debout contre un rocher, j’attrape tes yeux fugitifs. avant de me retourner et de poser ma tête, je pense à Elle qui s’enfuit entre les épinettes, marchant au cœur des rochers, marchant sur la mousse. je pense à Elle qui fuit un passé volé, marchant au coeur du naufrage, marchant par-dessus la honte, couvant le feu dans Son âme, comme tous Ses descendants le font sans même y penser, sous ta lumière toujours.