Nous en avons discuté en classe, il n’est pas rare d’observer que ce qui appartient au domaine de la fiction puisse être compris en fonction de ses liens avec la réalité. Dans l’article qui suit, nous comprenons que la saga Harry Potter a emprunté à la magie noire de véritables maléfices. Mais qu’elle est l’origine de ces formules incantatoires?

Lire l’article dans La Presse : «Esprits maléfiques» : Harry Potter banni d’une école de Nashville.

3 Replies to “De fiction à réalité ou l’inverse?”

  1. Encore une fois, sous l’autorité religieuse, des œuvres grandioses se font mettre à l’index pour des raisons aussi fictionnel que le livre lui même. Bien que le sujet principale de la saga porte sur un tabou de la religion catholique, l’histoire propose une morale contraire à la  »magie noire ». De plus, dire que les malédictions sont réelles est selon moi un manque de jugement puisque la saga à été vendu par million d’exemplaires et surprenamment personne ne s’est jamais plaint de la mauvaise influence que peut apporté cette fiction. Cette décision prise par le prêtre Dan Reehil brime la liberté individuel de ceux qui sont passionné par la lecture et met de l’avant l’infondement des arguments pro-catholique envers le sujet.

  2. Et dire que l’on pensait que la chasse aux sorcières appartenait au passé ! Il est intéressant de noter le déplacement de cette chasse dans notre société actuelle. Comme le fait qu’avant ce combat appartenait à l’église, après au médias et maintenant à tout ceux qui ont des réseau sociaux et qui prennent le rôle de l’église à savoir contrôler lhumain dans tout ses faits et geste. C’est étonnant parce qu’on vit dans une société où l’urgence de vivre rapidement, d’être et detre ouvert à tout et à toute les identités possibles est poussé sur le devant de la scène mais en même temps c’est une arme à double tranchant qui transforme notre société actuelle en une sorte d’inquisition perpétuelle. C’est comme si au lieu d’être contrôlé par l’église, on est tous devenu une inquisition pour chacun d’entre nous avec le pouvoir monstre des réseaux sociaux. Le texte a juste incité cette réflexion.

  3. Ce qui porte à réflexion ici, c’est qu’encore aujourd’hui, une autorité religieuse peut censurer des œuvres de fiction destinées aux jeunes à cause du sujet sur lequel elles portent. La sorcellerie, même celle qui sert à faire le bien, serait-elle encore un sujet de polémique, en particulier dans un cadre de fiction? Comme si la saga de J. K. Rowling faisait la promotion de la sorcellerie dans la vie réelle. En fait, loin de promouvoir le satanisme, la série Harry Potter expose une lutte à finir entre le bien et le mal. Et à la fin, sept tomes plus tard, le « bien » finit tout de même par triompher! Y a-t-il réellement ici matière à chasser les sorcières?

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