Le militant autochtone Jules Sioui portant une coiffe traditionnelle.
Jules Sioui

« Les premières nations se sont toujours considérées comme une communauté distincte. Depuis des siècles, ceux-ci luttent pour récupérer les droits que le colonialisme leur à enlever. Sous la tutelle du gouvernement fédéral, les autochtones vivent dans des réserves avec des conditions de vie insalubre et dans la peur. Même la vie pour les autochtones qui ont choisi de vivre en dehors des réserves n’est pas si facile. »

Le gouvernement canadien à établi la loi sur les Indiens en 1876. Cette loi stipule que le gouvernement fédéral administre les territoires et la population ayant le statut d’Indiens. Les amérindiens sont alors sous la tutelle du gouvernement et ne possède pas le droit de vote à cette époque, sauf s’il renonçait à leur statut d’autochtones.

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Autrement, ils sont considérés comme des citoyens de seconde classe vivant dans des réserves. C’est en effet une manière d’acculturer les populations autochtones vers les coutumes occidentales en les incitant à devenir des citoyens canadiens et ainsi leur faire renoncer à leurs droits ancestraux avec l’espérance d’une vie meilleure en dehors des réserves. Il a fallu presque un siècle depuis la création la loi des Indiens en 1960, que les Premières Nations acquièrent le droit de vote. Il est alors nécessaire d’analyser comment les autochtones vont commencer à réaffirmer leurs droits à travers le temps et lutter contre la discrimination à leur égard.

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Les autochtones sont victimes du colonialisme, ils sont en quelque sorte pas le choix de s’assimiler au mode de vie urbain. Toute les basses-terres du Saint-Laurent qui autrefois faisait partie du territoire amérindiens abritent maintenant la banlieue urbaine de Montréal. Les peuples autochtones sont reclus à vivre en de plus en plus éloigner des villes. En effet, le développement de civilisation pousse les Premières Nations qui sont très attaché à la nature de vivre de plus en plus isolé. Pour montrer, qu’ils sont une nation distincte il vivent dans des réserves indiennes où les conditions de vie sont précaires. Souvent, ils n’ont pas accès à de l’eau potable de qualité, ni au service public et de santé adéquate comme tous les autres habitants qui sont citoyens canadiens. Ce problème est un peu similaire à celui de la bande de Gaza, qui autrefois était l’état palestinien. Le territoire étant colonisé par une communauté dominante force la population minoritaire à s’isoler.

Tout comme les Palestiniens, les autochtones se considèrent comme peuple distincte et souhaite être reconnu comme nation distincte de celle de leur colonisateur.

Dans l’espace public, le colonialisme est théoriquement très mal vu dans toutes les communautés, mais comme on vit dans une société avec des doubles standard, il ne faut pas s’attendre qu’on se préoccupe autant d’un problème au Mali qu’en Ukraine. D’ailleurs très peu de couverture médiatique est réalisée sur la condition de vie des Premières Nations, la santé mentale et les abus sexuels sur les femmes et les enfants. La population autochtone est négligée par le fédéral, du coup c’est seulement lorsque qu’une tragédie fait sont apparition que la préoccupation des Canadiens envers les amérindiens fait surface.

Il est socialement difficile pour les autochtones de s’intégré dans la société, car ils subissent une discrimination de la population.  Il faut comprendre que les addictions à l’alcool et à la drogue sont un vrai fléau dans la communauté amérindienne. Les institutions gouvernementales n’investissent pas assez dans les services de réhabilitation aux dépendances et dans les services de soutien mentale. Les services de police ne prennent pas assez au sérieux les problèmes d’abus sexuels et d’inceste dans les communautés autochtones. Récemment Mary Simon est devenu la première autochtone à devenir gouverneur du Canada ce qui est en soi un grand pas vers l’autodétermination des Premières Nations.

Ce sujet nécessite une plus grande attention notamment parce qu’on réside sur des terres qui précédemment appartenait aux autochtones. Évidemment, on ne plus faire grand-chose pour retourner les terres ancestrales aux autochtones, parce qu’on ne peut pas déplacer des millions de personnes. Cependant, on peut s’opposer aux multinationales qui eux exploitent les ressources naturelles et ravagent les territoires autochtones. D’ailleurs grâce aux réseaux sociaux les artistes autochtones peuvent exposer leur art au monde entier et réaffirmer leur culture comme les afro-américains ont fait grâce au hip-hop.

Finalement, le privilège de la gestion des réserves et des services publiques devrait être accorder à des organisations autochtones. Plus de fond du gouvernement fédéral devrait être investit pour des programmes de réhabilitation vis-à-vis les dépendances aux drogues et aux programmes de soutien mentaux. Un moyen de lutter contre la discrimination serait d’enseigner les langues amérindiennes à l’école ce qui rendrait les gens plus sensibles à la cause autochtone et diminuerai la discrimination envers les Premières Nations.

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