Une rouge saison à l’âme
le tambour d’eau gêné
Un couteau croche au musée
Des têtes déplumées
Autour d’un brasier mal entretenu
Des jeunes prient à genoux
Pour faire taire le grand rire
Une vie déracinée
La peur éparpillée dans les villes
Des vieux qui se bercent à l’envers
Écoutent des légendes aux radios-poubelles
La poésie sauvage se couche dans les ruelles
Je pleure aux parcs des forêts modernes
Où les arbres s’épellent poteaux
L’esprit souffrant sur un wampum
Qui perd ses perles