique. La montréalité définit simplement les activités typiquement montréalaises, dans le hood on fait comme ca; vendre, socialiser et règler nos comptes « sur le corner ». Meme si on habite dans la meme ville, nous n’avons pas les memes mentalités, Le connaisseur et moi, c’est surement une démonstration que de nos jours: « Il y a trop de public, un public trop diffus, trop éparpillé et trop embrouillé dans sa composition ». (jonh Dewer) Je trouve ca inspirant que la résistance politique passe par le rap, qui d’ailleurs est pareille au slam, propos qui différencie simplement la culture blanche et noir, c’est un acte puissant et fort qui permet a tant d’autres de s’allier derrière les paroles du chanteur. Je me pose la question si, par défaut, le rap ou le slam se veut etre engagé? »
Texte 5 :
« De manière schématique, le libéralisme comprend les caractéristiques suivantes:
- Le libéralisme affirme la primauté des droits de la personne sur le Droit de la Nation ou de l’État.
- Il implique des réglementations ayant pour objectif de protéger les libertés individuelles.
- L’État et le droit ont pour fonction d’assurer l’indépendance des personne devant l’emporter sur la majorité.
- La réussite de la vie de l’individu relève du domaine privé.
- C’est la neutralité de l’espace public.
Cette critique du point de vue du libéralisme suggère que le communautarisme risque de faire éclater l’État en communautés séparées sans règles communes. »
Selon le commentaire de Zachary Riendeau :
« Le rap de la rue en tant que tel n’est pas mauvais. Bien que les paroles puissent influencer les jeunes, c’est avec un peu de conscientisation que l’ont peut comprendre que cette musique n’est pas là pour influencer mais pour sensibiliser. »
Selon le commentaire de Marilyn Léonard-Thiffault
« Pourquoi ne fait-on pas une plus grande place au « street rap » dans les médias traditionnels? Comme quelques rappeurs dans ce documentaire l’ont mentionné, la population a souvent peur du contenu explicite que ces artistes transmettent. Ce que je trouve ridicule, c’est que les personnes qui sont choquées par rapport aux textes des chansons du rap de la rue n’essayent nullement de comprendre d’où ces artistes viennent et dans quelles conditions ils ont grandi, un peu comme les assassins des sorcières qui repoussent ce qui est différent d’eux. Je pense qu’il y aurait une utilité a exposer dans les médias populaires ce qui se passent réellement dans les quartiers défavorisés et dans la vie de ces jeunes artistes. En prenant conscience de ces activités, la société va peut-être réaliser qu’il y aurait un problème, non par rapport à la criminalité, mais par rapport au manque de ressources ou de support qu’apporte le gouvernement à ces cartiers. De plus, le « street rap » reste de l’art, et l’art est fait pour se partager, pour apprendre sur des choses qu’on connait, ou qu’on ne connait pas. »
Texte 6 :
« De manière schématique, le communautarisme comprend les caractéristiques suivantes:
- Le communautarisme implique l’idée que ce sont les communautés qui permettent aux individus d’exister et de donner du sens à leur vie.
- Il considère le vivre ensemble comme une interaction dynamique par laquelle chacun a des choses à apporter aux autres.
- Le cadre juridique offert par l’État devrait garantir le vivre ensemble.
- Le communautarisme demande qu’on prenne en compte l’altérité sans imposer le conformisme.
