« Notre capacité à donner du sens ne signifie pas qu’il y en ait. Nous ne faisons que croire. » -Julien Durand
L’humain est une machine à croyances. Il a besoin de croire. Facilement, on croit à ce qui est faux quand cela nous permet de simplifier notre quotidien, d’éliminer des conflits intellectuels, de nous rassurer ou de nous avantager. L’humain paresseux préfère croire à des choses qui n’existent pas que de faire l’effort de s’informer et de s’éduquer. Rappelez-vous lorsque Galilée a été accusé d’hérésie auprès de l’Inquisition. Ce mouton noir a été réprimandé et pourtant, ses théories sont aujourd’hui reconnu comme des vérités. Aussi, la religion est un bon exemple pour expliquer l’humain croyant: on croit à des Dieux, à des histoires irrationnelles pour avoir des explications simples à des phénomènes maintenant bien expliqués par la science. Mais qu’en est-il des sorcières du Moyen âge? Comment l’humain croyait-il a des choses qui n’existaient pas? Cette question nécessite une analyse puisqu’elle peut expliquer les désavantages des groupes minoritaires d’aujourd’hui, sujet d’actualité qui concerne toute la société
D’abord, il est important de mettre en contexte la femme au moyen âge, afin de bien comprendre comment la sorcière a pu naître. Dans la société il y a les vierges, les épouses ainsi que les veuves. Cependant, il faut noter que le but de la femme à cette époque est de se marier. Les conditions de la femme diffèrent selon si elles habitent le Nord ou le Sud de la France. En effet, celles au Sud de la France sont d’avantage confinées au foyer, vivent dans une société plus misogyne et ont peu de rôle a jouer dans la société, tandis que celles au Nord de la France peuvent exercer des rôles politiques, religieux ou économiques. Elles deviennent d’ailleurs propriétaire de la moitié des bien lorsqu’elles se mari. Cela peut nous sembler totalement logique de nos jours, mais ce n’est pas toutes les sociétés qui avaient et qui ont cette valeur de l’égalité entre l’homme et la femme. De plus, il faut considérer si la femme a un statut urbain ou rural afin de définir ses conditions. Tout ces critères détruisent l’idée généralisée que les femmes de l’époque sont tous des victimes, sans pouvoir et sous l’emprise des hommes. On remarque aussi l’importance du mariage et donc les femmes vierge ou veuves sont perçus négativement. De là naît la marginalisation de ces femmes, qu’on appelle les sorcières. Celles qui ont des maladies inconnu à l’époque et les vieilles femmes qui sont « désagréable » à regarder sont aussi considérées comme des sorcières. Ces sorcières sont accusées de pacte avec Satan et sont persécutées publiquement. Les autorités créer ainsi de la peur pour discipliner les autres femmes a entrer dans le système patriarcal. Une société où l’humain croit aux sorcières (femmes marginales s’envolant la nuit ,sur leur balais, pour aller faire des orgies dans la forêt) se forme, même si cette croyance s’avère fausse. L’imagination est alors confondu avec la réalité.
Personnellement, avec le peu d’éducation et de connaissance de l’époque, je comprend que l’idée des sorcières ait autant entrée dans l’esprit des gens. Quelqu’un de convaincu et quelqu’un de convainquant. J’aurais probablement participé à cette croyance de peur de me retrouver punis par ces institutions fermés d’esprit ou de peur d’être rejetée. J’aurais fortifié le réseau d’influence qui finit par créer une société dans laquelle quelque chose qui n’existe pas peut être une vraie croyance, avoir de vrai conséquences, comme les persécutions et nous faire ressentir de vraies émotions, comme la peur. J’ai l’impression qu’on a tendance à se réfugier dans le mensonge pour se réconforter et ne pas attirer les problèmes.
Cependant, je crois que tranquillement depuis les dernières années, on a moins peur de défendre les minorités et de briser les fausses croyances à leur sujet, afin de prôner l’égalité de tous. La rationalité se développe et je crois et j’espère qu’on avance tranquillement, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire quant à l’ouverture d’esprit sur les groupes minoritaires. Certains groupes sont encore complètement fermés à changer leurs croyances. Ils préfèrent se remonter en gardant l’idée qu’il y a des groupes ( par exemple, les homosexuelles ou les gens de culture autochtones) , qui pour eux n’ont pas de valeurs. Ces dogmes créer des sociétés, des groupes, des communautés qui empêchent une évolution plus rapide. Évidemment, comme mentionné plus haut, ces fausses croyances ont des vraies conséquences. Les groupes qui en sont touchés peuvent être intimidés, refusés au travail et perçus inférieur, tout comme l’étaient les sorcières.
En comparant les sorcière de l’époque aux groupes minoritaires d’aujourd’hui qui subissent les conséquences de fausses croyances collectives et de préjugés à leur sujet, mon enquête sur l’humain et les croyances est un sujet d’intérêt public, car elle peut permettre de comprendre pourquoi l’humain croit à des faux préjugés. Aussi, elle permet de remettre en question nos propres croyances en réfléchissant d’où elles nous proviennent et si elles sont véridique. Nous ne prenons pas assez le temps de réfléchir à la véridicité des croyances populaires, car il est plus facile de suivre la troupe.
En conclusion, en comprenant comment l’humain réussissait à croire à des faussetés et en comprenant qu’il se peut que nous fassions de même présentement avec certains faits, il serait important d’en être conscient et de cesser de croire que les croyances populaires sont la vérités. Il faudrait s’informer plutôt que de se fier aux autres et suivre le collectif. Il faut être conscient qu’être un mouton noir dans la société ne signifie pas être d’une valeur moindre. Il serait d’ailleurs intéressant d’analyser plus profondément la problématique des croyances avec la sorcière moderne et son impact dans notre société capitaliste.