Coups de poing sur le capteur de rêves

Des os cancéreux dans les sacs de médecine

Des crânes écrasés par des bâtons de parole

L’arc bandé devant tant de peines

Tu fumes dans ta pipe des herbes maléfiques

Respires l’essence dans le cri des corbeaux

Les masques des indiens se lamentent

Dans les pages du monde

Au bout d’autant de déchets

Tu transportes sous ta peau

Des odeurs de pensionnats

Nu dans l’eau noire du marasme de ton existence

Cesse de ramer contre tes souvenirs amers

Je sais ce que cache ton whisky

Croque le grand arbre de la vie

Casse-toi quelques dents pourries

Avant de boire sous l’écorce d’une vie nouvel