Jeff Chang

Le Bronx et la politique d’abandon:

La partie opposant les Yankees au Dodgers durant les séries mondiale de 1977, occasionna un conjoncture favorable aux revendications raciales des populations afro-américaines et latino-américaines. Les affrontements faisaient rages depuis longtemps, mais cette soirée là tout était rassemblé pour contester, et cela diffusé devant des milliers de spectateurs. Les trois coups de circuits de J. Robinson devant le Bronx en feu, affichaient les inégalités, la révolte, tout en montrant la force et les revendications.

Mouvement de masse

Quand les droits civiles et le «progrès» engendrent de l’injustice envers les minorités, par exemple, et occasionnent de la discrimination, on peut comprendre une peur irrationnelle envers celui qui est différent. Celle-ci est occasionnée par des évènements passés, qui ont essayé de prouver une sorte de supériorité et d’établir un rapport dominant/dominé pour exercer un contrôle. Ces inégalités ne sont alors pas fondées réellement, mais continues d’être véhiculées pour garder ce contrôle.

Ce schéma que l’on retrouve dans le Bronx, on le retrouvait également au temps de l’inquisition. Cette structure, articulée autour de la peur, engage littéralement le même genre de répressions. Auparavant, les femmes accusées de crime de sorcellerie passaient au bûcher, maintenant c’est le Bronx qui passe au feu (Bronx en feu). Ces victimes ont été accusées et punies seulement à cause qu’elles étaient différentes, et soi-disant une menace.

Mauvais chiffres

Comment recoudre le tissu social quand on fait face aux injustices qu’engendre la société de droit? Les maillons du tissu se resserrent, des groupes ayant les mêmes buts se forment, se soudent pour faire face à l’ennemi commun. La plupart crée alors leurs propres lois, comme l’illustrent les gangs de rue, et se charge de les faire respecter pour acquérir à leur tour une reconnaissance et alors ne plus se faire marcher sur les pieds. Ils imposent leurs idées de la justice souvent par la violence. J’imagine que se faire rabaisser, puis rejeter par ce que tu crois être le modèle à suivre (la société de droit), déclenche une étincelle de colère et de révolte: étincelle qui a embrasé toute la population du Bronx.

L’art fût un facteur important dans les luttes contre la discrimination. L’émergence du Hip-Hop va contribuer, premièrement, à véhiculer des revendications sans avoir recours à la violence, tout en permettant d’exprimer les problèmes des minorités à grande échelle. Ensuite, l’art va permettre de faire entendre des personnages maintenant importants dans la lutte pour l’égalité et de les faire perdurer dans le temps. Le Hip-Hop a mis en place un lieu de rencontre et de rassemblement pour les personnes subissant les mêmes problèmes, les mettant sur le même pied et ainsi promouvoir la paix entre eux. D’après moi, grâce à l’intrusion du Hip-Hop dans ce mouvement, puis ensuite à la continuité encore aujourd’hui de ce genre de musique, le mouvement contient une richesse culturelle historique qui a influencé des générations.

One Reply to “Journal de Bord”

  1. Superbe ligne du temps! Le fait main et dessiné la rend expressive. Je n’avais pas vu le trait commun que représente le feu entre le Bronx et l’Inquisition. Ça donne à réfléchir car l’image est forte.

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