Sur les sentiers de la littérature autochtone, le bivouac est un campement sommaire, temporaire et léger qui permet à une ou plusieurs personnes de discuter et réfléchir ensemble.

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Le bivouac est aussi l’occasion de continuer sur le sentier déjà emprunté ou de partir pour explorer un autre paysage littéraire.

Jean Sioui, Mon couteau croche

Louis-Karl Picard-Sioui, Au pied de mon orgueil

15 Replies to “Bivouac avant la nuit”

  1. Les paroles de Joséphine Bacon reflète le respect, la considération et l’amour que porte les autochtones envers les ainés, qui sont pour eux des précieux gardiens du savoir. Ça me touche énormément. Le contraste de sensibilité est criant entre nos communautés.

  2. Joséphine Bacon est prise entre 2 monde; le monde de la ville, le parc molson, les sirènes; et le monde de la forêt, du territoire. Elle désir s’accrocher du mieux qu’elle peut à ce dernier.

  3. Les autochtones expriment un sentiment d’appartenance à la nature. Pour eux, tout ne s’explique pas uniquement sur la logique et la rationalité, mais également sous la forme de la vie et des idées abstraites auxquelles ont ne peut y mettre un terme puisque ce dernier varie selon chacun.ne. On élimine complètement l’idée d’universaliser les choses.

  4. Il y a un sens très mélancolique dans ces vers, une profonde tristesse, une peur de perdre cette belle tradition qui est de transmettre les histoires de génération en génération par la parole, ce qui donne une grande importance aux personnes âgés.

  5. Le fait que ces textes parlent pratiquement que de la nature nous montre la pureté de ces individus malgré tous ce dont ils ont traversé. Ils ce sont battu et ont gardés leurs valeurs propres à eux et ce même si notre communauté à tenté d’arrache-pied de l’éradiquer.

  6. La poésie a cette puissance de créer des images très fortes en si peu de mots. Quand Joséphine Bacon fait le contraste entre les bruits de la ville et les bruits de la terre ou de la nature, c’est extrêmement fort. La puissance que cela à est que, justement, la terre est silencieuse, ou presque silencieuse, mais elle préfère se silence aux vacarmes de la ville. En fait, se n’est même pas un bruit, c’est une vibration, un spasme du territoire qu’on peut ressentir et écouter, si on essaie de le faire.

  7. C’est à mon tour. J’ai cette responsabilité. Je le dois à mes ancêtres. De parler de ceux qui me voient seulement là où je les dérange. De leurs villes dont les sons annoncent continuellement une quelconque tragédie humaine, dont la société est individuelle. Les connais-tu grand-père ours? Non, tu n’en fais plus partie de leur paysage vertical brut.

  8. La poésie de Kanapé Fontaine semble tellement subtile, complexe, presque insaisissable. On dirait qu’entre moi et elle, il y a un monde entier qui nous sépare. Comme si elle et sa poésie était de l’autre côté d’une vitre embuée: je peut la voir, je sais qu’il y a quelque chose, mais je ne peut pas le discerner ou l’apercevoir nettement.

  9. Dans l’ensemble des poèmes de ce sentier, j’ai remarqué que Joséphine Bacon traite du sentiment d’appartenance qu’il y a entre ses personnages et leur terre d’origine. Elle montre comment les habitants restent attachées à leur terre, à la voix des anciens et ne peuvent se laisser distraire par les changements qui se produisent chez eux. Malgré la non-reconnaissance faite par les autres, et tout ce qu’ils font pour rendre les autochtones invisibles, ils persistent à vouloir vivre, a laisser leurs traces, à laisser des messages.

  10. Il est intéressant de voir toute la beauté d’une communauté décrit par Joséphine Bacon. On y voit toute la chaleur et son amour envers celle-ci. À travers ces poèmes on peut y voir encore plus que son amour, mais aussi sa philosophie de vie, une façon d’exprimer sa résistance encore une fois par l’art.

  11. On peut voir et apprécier l’admiration que Joséphine Bacon a pour ses origines, et ça fait chaud au coeur. Elle se sent acueilli et aimé par sa communauté, autant ou même plus que nous-même, et ça brise le coeur voir d’autres personnes essayer de leur retirer ce bonheur.

  12. Joséphine Bacon se démontre encore comme étant une excellente autrice et poète à travers des poèmes respirant une culture des plus intéressantes. Le rapport que cette dernière semble avoir avec l’âge, la Terre et la vieillesse est très beau et amène une autre dimension à ces poèmes très bien rédigés.

  13. Joséphine Bacon parle encore de la manière utilisée pour transmettre les histoires et légendes amérindiennes, elle dit qu’elle à beaucoup de choses à raconter, mais que sa veilleuse la rattrape. Elle veut retourner écouter ses ainées et la Terre, comme elle dit à la fin de son poème.

  14. Vive Joséphine Bacon!! Ses poèmes racontent la vie au travers les yeux de la philosophie amérindienne si précieuse, généreuse et respectueuse de la nature, notre Terre mère. Cette poésie de résistance par l’art est tellement précieuse et elle mérite complètement sa place au Québec.

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