Cette critique du point de vue du communautarisme suggère que le libéralisme impose aux individus, au nom de l’universalisme, des contraintes qui nous séparent de nous mêmes. »
Selon le commentaire de jessoub :
« Je pense que ce que veut dire Souldia par : « Je suis irrécupérable », c’est qu’il a choisi la vie qu’il a envie de mener. Dans le sens ou il nous dit clairement qu’il ne rentrera pas dans le cadre et de ce que la société veut qu’un homme soit. Il a trouvé sa voix avec le street rap. »
« De plus, je pense que le discours dans « Le Corner » tend vers une critique du communautarisme, dans le sens ou, les street rappeurs ne suivent pas nécessairement les obligations venant avec le fait de vivre en société. J’ai l’impression qu’ils expriment (dans cette chanson) un message plutôt individualiste et qui fait part de ses intérêts personnels. Par contre, dans un autre sens, les personnes de la rue, les street rappeurs, etc. semblent ressentir un sentiment d’appartenance à une communauté, qui est la leur. D’une certaine façon, ils se comprennent et sentent qu’ils ont un vécu qui se rejoint. De plus, leur art comporte souvent une certaine résistance politique alors que si on en croit la critique communautarisme du libéralisme par Michael Walzer, une vision individualiste tenterait plus vers l’apathie politique. »
Texte 7 :
« Devrait-on voir une impasse dans cette opposition? La question qui nous intéressera plus concrètement consistera à nous demander ce qui peut être fait lorsque la société de droit engendre des injustices. Comment organiser la résistance politique nécessaire à la transformation des institutions, au changement des mentalités et des valeurs? Comment agir lorsque la répression est trop violente? L’art peut-il aider? Qu’est-ce qu’il y a dans l’art qui permet de contester le pouvoir? Que signifie l’émergence d’une manière de vivre et de créer aussi importante que le Hip Hop? »

Cours 6 :
Notre réflexion au sujet de l’émergence du Hip Hop a pour objectif de chercher à saisir ce qui définit cette forme d’art. Notez que notre enquête n’a pas pour but de produire une définition abstraite du Hip Hop mais bien d’en saisir l’essence, autrement dit, nous voulons comprendre les tensions qui s’y expriment. Nous avons vu que l’opposition entre le libéralisme et le communautarisme constitue une partie importante de ce qui définit le Hip Hop. La chose est si vraie que même ici à Montréal un rappeur aussi engagé que Ticaso ne peut pas faire l’économie de cette tension.
Texte 1 :
« Le Hip Hop sera créé dans un contexte politique de lutte par les communautés afro-américaine et latino-américaine pour la justice et l’égalité. Or au sein de cette lutte apparaît une autre tension à caractère éthique et politique soit l’opposition entre l’intégrationnisme et le nationalisme. La question que se posent les militants montre la profondeur de l’enjeu : Devons-nous sauver l’Amérique ou nous sauver nous-mêmes?
L’élément essentiel de cette leçon consiste à prendre conscience du fait que ces tensions, au sein des mouvements politiques en lutte contre la ségrégation, renvoient à des conflits intérieurs chez certains individus. C’est le propre de l’artiste d’intérioriser des conflits sociaux. »
Texte 2:
« Que faut-il comprendre lorsque nous réalisons que la société de droit avec l’ensemble des règles qui la constituent engendrent des injustices?
Que faut-il comprendre lorsque l’idée même du progrès, les connaissances techniques et le développement économique issus d’un effort de rationalisation capitaliste entraînent la ségrégation et la répression ? »
Texte 3 :
« …mettre en lumière la forme de résistance politique que représente l’invention du Hip Hop et plus généralement le recours à l’art pour transformer la société.
Souvenez-vous de la tension s’exprimant à travers la mise en opposition du libéralisme et du communautarisme. Ainsi que les critiques que chacune de ces conceptions politiques s’adressent. D’un côté nous avons l‘individu qui doit se conformer à des idées abstraites et communes tout en cherchant le sens de sa vie en privé. De l’autre cette importance accordée aux liens sociaux et à la valorisation des différences. (En situation de pandémie, on ne peut que mieux réfléchir cette opposition.)
Lorsque la société de droit engendre des injustices, comment fait-on pour recoudre le tissu social? »
L’art en soi offre un mouvement de résistance. C’est une tentative de combattre le malheur et les injustices sociales.
