Leçon 5

La culture du Hip Hop c’est le Rap et la danse mais c’est aussi le graffiti, art de résistance par excellence. Voyez le train dans l’image ci-haut, ses wagons tagués traversaient le Bronx mais aussi tout New York.

Beau ou laid?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le Tag est anonyme. La réponse est simple direz-vous: le Tag est un acte de vandalisme.

Basquiat vous connaissez? Faites une petite recherche.

Sublime vous ne croyez pas? Nous sommes ici dans les années 1970.

N’y a-t-il pas expression d’une certaine forme de violence? Qu’en penser?

Le graffiti c’est aussi le commentaire politique, la résistance et la lutte contre les injustices. Les leçons de la semaine prochaine auront pour objectif de nous amener à comprendre les mécanismes de cette lutte dans le Hip Hop.

7 Replies to “Terre de désolation”

  1. Le graffiti n’est pas le style qui va attirer le plus de regards. Cet effet me rappelle mes cours d’histoire de l’art où il est question de l’art abstrait. Lors de ce cours, il a été mentionné que le public trouvait ce type d’art trop choquant, vulgaire et une insulte « à la vraie peinture ». La même chose peut se dire pour le graffiti. Ces derniers sont faits de couleurs vives, de supperposition, de lettres en ballon, de bulles, de dégoulinures, d’aspects 3D, de messages politisés ou non et des dessins qui peuvent être fait différemment. En bref, un mélange qui peut dégouter une population qui n’est pas habituée.

  2. Selon, mon copain, un ancien «graffiteur», le graffiti n’est pas un acte de vandalisme, mais plutôt l’expression de soi-même, une façon de dire qu’on existe.
    C’est aussi un façon de faire parti de la communauté hip hop, pour en faire parti tu doit être soit un «MC» un «break dancer», un «DJ» ou un «graffiteur».

  3. C’est à partir de 1970 que les graffitis font son entrée en Amérique dans le métro de New York. Ce n’est pas un acte vandalisé comme plusieurs individus peuvent le penser, mais plutôt une façon de s’exprimer pour représenter sa culture. Malgré le fait que certaines personnes décident de faire un tag dans des endroits interdits, la majorité du temps, c’est pour se faire entendre par le gouvernement et/ou le peuple.

    Personnellement, je trouve que le graffiti rajoute de la couleur et de la lumière d’une partie de la population dans les villes.

  4. Auparavant, de 1950 à 1980, les graffitis n’étaient pas considérés comme une forme d’art, mais plutôt comme une simple marque de vandalisme. Cet art était et est encore une marque de résistance par une population qui peine à se faire entendre. De nos jours, les graffitis sont considérés comme du Street Art et les graffiteurs sont même considérés comme des artistes, par exemple Bansky et OBEY.

  5. On perçoit souvent les graffiti comme un acte de dégradation volontaire. Bien que cela peut parfois s’avérer vrai, les graffiti peuvent prendre toute sorte de forme et de signification en plus de véhiculer des messages important. Lorsque bien exécuté, un graffiti est une forme de recherche visuel intéressante, évidemment par leurs multiples couleurs et leur style calligraphique éclaté, les graffiti sont fait pour capter l’attention et c’est pourquoi cet art de rue est un excellent moyen pour faire passer un message.

  6. Lorsqu’on parle de graffiti, souvent la société le perçois comme de la violence non pour le messages provoqués mais souvent par l’acte qui en sois est illégal. Parfois le message se veut violent détromper vous, mais je crois que cette façon de s’exprimer n’est en rien violent lorsque le message se veut bons, percutant ou simplement de l’art visuelle. Le graffiti sera toujours une façon pour des gens n’ayant peut -être pas envie de prendre la parole en public (d’où l’anonymat peut-être?) de passer un message, de faire connaître leur colère, de dire à voix haute ce qu’ils peuvent ressentir face à un système qui ne leur à jamais permis réellement de le faire

  7. Il est très intéressant de se questionner par rapport à l’anonymat du Tag. Dans le contexte sur lequel porte notre enquête actuellement, le Tag semble être l’expression de la communauté afro-américaine, la voix du peuple. En effet, l’anonymat permet de montrer que le graffiti représenté ou en fait le message exprimé, ne provient pas seulement d’une personne, mais bien de l’ensemble de la communauté noire. Le graffiti est donc un moyen artistique, pour cette communauté, de traduire sa colère face au système qui la maltraite depuis toujours.

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