Texte 4 :
« Il importe que vous réfléchissiez à l’idée qu’à travers l’Art l’humain est capable de tirer avantage d’une situation particulière, que l’art est événementiel, que l’art permet de passer de l’expérience particulière à l’expérience universelle sans rien abstraire des relations vécues qui fondent notre vie affective. »
« Le système a plus à craindre des dominés chez lesquels les institutions de l’hégémonie ont été les plus efficaces. »
– James C. Scott
Cours 7 :
Texte 1 :
« Dans l’ensemble Scott s’intéresse aux modes de discours employés conjointement de manière «public» et «caché» entre des groupes possédant des pouvoirs de domination sociale et des individus ou groupes sous domination sociale, politique et économique. De manière plus précise, Scott enquête sur la politique souterraine des dominés — ce qu’il nomme «l’infrapolitique des dominés».
La question qui nous intéresse à ce sujet consiste à essayer de comprendre ce phénomène en fonction des rapports de force exprimant la domination d’un groupe sur un autre. En fait, il s’agit d’arriver à comprendre comment un groupe dominé socialement, impuissant à contester le pouvoir ouvertement sans subir la violence meurtrière qui en découle, peut résister. »
Selon le commentaire de jessoub :
« Ce que nous voyons dans ce vidéo est une revendication faite de manière artistique. Ils veulent faire passer leur message (texte caché) sur les inégalités vécues depuis trop longtemps, sans confronter directement la classe dominatrice. Comme dans beaucoup d’actions que nous voyons aujourd’hui, l’art est souvent utilisé pour revendiquer quelque chose aux dominants de notre système. Dans le vidéo Fight The Power, il démontre bien qu’une résistance politique est possible sans nécessairement faire de révolution violente. En passant leur message de cette façon, ils peuvent garder un certain anonymat et par le fait même, ne pas vivre de répercussions négative. C’est une façon de montrer que la communauté considéré « impuissante » peut faire face au pouvoir des dominants et leur faire passer leur message de manière légale. »
Selon le commentaire de Marianne Dépelteau :
« Cette vidéo est effectivement bien plus qu’un simple court-métrage accompagnant la musique. Nous verrons d’ailleurs qu’une « simple pièce d’art » n’existe pas. Les artistes et les artistes-interprètes cherchent toujours à faire passer un message, en faisant ressentir quelque chose à son public. C’est l’essence de l’art et des métiers de ceux qui le pratique. Une pièce d’art, que ce soit un tableau, une chorégraphie ou une chanson, est une représentation d ‘une réalité ou bien d’un imaginaire. Dans le cas du clip de Public Enemy, il y a une représentation d’un groupe de la société. On y perçoit une manifestation et un message puissant figurant dans le titre : Fight The Power. Le rap est une manière de faire passer un message revendiquant le pouvoir et ce qui est déterminé. comme étant l’autorité de manière pacifique et légale. »
Texte 2 :
« L’analyse des discours «public» et «caché» des dominants et des dominés révèle des contradictions, des tensions et des possibilités imminentes liées aux interactions de ces groupes. Pour James C. Scott rien de moins qu’une nouvelle manière de «comprendre la résistance à la domination» devient possible. »
« Comprenez que le texte public représente ce que les dominés disent en présence des dominants mais aussi ce que les dominants disent en présence des dominés. Or ce texte n’est pas le même que ce que les dominants disent entre eux ainsi que ce que les dominés se disent en l’absence des dominants; c’est en ce sens que le texte est caché. »
Texte 3 :
« Allant plus loin Scott prétend que parfois le discours caché des groupes dominés s’exprime publiquement sous forme masquée, par l’art, permettant une critique du pouvoir anonyme et inoffensive en son état. »
« Même si d’autres procédures sociales quotidiennes peuvent intervenir pour parvenir au même résultat, Scott focalisant sur la «performance», l’art manifeste distinctement la dimension «stratégique» de certaines situations — où une méprise des acteurs sociaux entre eux peut engendrer des effets de réciprocités positifs ou négatifs. »

« Commencez-vous à saisir comment se passe le message et s’organise la résistance grâce au texte caché? Voyez-vous comment ce qui était contesté sous sa forme masquée devient de plus en plus explicite et rassembleur. »
Selon le commentaire de Justine Grivenée :
« Le tout revient à la dissimulation politique qu’explique James C. Scott. Afin d’être à l’abri du regard des puissants et ainsi éviter toutes formes de représailles, l’art de la résistance peut se faire malgré tout par la parole. L’action est toutefois ouvertement perceptible par le dominant, malgré la relation de pouvoir qu’il a face au dominé. En ce qui attrait à la parole, l’anonymat représente un moyen puissant de faire passer un message. Les euphémismes étant un moyen d’en rajouter au tout, tout comme l’action de parler dans sa barbe, par exemple.
Il est intéressant d’en apprendre sur les différentes méthodes qu’utilisent les dominés face aux dominants pour exprimer ou transmettre leur message. Cette forme masquée qui se retrouve dans le discours des dominés est d’autant plus frappante car elle ne déteint pas la violence, elle est inoffensive. Cela devient alors une manière très forte de provoquer publiquement , permettant alors une critique de pouvoir qui est anonyme, le tout par l’entremise de différentes formes d’art ou moyens d’expression. Les conséquences qui sont parfois engendrées par un acte infrapolitique quel conque, les dominés étant soumis à un régime autoritaire et parfois dangereux, sont alors mises de côté et le message peut toutefois être passé. »
Texte 5 :
« Ainsi pour Scott une «transcription publique» de pareilles situations décrit l’interaction entre dominés et dominants en situant le simulacre dans cette méprise — ouvrant à la probabilité du caractère tactique de cette interaction. Inversement, l’expression cachée s’effectue loin d’une observation directe des dominants, derrière la scène pour ainsi dire, et confirme, contredit ou infléchit ce qui apparaît dans le discours public. Ainsi pour Scott dans tout rapport de pouvoir la dimension cachée/masquée possède un caractère normatif pour le couple dominé/dominant. »
Trace d’un engagement politique et social dans d’autres genres : le rap metal, un sous-genre musical du rap rock et du métal alternatif mêlant des éléments vocaux et instrumentaux issus du hip-hop et du heavy metal.
Cette chanson décrit notre situation sociale en affirmant qu’elle est si déplorable que l’on meurt en posant nos pieds sur cette Terre.
Extraits :
« I close my eyes and contemplate on why I choose to be great. I find myself tryin to escape from where I’m supposed to be safe. Or maybe I should pray like I’m supposed to be saved. »
« Sometimes I feel like getting even but I choose to behave. I’m mentally locked in a prison and I need bail. But the internet will kill me quicker than the streets will. And if that shit doesn’t kill me than the police will. Or maybe all the refills on the E pills or the lean will. »
« On our knees we pray. As we waste away. And we dig our grave. Dead on arrival. In this mess we made. Fill our lungs with hate. Just to numb the pain. Dead on arrival, Dead on arrival, Dead on arrival. »
Cette chanson affirme que l’on ne fait que mourir sous une profonde aliénation sociale : l’American Dream. Cette idéologie s’est propagée sous nos yeux sans que nous ne témoignons d’une quelconque trace de révolte, car nous sommes sous les effets d’une « drogue », nous sommes endormis.
Extraits :
« Kill yourself is what they said to me. I’m already dead. Just differently. They say god is real, I disagree. Cause if that were true, then we’d all be free (yeah). Running from somethin that’s killin m. Dealin with such an uncomfortable feelin. Beginning to feel the hostility from my ability of slowly becomin the villain. »
« Cause everybody’s on drugs. It’s hard to believe. The American dream Is a killing machine. We’re all falling in love. With a new disease. And if it’s killing you, then it’s murdering me. It’s all getting so unbelievable. We’re having so much fun staring down a loaded gun. And you don’t see that it’s killing you. Cause everybody’s on drugs. »
« Everybody is dead from the neck up. Tryin to keep their heads up. Searchin for a way out. This is a dying nation So complacent. Our spirits need awakened. What are we waiting for ? »